La vie chère : Pour l’UDC, la solution à ce problème passe aussi par l’audition des projets engagés par les MINADER et MINEPIA.

Ainsi l’une des solutions de l’Union Démocratique du Cameroun au phénomène de la vie chère qui suffoque les camerounais.

A travers une déclaration en date du 26 Avril 2022, le parti politique l’Union Démocratique du Cameroun(UDC), par la plume de sa Présidente Nationale, l’Honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya a fait un petit tour d’horizon de la situation économique du Cameroun et a suggeré quelques pistes devant contribuer à la réduction de l’inflation.

« Ces dernières années, les conditions de vie des citoyens se dégradent au fil des jours dans notre pays, accentuant la précarité sociale, aggravant la pauvreté et réduisant de manière vertigineuse, l’espérance de vie de la population.

Le phénomène de la vie chère est devenu endémique, amenuisant encore plus gravement, le panier de la ménagère qui n’a plus jamais prix du volume depuis les réductions des salaires opérées dans notre pays en 1987. Le seuil insupportable n’est plus loin d’être atteint, faisant ainsi planer sur notre nation, le spectre d’une véritable crise menaçant la cohésion sociale, la paix et la stabilité du Pays, comme ce fut le cas en 2008 ». Ainsi le décor planté par la PN de l’UDC.  L’honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya va tout même reconnaitre quelques initiatives entreprises par le gouvernement, dans l’optique de solutionner les problèmes adressés. Sauf qu’elle estime que si certains projets et programmes ont été bien inspirés, reste que leur mise en œuvre s’est faite de manière peu orthodoxe et les objectifs escomptés n’ont pas été atteints. Pire encore, la crise pour laquelle ils ont été pensés, s’est aggravée. D’autres projets n’auront été que du saupoudrage.

« En effet, on se serait attendu après la déplorable situation vécue en février 2008, que le Gouvernement prenne le taureau par les cornes, pour nous garantir notre souveraineté alimentaire, en implémentant des véritables solutions endogènes et structurelles devant permettre l’exploitation du riche potentiel agricole et halieutique de notre Pays ; Hélas, les efforts n’ont pas été à la hauteur. En 2008, en dehors des mesures politiques ayant visé la consolidation du pouvoir présidentiel par une modification constitutionnelle, et la création trois années plus tard, le 1er Février 2011, de la Mission de Régulation des Approvisionnement des produits de grande consommation, la MIRAP, qui, au bout de compte, n’aura apporté aucune solution aux problèmes de rareté des produits de grande consommation et au renchérissement conséquente de leurs prix sur le marché. Malgré la création de cette autre institution finalement budgétivore, la vie chère n’est guère vaincue dans le pays. Selon l’Institut National des Statistiques (INS), la courbe de l’inflation n’arrive pas à fléchir suffisamment depuis 2011, retenue comme l’année de référence pour le calcul de l’Indice du Prix des Prix à la Consommation. Entre 2017 et 2019, la valeur monétaire a baissé de 3, 60% réduisant ainsi gravement le pouvoir d’achat des citoyens sans que les salaires ne connaissent la moindre amélioration. La multiplication des projets avec des budgets conséquents alloués tant au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural qu’au Ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales, visant à booster la production nationale, n’ont jamais produit les résultats escomptés malgré la consommation effective des budgets alloués ». Indique de leader de l’UDC.

« Les allusions faites aux conséquences des attaques de la secte terroriste Boko Haram dans l’Extrême Nord du pays, la guerre du NOSO et la guerre en Ukraine, ne sont que des excuses inacceptables que le Gouvernement tente d’utiliser pour essayer de noyer sa responsabilité indiscutable dans la situation de l’inflation généralisée qui alourdit la souffrance du peuple. Le Budget 2022, comme les Députés UDC à l’Assemblée Nationale l’ont relevé au cours des débats pour son adoption en décembre dernier, porte des germes inflationnistes en ce sens qu’il aggrave la pression fiscale qui a augmenté de 1,3% conséquemment aux recettes fiscales et douanières qui ont augmenté de 12,60% par rapport au Budget de l’année précédente ». Renchérit – elle avant de délivrer quelques grands axes de suggestions du parti créé par le Dr Adamou Adamou Ndam.

« Face à cette situation, plus délétère que jamais aujourd’hui, avec les conséquences de l’attaque de l’UKRAINE par la RUSSIE, L’UDC estime que la Responsabilité de la situation difficile que les Camerounais vivent actuellement avec le renchérissement des prix de tous les produits de grande consommation sur le marché est indiscutablement établie.

Par conséquent, demande :

  1. La réduction du train de vie du Gouvernement avec la baisse conséquente de la pression fiscale ;
  2. Une véritable politique de subvention directe des exploitations agricoles, d’élevage et de l’industrie de la pêche nationale ;
  3. L’aménagement et l’entretien systématique des routes desservant les principaux bassins de production dans le pays ;
  4. La valorisation des produits locaux de substitution à ceux que le pays importe et qui rentrent dans les produits de grande consommation. Notamment la promotion et l’utilisation de la farine de nos céréales en substitution à la farine du blé
  5. L’audit de tous les Projets jusqu’ici engagés au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et au Ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales visant à booster les productions locales des produits locaux de grande consommation, et de tirer les conséquences qui s’imposent ;
  6. A moyen terme, la véritable transformation structurelle de notre économie en vue de résoudre le problème de son extraversion et la mettre sur les rails du développement.

L’UDC exprime son soutien moral à la population soumise aux graves difficultés de la vie chère, l’appelle à la plus grande maîtrise et à garder espoir d’une autre gestion de notre pays qui reste possible ».

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© Alexis YANGOUA

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