L’édition 2021 du Festival International du Cinéma de Bafoussam a été présentée au public, en même temps que sa marraine, l’honorable Dr Me Fotso Fostine. C’était le 17 Février 2021 dans un hôtel de la place.
Le Festival International du Cinéma de Bafoussam(FICIB) sera à sa 9ème édition du 24 – 27 Mars 2021. Sa présentation a été faite le 17 Février 2021 à Bafoussam au cours d’une cérémonie hautement culturelle et artistique. Alvine Kouambo, Présidente du Comité d’Organisation et son équipe ont déroulé le menu de cette foire du 7 art
« Les articulations de ce Festival c’est toujours la projection des films. Nous avons 30 films en compétition après toutes les sélections qui ont été faites. Nous avons un village du festival qui sera meublé pour que les partenaires et toutes les personnes qui ont des produits à exposer puissent le faire. La gastronomie également. Nous auront également une compétition inter établissements scolaires qui, aujourd’hui est un challenge jeune puisqu’en prélude à la 10ème édition, nous avons pensé ouvrir cette compétition à tous les jeunes. Donner la chance à chaque jeune qui a un produit ou un talent qu’il peut démonter. Une autre articulation, c’est la formation et les enseignements. Nous avons l’intention d’organiser un forum des étudiants des instituts des beaux arts du Cameroun » a situé Madame la PCO. Mais, il reviendra à l’artiste Wakeu Fogaing la tâche de présenter les détails desdites articulations. Il le fera avec maestria surtout avec quelques zestes d’humour enveloppés dans ce qu’il sait si bien faire : la dramaturgie.
« Le festival du cinéma comme vecteur du développement » ainsi le fil conducteur de la 9ème édition du FICIB qui est marrainé par l’honorable Dr Me Fostine Fotso. Un accompagnement que la PCO a inscrit sur la liste des innovations majeures du FICIB 2021. D’ailleurs, les ovations adressées à l’ancienne députée des Hauts plateaux, ancienne 1ère adjointe au maire de la commune de Baham et Présidente fondatrice de l’Association Flamme d’Amour, de Justice et de Paix(AFAJP) seront à la dimension de l’éclat qu’elle a commencé à apporter cette fête du cinéma. L’avocate pénaliste et spécialiste des questions environnementales n’est pas seulement attentionnée sur des sujets liés à l’assistance aux démunis et aux jeunes, Dr Fostine Fotso est aussi une passionnée de l’art et de la culture.
« J’ai été très sensible par ce projet ô combien révolutionnaire. Par ce que le cinéma est un domaine porteur. C’est un domaine qui peut véritablement contribuer au développement d’un pays. A l’exemple du Nigéria, 17% du PIB. Et puis, j’ai été touchée par ce que ce projet est porté par une jeune dame. Elle est à la 9ème édition. Nous sommes dans une région des milliardaires, des puissants hommes d’affaires. Je n’ai pas la prétention d’être riche. Mais, avec le phénomène de décentralisation, j’ai compris qu’il faille implémenter la mise sur pied de la région tant souhaitée par les populations de l’Ouest en particulier et du Cameroun en général. L’Ouest peut avoir son propre festival… » Ainsi l’appel de l’honorable Dr Fostine Fotso aux élites de la région du soleil couchant.
Deux exposés étaient au menu de la soirée : ‘’Pourquoi il faut subventionner le FICIB’’ présenté par un juriste et ‘’ Le clin d’œil de l’universitaire’’ animé par Dr Jean Robert Tchamba de l’Institut des beaux arts de Foumban. En guise d’agréable pas moins utile, le défilé mode qui aura permis aux invités d’apprécier la collection de Mefegan Design, aussi les prestations de l’artiste dramaturge Raoul Zougoum et de l’artiste musicien DJ Wes. Une mention honorable à la fanfare ‘’le fan club de la patriote honorable Me Fostine Fotso’’.
