Tripartite du 13 Novembre 1991 : Les Evocations de l’honorable Hermine Patricia Ndam Njoya. Il était une fois, le 13 Novembre 1991…

Il était une fois, le 13 Novembre 1991…

REFLEXIONS ET CELEBRATIONS A L’OCCASION DU 31ème ANNIVERSAIRE DE LA TRIPARTITE ET DE L’ARBRE DE LA PAIX ; 13 Novembre 1991 – 13 Novembre 2022

Dans CONNAITRE L’UNION DEMOCRATIQUE DU CAMEROUN -UDC-, la date du 13 Novembre 1991 est présentée, à l’instar du 26 Avril -marquant sa légalisation en 1991- comme une date de célébration statutaire.

Lorsque le 13 Novembre 2017, le Dr Adamou NDAM NJOYA, organise une Rencontre au Palais des Congrès, dans la même salle, qui avait abrité ces Assises dites de la Tripartite en 1991, Salle baptisée depuis lors, « Salle Tripartite », il dit clairement être animé par le souci, qu’une JOURNEE DE REFLEXIONS SOIT INSTITUEE POUR INTERROGER LES SYMBOLES UNIFICATEURS ET PORTEURS DES GERMES DE CONSTRUCTION D’UNITE NATIONALE :

La Journée du 13 Novembre participe par excellence, tant à la célébration de l’ARBRE DE LA PAIX, que celle de la TRIPARTITE.

LA TRIPARTITE, le 13 Novembre 1991, posait une grande page de l’histoire du Cameroun et se terminait ce jour-là par l’Hymne de l’Unité, chanté par les Femmes, ayant à leur tête Madame Keutcha Julienne brandissant et célébrant l’Arbre de la Paix. La surprise était grande de voir toutes ces femmes de tous les horizons réunis en un ensemble cohérent qui transcendait les différentes origines qu’étaient les formations politiques et du parti au pouvoir et de l’opposition qui, quelque temps, s’affrontaient et, de la société civile, et des différents univers médiatiques. Toutes, participantes à ces Assises historiques sous la direction de la première grande femme politique parlementaire non seulement donnaient une belle leçon de l’unité entre les fils et les filles du Cameroun qui, le temps de la Partie, avait abouti à juguler les violences, les haines qui se traduisaient dans les manifestations violentes des villes mortes.

Entrant en chantant après quelques tours et des pas de dance, allant d’un coin à l’autre de la grande salle, elles allèrent remettre l’Arbre de la Paix à l’un des participants, le Dr Adamou NDAM NJOYA Président National de l’UDC.

Cette belle façon de sortir des villes mortes et du cycle des violences, montrait qu’il y a, dans nos héritages des richesses culturelles, des valeurs qui exaltent et l’être humain et toute la communauté, constituant le meilleur ciment et de la fraternité et de la solidarité dans la vie et les activités des fils et des filles qui, de par la volonté de Dieu se trouvant dans leurs riches diversités depuis des lustres, se sont trouvés sous le fait de la colonisation, constituer une entité, un peuple, un Nation. La sortie des villes mortes avec le consensus ayant abouti à étendre l’ordre de jour des discussions initialement annoncé par le gouvernement est un acquis de notre histoire à ne pas oublier ; initialement convoqués pour parler des élections à l’Assemblée Nationale et de la Communication, les idées des partis politiques de l’opposition réunis au sein de la Coordination Nationale vont être prises en compte permettant d’élargir le chant de ce qui sera dénommé pour l’histoire la Tripartite ; ainsi tout le monde accepte la Révision de la Constitution, à mettre fin aux différentes mesures d’exception privatives des libertés…etc.

L’Arbre de la Paix brandit par les Femmes viennent célébrer ces acquis républicains, démocratiques invitant à la culture de la convergence pour des concertations, pour le dialogue en vue des solutions aux problèmes quels qu’ils soient. En temps de paix ou non on en aura toujours besoin, dans toute société et plus encore dans une nation où les diversités des points de vie ne manqueront pas face aux mutations, aux transformations liées à la nature profonde de l’être humain et à ces nombreuses caractéristiques dont deux dominent l’égoïsme et la générosité. Dans la liberté l’une et l’autre peut jouer, mais l’harmonie, l’amour, la paix veulent que nous cultivions celles des caractéristiques qui unissent, qui mobilisent les intelligences, les énergies pour construire dans l’humilité, pour être en perpétuelle recherche du vrai, du bien, du beau.

Tout cela demande toute une culture qui passe par le Savoir, la Connaissance qui ne pourra atteindre les objectifs qui au bout de compte est de rendre les populations HEUREUSES ET VERTUEUSES, que par le Savoir Faire, la Professionnalité et le Savoir Être, les Comportements affirmant la Dignité Humaine loin de toutes formes de discriminations, ce qui aboutir à Être et Agir Ensemble.

Pour ce faire, la Tripartite et l’Arbre de la Paix nous interpellent et doivent être célébrés comme acquis éclairant, guidant pour sortir des troubles, des problèmes que connaît une personne ou que connaît toute une collectivité, toute une communauté, ce problème qui devient ceux de tout le monde comme le mal qui affecte une partie du corps et fait souffrir tout le corps.

« Il est en effet question lors des réflexions, débats et échanges, pour les participants de faire ressortir des concepts et des symboles que distillent et nos valeurs traditionnelles dans leurs riches diversités, ainsi que, ce que nous offrent les valeurs des confessions religieuses que nous partageons comme le christianisme et l’Islam. A tout cela, ajouter nos héritages culturels comme ceux des pères fondateurs qui ont hissé le Dialogue, les concertations, la recherche du Consensus comme voies pour pérenniser les acquis de l’unité nationale retrouvée et des mutations qui s’imposent dans la vie des sociétés… »

Pour le Dr Adamou NDAM NJOYA, et pour être complet, cette démarche doit s’inscrire dans un travail scientifique qui doit se poursuivre :

« Il sera ainsi question d’esquisser les formules d’approche, les méthodes pour inculquer ces valeurs, l’éthique, pour qu’elles deviennent les fondements, l’éclairage, les dynamiques de la vie et des activités et des individualités et des institutions… ».

31 années après la Tripartite et au regard du contexte, marqué par le retour, la persistance et l’aggravation de nombreuses crises de nature aussi différentes que profondes et multiformes ;

Pour sortir du cycle de la violence, des blocages et dominations entretenus, des violations « officielles » car au vu de tous, des Droits de l’homme, du non-respect des lois, des injustices ciblées, de la précarité, du gâchis, des égoïsmes…

Plus que jamais, est d’actualité et pertinente, cette Voie que nous avons entreprise à l’Union Démocratique du Cameroun

 

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