Le 26 Janvier 2022, le Ministre Paul Atanga Nji a accordé une audience à un collège des chefs traditionnels du Ndé, conduit par SM Nji Monluh Seidou Pokam, le « monarque » de Bangangté.

Selon certaines sources proches de  SM Nji Monluh Seidou Pokam, cette audience n’a aucun lien direct  avec la requête des notables de la cour royale Balengou, rendue public le 24 Janvier 2022 et qui serait soumise à l’attention du Ministre de l’Administration Territoriale, le jour d’avant. Toujours est il qu’elle apporte de la lumière sur l’évolution de cette affaire qui tient le département du Ndé en haleine depuis quelques semaines.

Lire la communication royale qui a sanctionné la rencontre entre le MINAT et quelques chefs traditionnels du Ndé. Il apparait tout de même  comme une réaction  à la requête des notables Balengou.

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REQUETE DES NOTABLES BALENGOU

Cette réaction explicative et  justificative   au message – fax du MINAT est scindée en 4 parties; allant de la désignation du nouveau chef, à son arrestation en passant par des contentieux et les respects des us et coutumes. En substance, les notables retracent le processus qui a conduit à l’arrestation du prince Elvis Nguemeni Happy, non sans féliciter le préfet du Ndé sur qui pèsent quelques griefs portés par le chef Bangagnté SM Nji Monluh Seidou Pokam . En sus, la partie Balengou essaye de démontrer avec témoins dont 3 élites et 3 chefs  du département du Ndé, que le chef Bangangté n’est ni de près ni de loin impliqué dans l’opération successorale du chef Balengou. Jusque là, aucun élément devant permettre aux non initiés de croire que le Nfen des Bangangté a tort.

Les parties devront  désormais attendre la sentence du « juge » le Ministre Paul Atanga Nji

© Alexis YANGOUA