L’Union Démocratique du Cameroun a appris avec déception et consternation, l’arrestation et l’extradition avec voie de fait, de Libreville au Gabon à Yaoundé au
Cameroun, de Monsieur Steeve AKAM, dit Ramon Cotta, ainsi que l’arrestation et la déportation de Douala à Yaoundé quelques jours plus tard, de Monsieur Junior
NGOMBE, dit Junior G32, Jeune influenceur âgé de 20 ans;
Des informations concordantes, ces deux compatriotes seraient gardés au Secrétariat d’État à la Défense -SED- à Yaoundé : leur activisme sur les Réseaux Sociaux, se caractérisant par l’expression tout haut d’un ras-le-bol des errements et abus du Régime au Pouvoir semblant être le mobile de cette « Prise ».
L’UDC vient rappeler au Pouvoir en place que la Nation camerounaise attend de lui, de plutôt s’en prendre à ceux, en son sein qui minent le bon fonctionnement des Institutions Républicaines, perturbent les populations, par leurs déviances et déni des responsabilités liées à leurs fonctions et privilèges ; ceux et celles-là qui excellent plutôt dans la profanation des droits inaliénables, dans la mal gouvernance, et qui véhiculent le mal-être, le mal-vivre profonds, les discours haineux, alimentant ces coups de gueule-colères.
Plutôt que de retourner le couteau dans la plaie, de faire le guet « sur tout ce qui bouge », de détourner les moyens d’État à leur disposition pour torturer et enchainer les pauvres âmes épris de liberté ;
En lui rappelant son devoir qui est de redonner l’espoir citoyen, de trouver des solutions appropriées aux nombreux besoins élémentaires des populations camerounaises, pour la décence et la qualité de leur vie, le Bonheur de Tous et de
Chacun, la Paix dans les Cœurs.
En condamnant ces arrestations et détentions abusives de plus, sonnettes d’alarme vers une espèce de tentative de légitimation de la violence politique au Cameroun,
L’Union Démocratique du Cameroun -UDC- :
- Interpelle le Système en place, quant au strict respect de notre Constitution,
Loi fondamentale qui affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte des Nations Unies, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et des Citoyens ; Les Lois de Décembre 1990 qui reconnaissent et garantissent entre autres, les libertés d’Opinion et d’Expression.
- Demande au Gouvernement de libérer purement et simplement, immédiatement et inconditionnellement Monsieur Steeve AKAM et Monsieur Junior NGOMBE ainsi que, comme nous le demandons depuis, ceux des citoyens arrêtés et détenus dans les mêmes conditions, notamment dans le cadre des marches pacifiques de Septembre 2020 ;
- Demande au Régime au Pouvoir d’arrêter tout Plan d’intimidation voire de musellement, ou d’atteinte au Droit d’Aller et Venir, de Libre Circulation sur le Territoire camerounais, tel qu’il ressort de l’Arrêté illégal du Préfet du Mfoundi pris le 16 Juillet 2024, qu’invraisemblablement à date, le Ministère public, « Brigadier de la République » n’a encore, ni remis en cause, ni attaqué ; Cet Acte maladroit, étalant toute une incurie et révélateur de l’état d’esprit de ceux qui nous gouvernent, dont il revenait évidemment aussitôt à la hiérarchie du Préfet de l’instruire de le retirer.
- Invite la population, à ne point céder à ces manipulations d’un autre temps, de rester concentrée et fortement mobilisée dans la dynamique de l’intensification des inscriptions sur les listes électorales pour les 32 jours restants de la période des inscriptions 2024.
Fait à Yaoundé, le 29 Juillet 2024
TOMAINO NDAM NJOYA
« La Grande prise de conscience des camerounais : Base des mutations fortes irréversibles sur le chemin de la Démocratie » Dr Adamou Ndam Njoya
