UDC : MESSAGE DES VOEUX DE BONNE ANNÉE 2025

Citoyennes, Citoyens Camerounais,

Mes Chers Compatriotes,

A l’aune de la Nouvelle Année, qui s’ouvre, dont nous partageons les premières minutes, venant ensemble, comme chaque année, de rendre hommage à l’année qui s’achève, en l’occurrence la Grande Année de 2024,

C’est animée par un sentiment de vibrant privilège que je vous présente mes Vœux les Meilleurs pour 2025, une Année qui s’annonce plus grande encore:

En effet :

Chacun, chacune de nous en son for intérieur, aspirant à mieux ; Et,

Comme une Communauté, une Nation engagés dans un même destin, chaque nouvelle année symbolisant un pas toujours plus déterminant à poser pour la construction de notre Patrie Camerounaise ;

Mesdames et Messieurs

Le Cameroun République, en 2025 a un RDV Historique et Institutionnel :

L’Élection Présidentielle ; le Peuple souverain est appelé à élire son Président, l’Autorité chargée de diriger l’État du Cameroun. Le Chef de l’État ; celui qui doit, selon la Loi Fondamentale, Incarner l’Unité Nationale ; Définir la Politique de la Nation ; Veiller au Respect de la Constitution ; Assurer par son arbitrage le fonctionnement régulier des Pouvoirs Publics ; Celui-là qui est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la Continuité de l’État…Article 5 de la Constitution.

Mesurez-vous l’importance de ce qui nous attend en 2025 ?

Nous devons choisir celui entre les mains de qui nous allons confier notre

Souveraineté, notre Sort. Cette Élection sera le fait marquant de 2025, indubitablement.

Mes Chers Compatriotes,

En Citoyens, Patriotes, Républicains Démocrates, nous nous y sommes préparés, malgré toutes les entraves et embuches que posent sur notre chemin, les ennemis de la République – Chose Publique – leur option étant l’accaparement des Institutions

Républicaines à des fins égoïstes, aveuglés qu’ils sont par l’appât du Pouvoir pour le pouvoir, la domination, l’enrichissement illicite au détriment de l’État de Droit, le respect des Droits de l’Homme dont l’Égalité de tous en Droit et en Devoir.

Le premier de ces droit et devoir, étant pour nous les Républicains, le Vote : Les autorités chargées de diriger l’État tenant leurs pouvoirs par voie d’élection.

Le Vote est légal est secret : y participent tous les citoyens âgés d’au moins vingt ans.

RÉSOLUTION N° 1 : JE VOUS EXHORTE TOUS,  QUI AVEZ VINGT ANS AU MOINS ET PLUS VOIRE 100 ANS À VOUS RUER VERS LES COMMISSIONS EN CHARGE D’INSCRIPTION SUR LES LISTE ÉLECTORALES QUI OUVRENT DU 1ER JANVIER AU 31 AOÛT SELON LA LOI.

Avec la particularité que cette année, la probabilité est qu’avant le mois d’Août, le

Corps Électoral sera convoqué : Dès que le Corps Électoral est convoqué, la liste électorale est fermée. Tous les camerounais en capacité de voter avant la fin du mois de Janvier doivent se mobiliser pour s’enregistrer afin d’exercer leur Droit de Vote et choisir la personnalité qui va conduire les destinées du Cameroun pour les 7 ans à venir, comme la Constitution dispose.

Nous sommes conscients des difficultés des millions de Camerounais qui n’ont pas d’existence légale sans Acte de Naissance, sans possibilité d’avoir facilement la CNI : la Loi sur les Faits d’Enregistrement devra prouver son efficacité à l’épreuve des réalités du terrain.

Chers Compatriotes,

La Question Électorale sera donc au Début, au Centre, à la Fin et  au-delà de 2025,

Puisque, les Municipales, Législatives ont été renvoyées en 2026 ! De même logiquement les Régionales : Y a-t-il un sens de maintenir les Régionales en 2025 alors que les Municipales dont les élus constituent l’Électorat sont renvoyées en 2026 ?

Quelle légitimité auront ces Conseils Régionaux ?

Mesdames et Messieurs, si nous nous arrêtions un temps sur le Communiqué d’ELECAM ce 30 Décembre 2014 ?

