Chefferies solaires au Cameroun : en marge de J.O paris 2024, le RIPREM annonce la phase 2 pour janvier 2025

Le Réseau international des Princesses et Reines-mères, s’engage à lancer dès janvier 2025, la phase 2 du projet d’électrification solaire des chefferies traditionnelles du Ndé (région de l’Ouest). La Soirée Gastronomique Camerounaise organisée ce 27 Juillet 2024 à Paris en Marge des jeux Olympiques a permis à Célestine Ketcha Courtes, de lancer un appel à générosité pour une moisson de 373 750 000 francs soit près de 570 000 euros.

En marge des jeux olympiques Paris 2024,  l’antenne Europe du Réseau international des princesses et reines-mères (RIPREM), a organisé  Le samedi 27 juillet 2024   une soirée Gastronomique exceptionnelle présidée par la reine-mère Célestine Ketcha Courtès, présidente exécutive du Riprem et par ailleurs ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) du Cameroun, permettant à ces centaines d’invités de  déguster à volonté les mets des 4 aires culturelles du Cameroun dans la salle 2 de la Maison des arts. 1, Place Jane-Rhodes 92350 Le Plessis-Robinson en France. Une soirée qui à connu la présence des invités de marque au Rang desquels, le Ministre Camerounais du Travail, le Président du Comité National Olympique du Cameroun, les responsables de la Mairie de Paris, DA Planète et de nombreuses entreprises du MEDEF.

En plus des plats typiques du Cameroun, Cette  soirée Gastronomique Camerounaise a permis  d’admirer à travers un défilé de mode made in Cameroun, des belles expressions de nos tenues et tissus Ndop, le Toguetc, les richesses culturelles, artistiques et les opportunités que regorgent  le Pays de Paul Biya. Une initiatives qui a connu le soutien des chefs traditionnels, avec en bonne place le chef supérieur Bandounga personnellement  présent, et des  Camerounais venant  des Etats-Unis, de la Belgique, de Londres ou et d’ailleurs.

Bonne moisson…

Au cours de cette soirée, le bilan de la phase 1 du projet Chefferie solaire des chefferies du Ndé a été présenté. Dans son intervention le Chef supérieur Badounga, un des bénéficiaires cette phase 1,  a laissé comprendre l’impact positif de ce projet dans le processus de développement des zones rurales, la satisfaction et le soulagement des populations dans les 5 chefferies traditionnelles du département du Ndé déjà installées. « il s’agit d’un programme qui apporte un impact visible et immédiat dans le bien-être des populations. Je peux vous assurer dans les 5 groupements ayant déjà bénéficié de ce projet, mes pairs et moi avons noté de façon remarquable l’amélioration des conditions de vie » a t-il déclaré, avant d’exprimer son vœux de voir ce projet s’étendre dans l’ensemble des chefferies.

A la suite de ce rapport satisfaisant de la Phase 1, l’ingénieur George Dogmo chef des travaux, a procédé à la présentation de la phase 2 du projet prévu pour les 08 autres chefferies. Prenant la parole la Reine-mère Menchiargrup Célestine Ketcha Courtès, a immédiatement lancé une levée de fond, en vue de la mobilisation d’une somme de 373 750 000 francs pouvant permettre l’exécution de la phase 2 dès Janvier 2025 dans les 08 autres Chefferies supérieures.  Une sollicitation qui a trouvé échos favorable auprès des partenaires, des invités spéciaux, et des Camerounais de la diaspora qui ont compris l’urgence qu’il y a de moderniser les chefferies traditionnelles, sièges du pouvoir ancestral et de la préservation de la culture.

Janvier 2025…

Le projet « Chefferies solaires dans le Ndé » porté par les dynamiques membres du RIPREM vise à promouvoir la protection de la nature et la lutte contre le réchauffement climatique, l’amélioration optimale des conditions de vie des populations dans les chefferies et l’accès à l’énergie, la réduction du taux d’échec dû au manque de l’électricité.  Au terme de cette opération réussie les Chefferies de Batchingou, Bahouoc, Bangang-fokam, Bagnoun, Bakong, Bangoua, Balengou et Bamahaconaitront une autonomie en électricité grâce au système solaire avec des centrales photovoltaïques, comme Bangangté, Bamena, Badounga, Bangoulap et Bazou.

Créé en marge du 1er Congrès mondial des fils et filles Bangangté en 2017, le RIPREM, opérationnel depuis 2019, est représenté dans plusieurs pays. Portée par des reines-mères et princesses, l’association dont le siège est à Bangangté contribue, aux côtés du gouvernement, à la protection de la nature, à la lutte contre le réchauffement climatique, à la promotion de l’égalité genre, à l’émancipation de la femme et de la jeune fille et au développement des zones rurales. Bref, les initiatives du RIPREM sont axées sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Accord de Paris sur le Climat dont le président Paul Biya a été l’un des premiers dirigeants à signer.

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