Election à la SONACAM/ 2025 pourrait être celle des « anglophones »

Comment comprendre l’effervescence observée autour de la candidature du Dr Ateh Bazore : l’expression du Cameroun profond ?

Les artistes qui se sont exprimés le 12 Décembre 2020 au cours de l’Assemblée Générale Elective de la SONACAM ne sont peut être pas assez représentatifs pour constituer un échantillon suffisamment expressif. Etablir un rapport entre les résultats  de cette AGE et l’expression populaire  dans le cadre d’une élection présidentielle pourrait aussi écorcher quelques esprits sensibles. Mais, ne nous y dérobons pas. Placée dans son contexte, la victoire écrasante d’un fils du Nord – Ouest au gouvernail de la Société Nationale Camerounaise de l’Art Musical (SONACAM) est un signal qu’il faut décoder pour en extirper l’information utile.

La candidature de l’artiste musicien le Dr Ateh a été accueillie par un grand nombre d’artistes  de toutes les 10 Régions du Cameroun, comme étant l’opportunité de crier sur la gestion des francophones et de marquer une rupture.  Ils ne l’ont certes pas politisée, mais l’enthousiasme et les petits mots notés  entre les lignes en disaient long sur la motivation réelle de nombreux supporters du désormais Président du Conseil d’Administration de la SONACAM.

254 Voix pour Dr Ateh Bazore ; 185 voix pour Jean Pierre Essome et 85 voix pour Messi Ambroise… Il y a quelques années seulement, il n’aurait pas obtenu ce score. L’art dans sa globalité est avant tout une expression divine à laquelle se greffent le talent et la volonté de l’Homme, dit – on. Les Dieux du Cameroun se sont ils exprimés hier au Palais des Congrès ?

Le suffrage obtenu par Dr Ateh Bazore est un test auquel les camerounais à travers les artistes, viennent de soumettre un ressortissant du NOSO.  Il devra travailler pour non seulement l’amélioration des conditions de vie de ses pairs, mais également  pour réconforter l’espoir de ceux des citoyens davantage nombreux, qui estiment qu’un ressortissant de cette partie du pays devra présider aux destinées du Cameroun après le N’nom Gui’i  Paul Biya.

© Alexis YANGOUA

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