Que nous inspirent les statistiques du rendu des listes électorales de 2024 ?

7 845 622 électeurs, dont 4 207 957 Hommes ; 3 637 665 Femmes ; 2 607 321 Jeunes ; 33 985 Personnes Handicapées.

D’abord, je veux croire que tous ceux des Camerounais qui ont été frustrés de n’avoir pas été inscrits sur les listes électorales lors de la campagne qui s’est fermée le 31 Août 2024 dernier, dont le nombre est estimé selon des sources à 120.000, seront établis dans leur droit dès le lancement du cycle d’inscription qui commence ce jour.

Autres interrogations : Combien de Camerounais sommes nous en fin 2024 ? Quid du dernier recensement ?

Pourquoi moins de Femmes et de Jeunes inscrits alors qu’ils représentent plus de 50% de la Population ?

Article 80 du Code Électoral : Au plus tard le 30 décembre, le DG des Élections rend

Publique la liste électorale nationale : les listes sont sectionnées par Commune ; nous sommes en droit pourtant selon la Loi électorale d’avoir un Liste Électorale Nationale ;

C’est ainsi que cela est dit : pour notre part, la visibilité de l’ensemble des inscrits au niveau national est une question de transparence et, les vues partielles actuelles ne semblent pas respecter les dispositions légales

Ceci est un cas d’incohérence comme bien d’autres cas, qui existent dans le Code

Électoral actuel, que nous avons relevé, puisque vous savez que depuis 2021, dans le cadre de la Plateforme des Partis Politiques et Société Civile Engagés pour la Réforme Participative et Consensuelle du Code Électorale, nous avons fait ressortir plusieurs dispositions désuètes, des vides juridiques du Code Électoral actuel, de nature à entacher les élections d’impartialités, de fraudes…

La Plateforme avec la participation d’une centaine de propositions des Partis

Politiques, OSC et Personnalités, a élaboré la mouture d’un Code Consensuel, comme l’exige les Instruments Juridiques relatifs aux Élections tant Régionaux qu’Internationaux, sans que ce travail inédit – véritable Perche de Salut- pour éviter les Violences Post-Électorales soit considéré à sa juste valeur :

Jusqu’aujourd’hui, Veille de l’Élection Capitale, rien n’est fait ! …Pourquoi continuer à prendre le risque des violences comme après l’Élection de 2018 ? En avons-nous besoin des crises au Cameroun ?

RÉSOLUTION N2 : NOUS ALLONS CONTINUER EN PATRIOTES, EN OPTANT

POUR DES MÉTHODES RÉPUBLICAINES D’ATTIRER L’ATTENTION DE TOUS

LES ACTEURS DU PROCESSUS ÉLECTORAL QUANT À L’URGENCE DE LA

MODIFICATION DU CODE ÉLECTORAL ACTUEL EN VUE DES ÉLECTIONS

JUSTES, LIBRES, TRANSPARENTES ;

12 années après l’adoption du Code Électoral actuel par un seul Parti Politique, la classe politique la plus représentative aujourd’hui qui a été mise à l’écart, à laquelle se joint la Société Civile, ensemble offrent ce consensus tant cherché en matière électorale ; Il faut être du coté de eux là dont on a évoqué l’esprit antirépublicain à l’entame, pour ne pas saisir la Perche Patriotique et éviter l’enlisement et la menace de la Paix :

En ma qualité de Porte-parole de la Plateforme pour le Réforme du Code Électoral, j’en appelle au Président de la République, d’enlever sa casquette de Président National du RDPC pour enfiler celle de Chef d’État tel que prescrit par la Constitution, incarnant l’Unité nationale pour que notre Parlement examine à la session de Mars 2025 prochain, ou à l’occasion d’une Session Extraordinaire, le Code Électoral.

Certes, nous continuons de penser qu’au regard des mutations sociopolitiques et culturelles, il aurait fallu revoir la Constitution du Cameroun, pour un véritable sursaut du Sentiment National ; Pour une Élection du Président de la République à deux tours; Pour un retour à la limitation du Mandat présidentiel à 5 ans renouvelables une seule fois ; Le Nombre des Députés à savoir 180 ne reflète plus la démographie en

2025 ; La majorité électorale à 18ans, car au Cameroun les jeunes sont pénalement responsables à cet âge : Pourquoi attendre 20 ans pour voter ?

