FECAVOLLEY: Ecœuré par le bicéphalisme entretenu à la tête de la fédération, Charlie Tchikanda sort de sa réserve.

L’un des citoyens admis au Panthéon des sports camerounais, l’un des pères du volley – ball camerounais, Ex vice Président de la commission africaine de Volley – ball, ancien  lion indomptable de handball de l’épopée de Brazzaville, ancien entraineur national (Médaillé d’argent de la CAN de volley à Benghazi…) et ancien Secrétaire Général de la fédération. Charlie Tchikanda, professeur émérite des sports n’a pas pu résister face aux désordres orchestrés au sommet de  la Fédération Camerounaise  de Volley – ball.

« Un FAUTEUIL, DEUX PRÉSIDENTS

Qu’est-ce qui peut expliquer ce désir fou de s’asseoir sur le fauteuil de président de la Fédération Camerounaise de volley-ball ? Est-ce pour servir la cause de ce noble sport ? Est-ce d’autres enjeux qui attirent tant de convoitise? Je n’ai pas la réponse à ces interrogations.

Je suis au bord des larmes quand je vois ce qui se passe aujourd’hui au sein de cette Fédération que nous avons eu le privilège et l’honneur de servir à double titre: en tant qu’entraîneur et en tant que Secrétaire Général. Nous avons vu défiler plusieurs présidents à la tête de cette structure. Ils ont eux aussi fait face à des difficultés, leur autorité a souvent été contestée. Mais ils ont su gérer la situation et ont refusé de se donner en spectacle..

Merci KENGNE Nguiffo, Merci Doualla Massango, Merci Félix Ngapeth. Merci Charles Doumba. Vous avez su faire preuve de dignité et de détachement dans la direction des affaires de notre cher volley-ball

Les querelles de chiffonniers que nous vivons actuellement commencent à agacer l’opinion.

On dirait qu’être président de la fédération est une question de vie ou de mort ».

Je ne comprends vraiment pas pourquoi les gens ne peuvent pas prendre les choses avec une certaine hauteur.  Lorsque quelqu’un pense que l’héritage qu’il laisse va s’écrouler, il faut questionner fortement la qualité de son leadership.

Dans la vie il faut savoir se rendre serviteur inutile quand on estime qu’on a bien accompli son devoir.

C’est une question de citoyenneté.

La sagesse nous apprend aussi qu’il vaut mieux un mauvais arrangement qu’un bon procès. Et dans notre pays, plusieurs faits montrent que ceux qui gagnent des procès de cette nature ne sont pas toujours aux affaires ».

©Alexis YANGOUA

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
26 − 13 =