Echanger avec les autorités du département de Dja et Lobo et Sangmelima, réconforter les commerçants victimes des incidents du 24 Mai 2023 et adresser les condoléances du parti à la famille du jeune dont le décès des suites de maladie a été le déclencheur des troubles à la limite d’un conflit intercommunautaire .C’est le mobile de la mission commise le 02 Juin 2023 à Sangmelima par L’honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, Président du Syndicat des Communes du Noun (SYCONOUN) et Président National de l’UDC.
Les honorables Mbouangouore Mongwat Rainatou, Adamou Koupit, Aïcha Clarisse Tankoua Peyou et les maires Ibrahim Koutaptou de Koutaba, Ibrahim Ndapeyouene de Malantouen, le Conseiller Régional Amidou Nyap Moumemi ; Ainsi était constituée la délégation de l’UDC conduite par l’Hon Ndam, secrétaire au bureau de l’Assemblée Nationale. Respectueux des valeurs républicaines et de ceux qui l’incarnent, les élus du parti du Dr Adamou Ndam Njoya ont entamé leur mission par une visite de courtoisie au préfet. En l’absence du patron des lieux, ils ont été reçus par le 1er Adjoint préfectoral. Mais, le préfet leur accordera une audience, après qu’il soit rentré d’une visite de travail dans une localité du ressort de son territoire de commandement. Il ressort de leurs échanges que le problème survenu le 24 Mai 2023 et qui aurait été extrapolé par certains acteurs politiques locaux, ne saurait être qualifié de conflit communautaire. Tout est parti d’un fait de soupçon de complicité de meurtre sans réel fondement pour des incompréhensions, dont certains jeunes très minoritaires, s’en sont servis pour mettre à mal les activité commerciales des membres des communautés sœurs, dont celle du Noun. Une situation rapidement maîtrisée en dépit des dégâts regrettables, a-t-il précisé. La même civilité est rendue au sous préfet et ensuite maire, Jean Faustin Bekono. L’édile de Sangmelima est revenu amplement sur la situation afin qu’aucun détail n’échappe à la connaissance de ses visiteurs. « Rentrez rassurés. Le conflit intercommunautaire n’existe pas dans le Dja Et Lobo et à Sangmelima. Le problème de vivre ensemble ne se pose pas ici. Plutôt quelques difficultés dans la cohabitation » a martelé le magistrat municipal avant d’inviter les élus du Noun à une concertation qu’il souhaiterait régulière. Car constate t il « les parents que nous sommes avons échoué dans nos missions d’encadrement des enfants… ». Une concertation permanente entre les élus du Noun et ceux de Dja et Lobo et Sangmelima en particulier pourrait contribuer à l’éducation de la masse ; a-t-il conclu. Une initiative bien accueillie par les plénipotentiaires de l’UDC qui à travers le porte parole de l’équipe, ont promis d’inscrire cette proposition dans le rapport qu’ils dresseront à la hiérarchie.
Pour boucler la visite, L’honorable Ndam et ses camarades ont effectué un tour guidé du marché central de Samgmelima pour rencontrer et réconforter les victimes d’une délinquance qui malheureusement a réduit à néant des efforts de plusieurs années d’économie. Les élus de l’UDC ont rassuré ces commerçants quant au plaidoyer qu’ils n’ont de cesse porté auprès des décideurs afin que les victimes d’un incident similaire survenu en 2019 soient dédommagées. Alors Président National de l’UDC, le Dr Adamou Ndam Njoya, d’heureuse mémoire avait dépêché une équipe d’élus à Sangmelima pour une mission identique. Cette délégation conduite par l’honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya en son temps avait obtenu l’assurance des autorités administratives et du Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji de l’entière disponibilité du gouvernement à s’y pencher. Trois (3) ans après, ces victimes sont toujours dans l’attente de la réparation alors que la liste s’est rallongée avec le vandalisme et pillage du 24 Mai 2023.
L’honorable Koupit et ses camarades étaient aussi porteur des condoléances de Madame le Président National de l’UDC et du peuple dont ils sont représentants, à la famille du jeune disparu. Le constat partagé par tous y compris les commerçants, c’est le calme retrouvé à Sangmelima après cette journée folle. Deux ou trois fois que la ville de Sangmelima est sous les projecteurs pour des faits de mauvaises pratiques du vivre ensemble. Comment éradiquer de tels phénomènes orchestrés à répétition par un groupuscule de jeunes, sans intégrer la sanction ferme des fauteurs dans les idées de solutions ? Les autorités et les politiques devraient y penser par ce que l’Etat n’aura jamais assez de moyens pour payer les fautes de quelques forbans.
© Alexis YANGOUA