Ouest : 6500 flacons d’érythromycines périmés et 6000 Benzathines saisis par la Douane.

Ces flacons font partie d’une cargaison de marchandises saisies par le secteur des Douanes de l’ouest. ces ont été incinérés le 04 Août 2021 à la décharge d’Hysacam à Kouekong – Bafoussam.

6000 flacons de Benzathine Benzile Pénicilline en injection, 1500 flacons de sirops, 130 cartons de cigarettes non estampillés et 1 200 000 pièces d’emballages plastiques non biodégradables. Ainsi, le butin de chasse des éléments du secteur des Douanes de l’ouest qui ont été détruits et passés à la flamme sous la coordination de la commission régionale de la lutte contre la contrefaçon et la contrebande présidée par le gouverneur, représenté à l’occasion par l’Inspecteur Général des services régionaux, Adrey EPENTE TAZEU.

Selon l’Inspecteur Principal Sadou Oumarou, Chef de secteur des Douanes de l’ouest, si les plastiques et cigarettes  ont été interceptés  sur des trajets qui attestent bien qu’ils ont été produits au Nigeria, le Benzathine, l’érythromycine et le sirop ont été saisis dans des bus inter urbains en provenance de Yaoundé. Des marchandises qui devraient être livrées sur les marchés de la région de l’ouest.

Selon les spécialistes du secteur de la santé et membres de la commission régionale, l’érythromycine saisie  il y a quelques semaines, est périmée depuis 2019. Le secteur des Douanes a ainsi coupé l’herbe sous les pieds des trafiquants qui dès réception, l’auraient conduite dans des laboratoires pour une prorogation de date, comme l’officier de police le ferait avec le récépissé de la carte nationale d’identité. Tant pis  pour les malades qui auront le malheur de se procurer l’un des produits de ces stocks.

Si la Douane a pu stopper cette cargaison, combien ont échappé à leur contrôle et sont en vente dans des pharmacies de rue ou dans certaines formations sanitaires ? Les esprits mercantiles qui alimentent le secteur de la vente à la sauvette des médicaments, communément appelé «  gazon », ne s’encombrent jamais de telles interrogations.

© Alexis YANGOUA

 

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