Nous avons du pain sur la planche parce que les signes aujourd’hui hélas sont au rouge :

Tant au niveau de la Gouvernance Démocratique qu’au niveau des indicateurs Socioéconomiques

: Revenu par habitant ; Biens et Sécurité ; Salaire/Emploi… dont l’état des lieux est reflète le niveau de notre évolution ou encore de l’état des lieux du

Développement du Cameroun que seule l’Option assurément républicaine doit garantir dans la voie de l’Égalité.

Chers Compatriotes,

La Décentralisation affirmée dans la Constitution est pour promouvoir le

Développement Durable, le Développement Local ;

En rapprochant les populations des instances de prise de décisions au niveau local, ce à travers les CTD que sont les Communes et les Régions, il est question de leur participation qui va garantir leur adhésion à la définition et à l’application des politiques dans tous les domaines de la vie nécessaire à leur épanouissement.

Si nous voulons garder l’Éthique de Construction Nationale qui nous oblige, nous saluons les dernières avancées avec notamment la promulgation de la Loi sur la

Fiscalité locale en attendant de juger le Macon au pied du Mur, au regard des défis énormes dont font face les CTD et les Élus et les Exécutifs locaux du fait des

Compétences qui ont été transférées sans à valeur égale, les moyens humains, matériels, financiers ;

29 ans en 2025 après son que la Constitution de 1996 l’ait consacrée en tenant compte des Résolutions de la Tripartite en 1991, la Décentralisation piétine.

C’est le Développement local qui en pâtit ; Il faut encore que l’on constate avec effroi des comportements inadmissibles de nature à remettre en cause l’Harmonie, la Cohésion et la Paix qu’ont choisi de cultiver certains responsables, en déni de la Loi qui impose le respect de la légitimité des représentants choisis par les Populations à travers des élections âprement emportées ; ces brebis galeuses du Système se croient dans la Cour du Roi Pétaud où la Loi, l’Ordre sont absents, l’Entente impossible car il est question de dictature ; de refus du Dialogue, de la Concertation, du Consensus pour avancer durablement.

Chers Compatriotes

C’est très grave quand, après 35 années de retour au Multipartisme au Cameroun, le

Groupe des Conseillers Régionaux Délégués du Noun au Conseil Régional, la seule – anormalement -Assemblée Consultative locale d’expression démocratique plurielle, se retrouve discriminé, comme payant le prix d’avoir un son de cloche différent à celui de la majorité !

Combien de fois le répéter ? C’est dangereux pour la construction nationale quand on se rend compte que les intérêts égoïstes de politique politicienne et partisane ont cours, au détriment du respect du choix des populations ; de la légitimité et de la légalité, de l’intérêt public le pire étant que l’impunité devenant la règle, les autorités chargée du veiller au respect de la légalité sont même devenues « situées » ; incapables de discernement, frappés d’inertie, les Cours du Roi Pétaud semblent se multiplier, et prendre de l’espace ; les « royaumes » véritables nids de violation des droits de l’homme, reprennent du poil de la bête en sapant l’ordre républicain et démocratique affirmés par la Constitution ;

– Aucun Républicain ne saurait ni comprendre ni accepter que parce qu’ils sont

« UDC » et non « RDPC » les 17 Conseillers Régionaux Délégués de l’Ouest ne soient ni consultés, ni considérés au prorata de leur nombre et que les Décisions et les Projets arrêtés au Conseil Régional de l’Ouest soient ceux des 3

représentants du Commandement traditionnel, parce que RDPC ( ils le

déclarent eux-mêmes sans ambages) ?

