Pourtant stimulés par un préavis de grève des syndicats de l’éducation de Base, les mouvements de revendication OTS, OTA, SECA, TCT… sont plutôt enracinés dans les enseignements secondaires. Nos « Maîtres et Maîtresses» qualifié(e)s de « peureux et intimidables », n’ayant pas suivi la mouvance lorsqu’elle a pris corps. Le Syndicat National Indépendant des Enseignants de Base (SNIEB) revient et annonce un mot d’ordre de grève dès le 5 Octobre 2023, « si rien n´est fait ».
DECLARATION DU SYNDICAT NATIONAL INDEPENDANT DES ENSEIGNANTS DE BASE
Le SNIEB réunit ce jour, constate que la situation de l´école est de plus en plus dégradante et insupportable à vivre par la communauté éducative. Les enseignants tirent le diable par la queue. Le traitement à eux infligé est infâme. Le gouvernement se complait à les maintenir dans un état de décrépitude et essaie de résoudre les problèmes de l´école par des réformettes (quelques avancements quelques prises en charges et quelques rappels) ou il sélectionne quelques personnes au détriment de la grande majorité. Nous disons NON AU SAUPOUDRAGE DES PROBLEMES EDUCATIFS AU CAMEROUN, NON A LA RESOLUTON PARTIELLE DES PROBLEMES CONJONCTURELS AU DETRIMENT DES PROBLEMES STRUCTURELS. Si le gouvernement se penchait à solutionner les problèmes structurels, les problèmes conjoncturels ne se seraient pas multipliés à l’infini. Aujourd’hui, ils sont devenus le support des revendications des OTS, OTA, TCT et autres. C’est donc à juste titre que nous leurs apportons notre soutien indéfectible par rapport aux actions engagées pour l’amélioration ponctuelle et parcellaire des conditions de vie et de travail des enseignants. Les menaces d´un autre âge proférés par certaines autorités administratives et scolaires ne devraient plus inquiéter les enseignants. N´ont-elles jamais compris qu´elles n´ont jamais apportées et n´apporteront jamais une seule solution par leurs actions néfastes aux problèmes forts nombreux des enseignants camerounais ? Elles contribuent beaucoup plus à la détérioration de la situation qu’à son amélioration. Le gouvernement gagnerait mieux à apporter des solutions aux problèmes des enseignants à savoir : l´application intégrale du statut particulier des enseignants, le rééchelonnement indiciaire, l´avancement par ancienneté et surtout par l´organisation du forum national de l´éducation réclamé depuis des lustres par les syndicats des enseignants. Il est inadmissible qu´il crée des remous sociaux pour déstabiliser et réduire les actions des organisations syndicales des enseignants du Cameroun.
Si rien n´est fait d’ici le 5 octobre cette déclaration tiendra lieu de mot d´ordre de grève. Le SNIEB prendra des actions conséquentes pour extérioriser son mécontentement. Pour cela, il demande aux enseignantes et enseignants de se tenir prêts pour des actions conséquentes.
UN POUR TOUS, TOUS POUR UN.
Secrétaire Générale
Mme LIKOUND Christiane
