Plus 200 meilleurs élèves des écoles de l’arrondissement de Galim et étudiants des Bamboutos ont été primés. 300 transporteurs par motos ont reçu leurs permis de conduire.
Par ce que l’année scolaire et académique écoulée a été spéciale autant que l’édition 2020 avec la prise en compte des motos -taximen, l’excellence scolaire et universitaire a pris la dénomination de « Spéciale excellence scolaire et universitaire 2020 ». En a décidé, Elie Saker Tshouongang, le promoteur de cette célébration des meilleurs élèves et étudiants des Bamboutos, initiée en 2017. Elle n’aurait pas pu se tenir compte tenu du contexte économique mais, par ce que la promesse avait été faite lors de l’édition 2019, il n’a pas lésiné sur les moyens pour la leur offrir, a martelé le donateur avant de repréciser le sens de son projet « L’excellence scolaire et universitaire est la manifestation d’une volonté qui consiste à primer chaque année tous nos meilleurs élèves, chacun dans son domaine qu’il a choisi, sans distinction de couleur politique, de sexe, de village, de tribu, de race ni de lieu de naissance. Il suffit d’être élève dans un lycée, collège ou école dans le département des Bamboutos pour être en course excepté les doctorants ».
Le 19 septembre 2020, la place de fêtes de Galim a pour la 4ème fois vibré au rythme de ce rendez – vous très attendu aussi bien par les bénéficiaires que par le promoteur qui en a fait un devoir. Comme par le passé, le parrainage du préfet du département des Bamboutos a été effectif à travers l’adjoint préfectoral. Ainsi, pour cette édition, ont été primés : 50 étudiants inscrits en Thèse de Doctorat/PHD dans les Ecoles Doctorales du Cameroun et originaires du Département des Bamboutos ; 100 Lauréats, élèves ayant obtenu le Baccalauréat avec une mention d’au moins « Assez Bien », issus des différents Lycées et Collèges du département des Bamboutos ; 30 Lauréats, élèves ayant obtenu le BEPC/CAP et équivalents avec une mention d’au moins « Assez Bien », issus des différents Lycées et Collèges de l’Arrondissement de Galim ; 30 Lauréats, élèves ayant obtenu le CEP et équivalents et le concours d’entrée en 6ème ou 1ère année technique avec une moyenne supérieure ou égale à 12/20, issus des différents établissements de l’éducation de base de l’Arrondissement de Galim.
« Papa Saker, les bourses que nous recevons aujourd’hui constitue la manifestation la plus visible de votre humanisme. Comme vous aimez bien à le dire, votre volonté est de promouvoir l’éducation dans l’arrondissement de Galim et dans les Bamboutos et de léguer à notre nation une jeunesse bien formée, apte à relever les défis du développement » porte parole des lauréats.
Cette édition s’est tenue avant la proclamation des résultats de probatoire, il était donc judicieux que cette catégorie ne soit pas prise en compte. Ainsi, l’enveloppe de chaque étudiant a été revue à la hausse ; passant de 50 000 à 75 000 francs Cfa alors, que celle des élèves oscillait entre 30 000 et 50 000 Francs cfa. L’innovation apportée à l’excellence scolaire et universitaire Galim et qui lui a valu ce caractère spécial, c’est bien l’invite à l’excellence adressée aux transporteurs par motos de la municipalité de Galim à travers la remise de permis de conduire « catégorie », à la suite d’une formation accélérée de 300 d’entre – eux. Elie Saker Tshouongang le donateur et par ailleurs maire de la commune Galim les a prévenus « Aux récipiendaires motos -taximen, nous vous demandons juste d’être des modèles de conduite sur nos routes. Prêchez par l’exemple afin d’éviter des accidents. Si vous roulez sans faire des accidents, vous nous encouragez davantage à nous investir à former et à payer les frais d’obtention de permis de conduire pour des autres qui sont en attente. Mais au contraire, si vous roulez en multipliant des accidents, vous serez en train de faire du mal à ceux – là. D’ailleurs rappelez – vous, si vous faites un ou deux accidents, nous ferons tout pour vous retirer votre permis sans aucune forme de procès »
Avec sa verve habituelle, le Maire Elie Saker a félicité les bénéficiaires non sans attirer leur attention sur le choix des filières, condition première pour leur insertion facile dans le monde de travail et pour l’émergence des Bamboutos « On ne peut devenir riche en comptant sur un salaire. Quel que soit son volume. Je me dois de le dire à ces enfants. Il n’y a que des entrepreneurs indépendants qui deviennent riches et qui sortent du lot et le département des Bamboutos en a besoin ». Par ce que le mal est consubstantiel au bien, l’organisation de cet événement à connu quelques entraves semées par certains esprits rétrogrades. « Nous ne comprenons pas pourquoi des esprits malveillants et cyniques ont dérobé et saboté certaines banderoles affichées à l’occasion de cet événement à l’effet de mobiliser les parents et les enfants afin que nul n’en ignore » a dénoncé le promoteur.
Heureusement, ils sont bien nombreux aussi parmi les élites qui apprécient et soutiennent l’initiative de Elie Saker Tshouongang ; car investir annuellement des dizaines de millions f cfa pour encourager la jeunesse scolaire et estudiantine n’est pas le réflexe le mieux partagé même chez certains hommes et femmes nantis. « L’accompagnement que vous faites à l’endroit de la jeunesse des Bamboutos, entre en droite ligne avec les idéaux de notre grand parti et de son président national SE Paul Biya qui, depuis belle lurette, fait de l’éducation l’une de ses priorités majeures», « Vous qui au quotidien, avez le souci du bien – être de vos populations en général, et vos enfants en particulier, nous vous exhortons à aller de l’avant afin que Galim surfe sur la vague du développement et de la prospérité ». Les reconnaissances de Christophe Meno, 1er adjoint au maire de Galim et de l’adjoint préfectoral des Bamboutos. Un coup de maître pour le comité d’organisation présidé par Daniel Pekouanko.
© Alexis YANGOUA