Gouvernement à l’écoute du NOSO: BRAVO Mon PM

L’Analyse froide de l’Avocate Pénaliste,  le Docteur Hon.  Me Fotso Fostine.

La crise sécuritaire qui s’est installée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest de notre pays ne laisse aucun Camerounais indifférent, en commençant par le Commandant du bateau Cameroun, S.E Paul Biya.

En effet, depuis la genèse de la crise liée aux revendications corporatistes (Avocats et Enseignants), revendications certes légitimes, le Chef de l’Etat y a apporté des solutions. Mais contre toute attente, la situation a pris une autre tournure, avec l’installation de l’insécurité généralisée. On a assisté aux tueries, aux enlèvements et prises d’otages, aux destructions des édifices publiques, incendies….

Face à cette situation de terreur, le mendiant de la paix qu’est  S.E Paul Biya, a tendu la main à ces compatriotes qui se sont égarés, afin de revenir à de meilleurs sentiments.

C’est ainsi qu’il a posé une foultitude d’actes importants: il a usé de son pouvoir constitutionnel pour la remise de peines et autres à beaucoup de compatriotes  poursuivis par la justice dans le cadre de cette crise. Il a créé les centres DDR pour abriter ceux-là qui, délibérément ont décidé heureusement de déposer les armes qu’ils tenaient contre l’État. Ces centres abritent à ce jour plus de 1000 reconvertis. Une section Common Law a été créée à l’Enam pour la formation des Magistrats bilingue en général, et d’expression anglaise en particulier. Des concours spéciaux ont été lancés dans ce sens depuis plusieurs années…etc. Des membres du gouvernement, à l’instar du Premier Ministre qui se déploie en moment avec succès et  détermination  sur le terrain en dépit des menaces lâches des séparatistes, my sincere encouragement to the head of government. Le Minat et bien d’autres responsabilités ont été mis en mission par le Chef de l’État, pour pouvoir écouter les différentes positions de ces compatriotes, sur les causes de cette situation sécuritaire dégradante.

Malgré tout cela, et constatant que la situation ne changeait pas sur le terrain, l’infatigable  homme à la main tendue, Son Excellence Paul Biya, a convoqué le grand dialogue national (GDN). Cette plate forme a permis de faire entendre tous les fils et filles du Cameroun, afin de décortiquer les problèmes et y apporter des solutions concrètes. S’en est suivi le statut général des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, la nomination du  » public indépendant conciliator », la création d’une commission pour la reconstruction du Noso etc. Malheureusement, la situation de nos jours est toujours tendue. L »émissaire du Chef de l’État a fait une énième descente dans ces régions en crise de notre pays, en vue de continuer à porter le message de la main tendue du chef de l’État relativement à la fin de cette triste situation.

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Nous devons tous ensemble, en tant que patriote, chacun selon son talent, apporter des solutions à cette situation suicidaire. Nos enfants soldats ne doivent plus mourir. Nos enfants doivent aller en toute quiétude à l’école, c’est leur devoir, c’est leur noble job. Les chrétiens, musulmans et autres doivent aller adorer tranquillement leur Dieu. Les investisseurs doivent opérer en toute quiétude, et l’économie doit fonctionner pour le développement de ces régions de notre pays, pour régler les maux tels la pauvreté, la misère, le chômage… tous problèmes qu’on rencontre d’ailleurs dans toutes les autres régions du pays. Il ne s’agit d’ailleurs pas des problèmes propres à l’État du Cameroun. Pareilles situations  sont visibles dans les pays dits développés le paradis n’étant guère sur terre.

Nous réitérons et soutenons les institutions de la république, tout en dénonçant avec la dernière énergie ce comportement de la prise des armes par certains fils et filles du Cameroun contre leur état.

Nous soutenons la main tendue du Chef  de l’État, celui à qui nous avons donné les rennes  de notre pays, à travers son élection en 2018.

Demandons à nos fils et filles repliés en brousse de sortir, de déposer les armes, et ils seront accueillis par toute la nation; de suivre l’exemple de ceux qui, ce jours ont déjà une autre vie de réinsertion dans les centres à eux dédiés. Le Cameroun est un patrimoine commun et nous devons tous le préserver.