– Article 2 al 3 Les CTD sont d’égale  dignité : Aucune CT ne peut établir ou exercer de tutelle sur une autre :

Aucun Républicain ne saurait comprendre ni accepter que par Deux fois un

Chef d’Exécutif Régional se substitue à un Maire dans une Commune, pour se prêter à des Discours de bienvenues à l’occasion des Cérémonies Officielles aux yeux de tous, sous le courroux des populations ne comprenant pas ce qui se passe, ni pourquoi leur Maire est mis de côté…

RÉSOLUTION N°3 : sauver la république menacée :

Appel lancé aux Compatriotes Républicains, Démocrates, Citoyens Patriotes pour LE

Cameroun par nous tous et pour nous tous, pour le partage sur la base éthique de la richesse nationale en respect de la contribution de chacun et de tous, en respect du sentiment national au détriment du tribalisme et replis identitaires ;

Appel lancé aux Compatriotes Républicains Démocrates Citoyens Patriotes pour

repenser/reformer nos Institutions traditionnelles dans l’Afrique et le Cameroun

Modernes et Républicains.

Appel lancé aux Compatriotes Républicains Démocrates Citoyens Patriotes pour le

Respect de l’Article 1er Al 2 de la Constitution : La République Reconnait et Protège les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques, aux droits de l’Homme et à la Loi ;

Mes chers compatriotes, citoyennes et citoyens,

Au plan sécuritaire, nos vaillantes Forces de Défense et de sécurité sont sollicitées sur plusieurs fronts où elles donnent la réplique à la dimension attendue en fonction des moyens mis à leurs dispositions. Dans l’Extrême-Nord de notre Triangle National,

Afrique en miniature, les exactions de Boko Haram semblent s’estomper, croisons les doigts en restant vigilants;

Le concept Armée-Nation implémentée dans la conduite des opérations avec la mise sur pied des Comités de vigilance, montre à suffisance qu’étant unis, nous sommes une Nation très forte et pouvons vaincre l’ennemi ;

Malheureusement, dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (NOSO), la situation est toute autre. La Position que le Dr Adamou NDAM NJOYA notre Mentor avait préconisée depuis 2016 reste la nôtre, et n’aura pas perdu de sa pertinence : On ne peut pas venir à bout d’une Crise Politique interne par les Armes. Le Cameroun est en Guerre contre les Camerounais : En arriver là est un Échec qu’il faut avoir l’Humilité de reconnaitre d’abord et de demander Pardon aux Camerounais. Le macabre bilan sur le terrain dit toute la peine du Régime en place au Cameroun à construire la Paix en continuant d’ignorer les enseignements des Pères fondateurs du Cameroun pour qui le Dialogue,

Concertation et Consensus devaient être les voies de prise de décision pour toutes les préoccupations d’Ordre National et d’Intérêt Public.

Je vais expliciter mes propos, en me référant aux résolutions des dernières Journées

Républicaines de Réflexion et d’Échange (JRRE) le 13 Novembre dernier en Souvenir de l’Arbre de la Paix remis au Dr Adamou NDAM NJOYA en 1991 par Madame Julienne KEUTCHA :

Des débats entre les acteurs qui avaient participé d’une part à la Tripartite de 1991 et d’autre part, au Grand Dialogue de 2019, nous avons tiré des leçons sur ce qui semble évident comme causes explicatives des résultats mitigés des Assises du Grand Dialogue National en 2019.

Si les deux instances TRIPARTITE ET GDN ont été convoquées pour résoudre des crises politiques, il se trouve que le Gouvernement lors du GDN a unilatéralement décidé seul, selon son Agenda, des acteurs à inviter, a imposé un Ordre du Jour pour tirer des résolutions qui étaient siennes au cours du Grand Dialogue. Il en était allé autrement lors de la Tripartite. Le Gouvernement avait en face les Partis politiques de l’Opposition et la Société Civile qui étaient tous d’accord de se retrouver ; l’ordre du jour que voulait imposer le Gouvernement a été complété par les points ajoutés par les

Partis politiques de l’opposition ; C’est pourquoi, à la sortie de ces JRRE en Novembre dernier, tous sont unanimes qu’il faut poursuivre et c’est la seule voie pour éviter le pire, avec le Dialogue en invitant les vrais acteurs quand il y a Crise ; se concerter pour arrêter ensemble les points à mettre sur la table…

Nous sommes allés chercher plus loin encore, lors de la Conférence de la Réunification en 1961, et pensons fortement qu’il faille retourner selon l’Esprit ou la Lettre, à Foumban où s’est tenue la Conférence en 1961 sur la Réunification, en jetant les bases de la forme Fédérale de l’État du Cameroun. Il est dit qu’il fallait un Foumban 2. Déjà que s’était-il passé ? Une fois les lampions éteints en 1961 à Foumban ? Et A Yaoundé ?

