Ouest : Un Parc Agro – Industriel Intégré est en gestation dans le Ndé. Coût total 52 milliard F cfa.

Après la signature du partenariat avec l’Université de Dschang, la Sénatrice Dr  DSAMOU Michelle a présenté son Projet Parc Agro – Industriel Intégré La Belle Folie  (PAI – LBF) S.A au conseil régional et aux CVUC Ouest. Le coût du financement est estimé à 52 milliard F cfa et l’usine de transformation sera installée à Bangoua, alors que Bandounga accueillera les exploitations.

« Nous avons le gouvernement avec nous, nous avons le besoin avec nous et nous avons la volonté ». Semble être le mantra que s’est donnée le Dr DSAMOU Michelle, Sénatrice issue du département du Ndé et promotrice du PAI – LBF S.A. Une idée transformée en projet depuis 2020. Par cette initiative, l’honorable DSAMOU entend accompagner le gouvernement dans sa stratégie qui vise à réduire l’importation massive de certaines denrées, à travers la production et la transformation locale. Il est à noter que  l’importation annuelle des produits alimentaires couterait environ 800 milliards  F cfa au Cameroun.

Après la signature de partenariat avec l’Université de Dschang en Février dernier,  Dr DSAMOU et son équipe étaient le 22 Avril 2022 à Bafoussam pour présenter le projet au Conseil Régional et aux Communes et Villes Unies du Cameroun branche de l’Ouest. Question d’associer les Collectivités Territoriales Décentralisées de la région au PAI – LBF S.A qui selon sa description, devra créer environ 2000 à 3000 emplois directs avec un impact direct sur au moins 10 000 personnes. Ce projet intégré nécessite une rondelette somme de 52 milliards Fcfa pour son financement.

« Ce sera une structure à zéro d’échelle, par ce que nous allons produire et transformer le riz, les déchets de riz vont nourrir les animaux et ses déchets d’animaux vont nous permettre de faire des engrais biologiques et nous fairons un écosystème fin. Nous allons fabriquer des machines agricoles dans notre parc pour accompagner les agriculteurs en général et surtout les petits. Nous pensons que si nous aidons 100 petits, déjà il y a 100 familles qui se logent et c’est mieux que 1 grand. Encore que nous sommes pour les grands (rires). Notre partenaire est capable de fabriquer des petites machines. C’est un ingénieur de haut vol  en robotique. Il peut créer des petites machines pour 5000m2 pour que la personne fasse le double. Il peut créer la taille pour qu’un producteur aille d’un hectare à deux. Il peut créer pour vous dire, des trônes qui peuvent semer sur de grands champs en hectares. Nous voulons accompagner l’agriculture, par ce que c’est la seule chose qui compte. Le président Chirac disait qu’ils n’ont pas de pétrole, mais l’agriculture, c’est leur pétrole ;  Moi, je pense que Dieu nous a permis d’avoir les deux et nous devrions en profiter ». indique Dr Michelle DSAMOU.

La contribution du Dr DSAMOU Michelle, porteur du projet est de 11 milliards F cfa. Elle entend travailler avec les producteurs organisés en coopérative. « Nous avons signé le partenariat avec le gouvernement le 03 Février 2022 et nous sommes en phase d’accompagnement financier  en terme de caution bancaire. Nous pensons par la grâce de Dieu, qu’au courant de cette année, le projet va commencer. Les contacts que nous prenons maintenant, c’est pour informer le maximum de personnes sur ce que nous préparons. Que ceux là réfléchissent, car ça ne peut marcher que si on crée des coopératives. Des engins que nous entendons fabriquer leur seront distribués. Il faut donc qu’ils se mettent en groupes pour que ces engins et bien d’autres ne leur coûtent pas chers. Par exemple : Pour un groupe de 50 personnes, ils peuvent avoir un seule machine pour cultiver, une machine pour semer, une machine pour récolter, une machine pour ramasser et une machine pour transporter en usine » Souligne l’honorable DSAMOU.

Depuis 2 ans, le projet PAI – LBF a noué un partenariat technique avec La Kasetsart University (KU) de la Thaïlande. Dr DSAMOU mise sur la technicité de ses partenaires ; par ce qu’elle constitue le socle de la mécanisation de l’agriculture camerounaise « Notre premier partenaire la KU est l’université la plus ancienne et la plus performante de la Thaïlande. Elle fait dans tout. Dans la culture, l’élevage… la transformation et ils vont nous accompagner dans ces différents secteurs. Chaque département (machinerie, la pisciculture, l’agriculture, la transformation…) que nous avons retenu, a son directeur qui vient de la Thaïlande. Ce qui est important, c’est que chacun vient seul ou avec un accompagnateur, par ce que nous mettons un accent sur le transfert de technologie. Si je cherchais les gens qui ont de l’argent, l’Etat n’aurait pas besoin de m’aider, par ce que le projet est attractif. J’ai besoin de la matière grise, des génies qui vont venir aider nos enfants à évoluer » précise t – elle.

Le porteur du projet PAI – LBF a su gré au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et au Ministère de l’Elevage, des Pêches et Industries Animales qui aux côtés des experts thaïlandais, ont accompagné la maturation du projet. Une phase qui a nécessité plusieurs voyages entre la Thaïlande et la Cameroun. Le siège de la société est basé à Bangoua dans l’arrondissement  de Bangangté. Déjà 20 hectares de terrain sont titrés. Ils devront  servir d’espace pour expérimentations et l’usine de diverses transformations (transformation du riz en bouillie nutritive, une usine de transformation de viande de porc, chèvres, poulets en saucisson et boulettes de viande, une usine de production d’engrais organique et une usine de production de la provende…). Selon le Dr DSAMOU, 2000 hectares sécurisés sont disponibles à Bandounga dans l’arrondissement de Tonga pour la production. L’accord des populations est déjà obtenu et le dossier est au MINDCAF.

© Alexis YANGOUA

 

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