Parmi les invités de marque à cette cérémonie de présentation du FICIB 2021, les honorables Angèle Toukam qui, séance tenante a offert sa contribution et Clarisse Peyou représentante de l’honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, maire de la commune de Foumban. Des autorités aux desquels le représentant du gouverneur et le délégué régional des arts et de la culture. Notons que le projet FICIB est porté par l’association dénommée Écran pour le Renouveau de la Culture Africaine (ERECA).
Mots de la marraine, l’honorable Dr Me Fostine Fotso
Distingués invités.
Je vous salue. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Oui des personnes de qualités sont ici présentes ce soir je vous remercie.
En effet, Monsieur le Gouverneur m’a encouragé d’accepter de soutenir ma sœur Alvine que j’ai connue il y a juste quelques semaines. Alvine, nous allons t’accompagner ne craint rien. J’ai fait venir là des médias qui parleront de la FICIB au-delà de nos frontières.
Mille mercis au DG de la CRTV qui a instruit de parler de ce festival dès la fin de la semaine dernière. Mille mercis au PDG de CTV Afrique qui a envoyé de Yaoundé une équipe qui reporte en direct cette cérémonie. Grand Merci à la télévision DBS, LTM etc… A présent je vais m’adresser à Alvine. Ma sœur, rarement une femme reconnaît que l’autre peut mieux faire. Sincèrement Merci Mme la présidente du comité d’organisation du festival international du cinéma indépendant de Bafoussam (FICIB) et mille mercis à votre équipe, merci de m’avoir choisi comme marraine en ce jour de présentation dudit projet. Je ne suis pas la plus riche, mais je sais donner, je sais partager, je sais soutenir, je sais aimer.
Le défilé de mode était si beau que j’ai eu envie de dire: délocalisons ce festival pour destination Yaoundé où il y aura plus d’auditeurs. Mais Bafoussam est ma ville natale. Elle doit grandir. On va pousser ma sœur.
En effet, dans le but de promouvoir le cinéma (7ieme art) africain en général et camerounais en particulier, toute une période d’activité est ouverte du 24 au 27 mars 2021 dans notre région. Le projet portant déjà le nom de notre belle région (FICIB), il était important que cette édition se déroule à Bafoussam. L’initiateur de l’Écran pour le renouveau de la culture Africaine (ERECA) a vu juste car à tout seigneur, tout honneur.
Comme évoqué à l’entame de mon propos, il est question de montrer le talent des jeunes acteurs camerounais dans le tournage et la production des films, et ceci quelle que soit la catégorie :
long métrage, court métrage, documentaire, animation.
Ces productions ont pour but non seulement de vendre l’image de marque de notre pays, mais sont des moyens de véhiculer des messages et sujets pédagogiques à travers les diverses leçons et enseignements que nous devons tirés à la fin de la production d’un film. Tout art poursuivant aussi une mission de transformation d’une société en modèle
Pour les acteurs et autres parties prenantes dans la production des films quelle que soit la catégorie, je demande de faire du cinéma en général une production qui concoure à l’expression des bonnes mœurs. Car l’auditoire ici est large : les mineurs, les adolescents, les adultes.
Le cinéma, comme il doit nourrir son homme, doit être considéré comme un vecteur de développement. Nous avons souvenance de la place qu’a occupé nos voisins du Nigeria sur le plan économique en Afrique il y a quelques années. Le cinéma nigérian avait contribué en partie à cette place au soleil de par sa production qui a dépassé les frontières. Le cinéma camerounais pour ma part, doit aussi imprimer sa marque dans sa participation au développement du Cameroun.
Que ce programme d’activités soit utilisé à profit pour penser le cinéma camerounais pour son rayonnement sur le plan international et sa participation au développement du Cameroun et à la promotion des bonnes mœurs.
Vive le FICIB
Vive la Région de l’Ouest
Vive le Cameroun
Je vous remercie de votre aimable écoute.
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© Alexis YANGOUA