Toutes les aspirations avaient-elles été fidèlement remontées ? Quid de l’application ? Entre 1961 et 1972 que s’était-il passé ?

Citoyennes, citoyens,

Mes chers compatriotes;

Sur le plan social, notre pays fait face désormais à une montée préoccupante de la

violence et du grand banditisme. Le taux de féminicides dans nos cités dépasse tous les entendements. Des nombreuses familles à travers le territoire national expérimentent douloureusement cette tragédie nouvelle: le meurtre de sang-froid a débordé le coin de la rue pour entrer dans la maison, dans la chambre ; Cette violence rampante a fait son lit et interpelle notre conscience collective.

Notre vie sociale est aussi gangrenée par le phénomène de grand banditisme, de braquage en masse des populations ciblées dans nos cités en désarroi, sous la psychose des jeunes gens manifestement sous l’emprise des stupéfiants. Tout ceci est une menace sérieuse à la vie paisible et sereine de nos populations. Il y a lieu d’interpeler au plus haut niveau les autorités en charge de nos brigades de Forces de Maintien de l’Ordre : surtout pour plus de modernité dans les moyens déployés lors des enquêtes, les prélèvements, la biométrie servant à l’identification avec des Kits adaptés pour la Police Judiciaire : Les Camerounais ont soif des enquêtes qui aboutissent. Les camerounais ont soif d’une Police Judicaire qui démontre son savoir-faire par la protection des citoyens ; et non pour les interrogations et actes d’intimidations ou de renseignements dépassés.

Les Députés, Maires du Syndicat des Communes du Noun, Élus locaux et Régionaux organisent depuis 18 ans chaque 21 Décembre, Une Rencontre Interreligieuse de la

Paix en Partage. A l’occasion, les Catholiques, Protestants et Musulmans sont invités à prêcher la Paix, pour dévoyer la Violence, l’Intolérance, le non-respect de la dignité humaine devenant la norme :

Quelle n’aura pas été notre surprise et notre d’apprendre qu’un des Pasteurs invité en bonne et due forme par le Syndicat des Communes du Noun a été convoqué par un OPJ de la DGSN, qu’il a été entendu, pour incitation des populations contre l’État ; Pour

Mémoire, le Texte de Méditation très suivi par l’assistance ce jour était I Rois 12/1/6 !

Quelle abomination !

Déjà c’est manquer de respect aux autorités que sont les Élus qui invitent les Ministres de cultes et Communautés ; Avant d’aller pour convoquer le Pasteur, n’aurait-il pas mieux valu de se rapprocher du Syndicat ? des Maires ? A moins que parce que Maires

« UDC », ils soient dors et déjà classés et traités Persona non grata comme au Conseil

Régional dans une République accaparée par un Système fonctionnant en vase clos ?

Nous n’allons pas laisser cette affaire sans suivre, car c’est encore un absurdité, une incongruité qui ne respecte pas les droits fondamentaux de l’Homme : liberté, d’opinion, d’expression, de réunion… Il y a mieux à surveiller Mesdames et Messieurs des renseignements quand vous êtes là, présentez-vous et demandez nous ce que vous ne comprenez pas ; C’est beaucoup mieux que de laisser votre imagination gérer la vie des Camerounais ;

Cette espèce de dérive nous rappelle l’Affaire MINAT contre REDHAC : ces espèces de Chasse aux Sorcières, ces décisions à têtes chercheuses, toujours dirigées vers ceux dont le discours ne va pas dans le sens voulu par la machinerie du régime en place, véritable rouleau compresseur, faisant état d’un fanatisme qui cache un état de trouble d’un Système comme en perte de ses repères et condamné a être sur la défensive ;

Tous les ingrédients n’augurant pas la Prospérité dont le Cameroun a besoin : Rien ne peut prospérer quand on perd confiance en soi et d’avec la Communauté nationale dont on s’est déconnecté ;

Relevons aussi, dans le cadre de ce que nous avons traversé en 2024, quelques évènements marquant sur le Plan Local :

  • Éboulement de la Falaise de Dschang Le SYCONOUN s’y est rendu, a assisté

quelques familles victimes ; Des corps restés sous les décombres ( environ 12 selon le communiqué du Préfet de la Menoua, aucune suite, ni action du gouvernement ; aucune Prière œcuménique, Aucune descente d’une délégation gouvernementale; L’inaction du Conseil Régional de l’Ouest achève le tableau sombre des Dirigeants véritables Monstres cyniques et Insensibles ; la vie d’un être humain ne compte plus pour eux : Quel leur reste il ? Sommes tenter de nous demander.

