Le Maire Roger Tafam a effectué une descente dans certains quartiers de la ville, le vendredi 09 octobre 2020 en vue d’évaluer les dégâts causés par les fortes pluies de la veille
Bafoussam et ses environs n’ont pas échappé à la furie des fortes pluies qui se sont abattues dans presque toutes les villes du Cameroun, dans l’après – midi du 08 Octobre 2020.
En vue d’évaluer les dommages résultants des eaux, le maire de la ville qu’accompagnaient ses collaborateurs des services technique, de l’assainissement et de l’urbanisme, et le délégué départemental du ministère de l’habitat et du développement urbain pour la Mifi, a visité les zones et ouvrages endommagés.
Le commandant Roger Tafam et sa suite ont constaté que les populations ont construit des habitations sur les drains. Avec les travaux de construction et de réhabilitation des routes dans la ville de Bafoussam, à certains endroits, les eaux de drainage sont inéluctablement déviées vers les zones basses. Ce sont donc ces zones qui ont été les plus impactées par les inondations du jeudi 08 octobre.
Entre autres dégâts enregistrés, l’effondrement des ponts, les inondations dans les résidences, les lieux de commerce et établissements scolaires, les destructions de cultures et d’importants ravages dans les quartiers Gouaché, Toket, Banengo, Famla, Tchitchap, Djemoun et Toungang.
Le Maire de la ville de Bafoussam en a profité pour intensifier la sensibilisation des populations quant à leurs responsabilités dans la survenue de cette autre catastrophe.
L’édile de Bafoussam a aussitôt pris quelques mesures d’urgence en vue d’améliorer les conditions et le cadre de vie des populations sinistrées : l’aménagement des voies d’accès, l’engagement des travaux de sécurisation des ponts entre autres. Les déguerpissements ne sont pas exclus.
Le premier magistrat de la cité capitale de la région de l’ouest a bouclé son périple non sans adresser ses messages de compassion et de réconfort à l’endroit des sinistrés ; il a surtout rendu grâce à Dieu qui a veillé sur les vies humaines.
© Alexis YANGOUA