Comment pourrions-nous combattre l’ennemi Boko Haram dans le Septentrion, ainsi que les assauts des rebelles à l’Est, s’il faut en même temps mener une bataille contre nos propres compatriotes ? N’est-ce pas là asphyxier notre pays ? Unissons donc nos forces pour arrêter la saignée dans le NOSO de notre pays, afin de combattre tous ensemble les ennemis communs de notre chère nation. Ne dit-on pas souvent que  » l’Union fait la force » et que : » une seule main ne peut attacher un paquet »?

Le Chef de l’État a besoin de nous tous pour que sa main inlassablement tendue soit définitivement acceptée, pour que notre pays retrouve sa paix d’antan qui est sa marque de fabrique.

Le Cameroun vient encore de perdre l’un de ses valeureux fils, un monument de l’histoire de notre pays, un haut commis de l’État, un parlementaire ……en la personne du sénateur Ibrahim Mbombo Njoya. Un homme qui a laissé positivement ses empreintes partout  où il est passé. Un homme épris de paix, homme de dialogue, gardien de la tradition du peuple Bamoun. Ce peuple qui accompagnera dans la dignité leur Roi prochainement dans sa dernière demeure. Les saintes écritures disent ; » tu es né poussière, et tu retourneras poussière ». Vas en paix Roi, Sénateur,  haut commis de l’État. Que la terre de nos ancêtres te soit légère. La mort est un chemin que nous emprunterons  tous, tôt ou tard.

Pour revenir à la crise du NOSO, reconnaissons que le disque est raillé et ayons le courage de proposer autre chose avant qu’il ne soit trop tard.

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 NEGOCIER AVEC HUMILITÉ ET FERMETÉ.

Nous l’avons dit, négocier ne veut nullement dire faiblesse, surtout quand il s’agit de l’état de droit. Le problème c’est que l’humilité, nous en avons manquée? Qui a négocié avec qui ? Le Président Biya a négocié avec qui ? That is the question ! Et où ?

Le Président doit se rendre, de sa personne à Bamenda et/ou à Buea de toute urgence, pour rencontrer les interlocuteurs désignés par nos compatriotes des 2 régions. Notre Dieu miséricordieux le protégera, j’en suis convaincue.  Ma prière,  nos prières l’accompagneront.

Papa Biya, n’ayez pas peur de vos enfants, ils ne vous feront  pas du mal j’en suis convaincue, ils vous réclament je le sais. C’est au cours de telle initiative que le Président Biya pourra écouter ses enfants, nos frères et sœurs, en comité plus restreint et dérouler tous les avantages à eux octroyés jusqu’à présent.  En même temps, il faudra revenir aux droits fondamentaux des années soixante, fixant la forme de l’Etat du Cameroun (fédéré, réunifié, unifié et tout ce qu’on veut). C’est là la base, le point de départ d’une paix définitive.

A l’issue de cette main véritablement tendue, qui donnera l’occasion aux compatriotes du NOSO de montrer leur ferme volonté du vivre ensemble dans la paix, l’Etat pourrait envisager de montrer sa puissance, en démasquant et en  mettant au pas les aventuriers qui voulaient faire du NOSO leur fonds de commerce.

Faute de ce préalable, l’Etat aura donné l’impression d’avoir eu peur de négocier et de s’être dérobé de ses responsabilités, prérogatives et devoirs.

Tout pourrait être renouvelé,  et arrêté sur la base de ces fondamentaux repensés et actualisés en fonction l’évolution de la société camerounaise et des réalités du moment.

Le fédéralisme, la décentralisation, ces formes de l’État mettent d’office à mort « le système », qui profite de la centralisation pure et dure pour voler de toutes parts l’argent public, afin de financer  les milices préposées à la prise du pouvoir suprême,  acheter et corrompre les esprits. Ce système ne peut survivre dans un fédéralisme du moment que les ressources de chaque région lui profiteraient en priorité. Pensons autrement,  améliorons, adaptons les choses pour sortir de cette crise. Mon humble avis.

NEVER FEAR TO NEGOCIATE,  BUT NEVER NEGOCIATE BY FEAR (dixit feu le Président J. F Kennedy).

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