L’UDC a proposé la construction d’une stèle à l’endroit de la catastrophe.

  • Où en sommes-nous avec la voie de contournement, pour rétablir la liaison

Dschang – Santchou.

  • Des Suites réservées à l’inondation de Fokoué ?
  • Nous relevons pour le déplorer les insuffisances du REDEO 2024 tirant ses origines de l’Organisation de la Première édition dont le rendu n’a pas fait l’objet de présentation en Plenière en Session aux Conseillers Régionaux
  • L’accentuation des litiges fonciers, qui occupent d’ailleurs le gros des affaires pendantes devant nos tribunaux : La Réforme Foncière est attendue, Les

Administrations en charge doivent être diligentes et respectueuses de la légalité.

  • De l’année 2024 qui s’achève, les résultats scolaires ont été des plus médiocres particulièrement au Baccalauréat: 37% de réussite, le pire depuis 20 ans. S’il faut intégrer le tour de vis salutaire et Test de vérité du Ministre des Enseignements

Secondaires qui a décidé l’admission à partir de 10/20, pour comprendre en partie ce résultat, IL Y A DE LA RESPONSABILITÉ DES ÉLÈVES ET DES

PARENTS DES ENSEIGNANTS;

Si l’enseignement relève de L’École, L’Éducation est tributaire des parents, de la

Maison. Un élève sans éducation parentale ne saurait s’en sortir.

  • Toujours au chapitre du social, le cadre de vie de nos populations se dégrade au fil des années. Les déchets ménagers trainent à ciel ouvert dans nos rues ; les populations attendent des services de la Voirie municipale, ces derniers sont dépassés par la croissance démographique galopante et le système Urbain inappropriés à disposition : L’environnement devient des espaces microbiens

Nous demandons trop à Mère Nature ; Effet de serre/Changement

Climatique…

  • Les inondations dans le Grand Nord, toujours marquées par la faible assistance de l’État du Cameroun nous impose une Stratégie Nouvelle de prévention, d’assistance et prise en charge psychologique pour tout type de catastrophe au

Cameroun.

  • Le rationnement en eau et en électricité est devenu une sérieuse préoccupation pour nos populations. Les Administrations responsables de ces secteurs vitaux, devraient être plus diligents dans la réponse à apporter aux attentes en considérant que l’eau et l’énergie sont indispensables à la vie.

En attendant l’Energie Verte, les solutions  photovoltaïques ;

Mes chers compatriotes,

Au plan économique, à l’heure où la récession frappe à la porte des Nations à travers le monde, notre Pays a pourtant tout le POTENTIEL qu’il faut : Pardon j’avais juré de ne plus parler de « Potentiel » car NOUS AVONS EU ASSEZ DE TEMPS POUR, 65

ANS APRÈS LES INDÉPENDANCES, TRANSFORMER LE POTENTIEL EN

ACTIONS CONCRÈTES DONC EN RICHESSES.

LA COREE DU SUD ÉTAIT AU NIVEAU SINON UN PEU MOINS DE

DEVELOPPEMENT QUE LE CAMEROUN DANS LES ANNEES 1960 : Il y a un fossé qui nous sépare aujourd’hui…La différence s’est jouée dans la gestion, la

Gouvernance, la construction nationale, l’Éthique, le respect des valeurs.

La politique de l’Import Substitution est incontournable pour cesser d’importer ce que nous pouvons produire sur place. Notre sol et notre Sous-sol sont riches ; Nos

Populations dynamiques à travers le Territoire national, n’attendant qu’un petit coup de pouce pour se lancer dans la besogne. Notons qu’il n’y a pas longtemps, le

Cameroun importait massivement le poulet de chair. C’est donc bien possible de renverser la situation, en ce qui concerne le poisson, le blé et pourquoi pas le riz?

L’Import-Substitution ne doit pas être un vain mot.

Aussi, le train de vie du Gouvernement doit se soumette à une discipline réduction budgétaire : Le Budget de l’État en 2025, ne consacre que 33,5% au Budget d’Investissement Public (BIP). Or la SND30 prescrit 40%. Depuis 2020, ce Bip peine à atteindre les 30%.

C’est dire que le fonctionnement de l’État reste coûteux. Il faut inverser la tendance en faisant montre de modestie ;Comment comprendre qu’en 2025, à l’heure d’une Politique qu’il a voulu d’imposition tous azimuts, le Gouvernement entende continuer de mener une vie dispendieuse à outrance ? En effet, ce n’est désormais un secret pour personne. La pression fiscale va connaître un pic jamais atteint dans notre pays en 2025. Alors qu’on redoutait une flambée des prix du carburant à la pompe dans les mois à venir, le Ministre des

Finances a rassuré l’opinion publique qu’il n’en est rien. Le contraire aurait été suicidaire ; dans un tel contexte les prix doivent plutôt être stabilisés et maitrisés pour éviter le pire.

Par ailleurs, le dernier Sommet des Chefs d’État de la CEMAC tenu à Yaoundé au mois de Décembre 2024 finissant, a exposé à travers les résolutions prises, la fragilité et la précarité de notre Communauté Économique et Monétaire. Nos dirigeants résistent tant bien que mal en essayant d’appliquer les différents plans qui s’avèrent un échec dans plusieurs pays et laissent entrevoir une seconde et odieuse dévaluation du Fcfa qui pourrait conduire à la faillite communautaire, du moment où la cessation de paiement se conjugue déjà au mode indicatif dans certains Pays de la Communauté.

Que va et peut faire le Cameroun dans un tel contexte?

Il est temps de ne pas occulter les débats sur les questions qui engagent l’émergence du pays.

Mes chers compatriotes,

Sur le plan international, nous constatons que la géopolitique mondiale est en plein chamboulement et l’affirmation de puissance de certains États se précise de plus en plus. Sur le continent, la guerre civile oubliée du Soudan cause une crise humanitaire sans précédent, menaçant la stabilité des États voisins. La Communauté Internationale a-t-elle les moyens de s’y pencher avec tous les autres fronts ?

  • Chute de Bachar El-Assad en Syrie : lâché par ses soutiens russe et iranien, le régime syrien s’est écroulé.
  • Embrasement de la Guerre au Moyen-Orient s’étend

Le conflit entre Israël et le Hamas : Au contraire, il s’est étendu sur toute la région.

Liban Syrie…

  • Quelles leçons tirer de l’élection de Donald Trump aux États-Unis

Plusieurs Élections ont eu lieu en 2024 un peu partout dans le monde.

  • Escalade dangereuse de la Guerre en Ukraine

En bref, en Afrique,

  • En Janvier, le Burkina Faso, le Mali et le Niger annoncent, dans un

Communiqué Conjoint, se retirer avec effet immédiat de la Communauté

Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les trois pays ont un point commun : ils sont tous dirigés par des régimes militaires qui ont pris le pouvoir par la force ;

  • On peut se féliciter des avancées démocratiques qui prennent corps dans certains pays à l’exemple du Nigeria voisin, du Ghana ou du Sénégal ; Par ailleurs, en matière de sécurité, la fin du dispositif G5 Sahel a été récemment acté avec le départ de la présence militaire française du Tchad et sa menace de se retirer de la Force Multilatérale Mixe (FMM). C’est le lieu d’encourager notre pays à garder de bonnes relations avec cette Nation Sœur et Amie qu’est le Tchad ;

Voilà Chers Compatriotes,

Ce que nous avons pensé partager avec vous pendant ce Grand Passage à 2025.

Bonne et Heureuse année 2025.

HAPPY NEW YEAR

POKET LUM FE

Je vous remercie.

Hon. TOMAINO NDAM NJOYA

Maire de Foumban

Président du Syndicat des Communes du Noun

Porte-Parole des Conseillers Régionaux Délégués du Noun

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
3 × 16 =