L’Incident de Sangmelima : La Déclaration de l’Union Démocratique du Cameroun(UDC)

De la situation qui a prévalu à Sangmelima ce jour, 24 mai 2023 : 4 jours seulement après la fête de l’unité nationale célébrée avec faste sur toute l’étendue du territoire ; 2 jours après un communiqué du minat s’indignant contre « …la prolifération des discours de haine, de xénophobie, l’exacerbation du tribalisme et la stigmatisation de certains groupes ethniques … »

Chers compatriotes,

Du Film « Forrest Gump », Tragi-comédie sortie en 1994, j’avais gardé de TOM HANKS, une scène et une « déclaration » dont je ne me suis plus séparée, que j’emprunte, quand, face à certaines situations, j’ai l’impression d’être sous la peau de ce personnage ;

Quand les mots me manquent ;

Quand bien même, il est évident qu’il n y a plus rien à dire, je ne puis me retenir, de dire quelque chose, qui ne signifie peut être rien…Mais qui dit tout !

Aujourd’hui, face aux tristes évènements qui se répètent à Sangmélima, je revis la scène du Film :

Forrest à genoux, au milieu de la chaussée, en ayant après le Bus qui s’éloigne :

IL Y A DES JOURS OÙ IL N Y A PAS ASSEZ DE PIERRES POUR LANCER…

En effet :

Tout ayant été dit, au regard du constat amer d’une situation qui perdure au fil des années, sans préoccuper ceux qui nous gouvernent, pourtant, de nature à occasionner des « explosions » graves, à même de détruire le mince filet que nous couvons, de notre fibre nationale sans cesse mise à l’épreuve…

Qui peut y croire ?

4 Jours seulement après la Fête de l’Unité Nationale célébrée avec faste sur toute l’étendue du territoire ;

2 jours après un Communiqué du MINAT s’indignant contre « …la prolifération des discours de haine, de Xénophobie, l’exacerbation du

Tribalisme et la stigmatisation de certains groupes ethniques … »

Avant de communiquer notre nième Déclaration s’y rapportant, puisque nous sommes tenus,

Je reviens, par devoir de Mémoire sur l’avant dernier « Film » que nous avons vécu, il

y a 3 ans et demi, le 9 Octobre 2019 à Sangmélima.

I- NOTRE PN POUR L’ÉTERNITÉ, LE DR ADAMOU NDAM NJOYA NOUS INSTRUIT DE DESCENDRE SUR PLACE.

II- LES TDRS DE NOTRE MISSION SONT CLAIRS.

A Sangmelima :

– Rencontre Préfet et Sous/préfet (pour s’imprégner des mesures prises et apporter notre appréciation et suggestions) ;

– Rencontre Maire (comprendre les dispositions prises et apporter nos suggestions) ;

– Rencontre Chefs Traditionnel local et Chefs des Communautés Bamiléké,

Bamoun, Haoussa et Chefs religieux (Imam central, pasteur et Prêtre)

– Rencontre des sinistrés et visite des lieux pour une appréciation et estimation des dégâts

– Prière de consolation et d’invocation de la volonté de Dieu pour Être, Vivre et Agir Ensemble dans la paix; le respect mutuel et la solidarité pour l’unité nationale.

A Ebolowa : Rencontre Gouverneur pour comprendre les mesures prises, donner notre appréciation et nos suggestions.

III- LE JOUR DE NOTRE DESCENTE COÏNCIDE AVEC CELLE DU MINAT ;

Nous participons donc à la réunion publique avec toutes les autorités administratives, élues, traditionnelles…Puis, nous allons faire le tour du Marché, constatant les destructions des Commerces des personnes qualifiées d’« étrangers » transformées en bouc émissaire d’une expédition punitive qui ne dit pas son nom.

Le Ministre de l’Administration sur place pour faire la paix, a tenu ce langage :

« …Chaque Camerounais, d’où qu’il se trouve est d’abord chez lui. Il n’y a pas de Cameroun pour telle communauté et un autre pour telle autre, ce n’est pas le Cameroun du Président Paul Biya. Le Cameroun du Président Paul Biya est le Cameroun où on vit bien partout. Voilà pourquoi vous trouvez ici les Bamoun, les Bamilékés, les anglophones, ils sont ici tout comme à Bamenda où vous avez toutes les communautés. Et c’est ça le vivre ensemble ».

Ce même jour, le Membre du Gouvernement proposait comme solution face à tous les mauvais traitements et préjudices subis par les halogènes, un repas commun. « Il y aura d’un côté le Njapche et le couscous Bamoun et le Kwem sans sel des Bulu de l’autre côté. A partir de là, on va manger ensemble car quand on est en train de manger ensemble, on est en train de renforcer le vivre-ensemble et l’unité nationale».

C’était terminé. Aucune poursuite, aucun dédommagement des victimes dont les boutiques étaient vandalisées et pillées. Les bourreaux et les victimes à la même enseigne ! Aucune enquête, aucune condamnation !

III- NOTRE DÉCLARATION

DÉCLARATION DES DÉPUTES DU NOUN SUITE AUX ÉVÈNEMENTS DE SANGMELIMA

Ce qui s’est passé à  Sangmelima est une honte pour chaque compatriote camerounais au moment où nous clamons  » Le Vivre Ensemble et l’intégration nationale ». .

Après avoir recoupé les informations, la première vérité établie est qu’aucun camerounais originaire du Noun n’a volé la moto de personne, et n’a tué personne.

Tout est parti d’un crime contre un conducteur de moto à Sangmelima, sous un simple soupçon, un pauvre camerounais originaire du Noun a été arrêté puis relâché faute de preuve contre lui. Mais c’est entre les mains d’un autochtone sur place qu’ont été saisis les chaussures et le téléphone de la victime à qui la moto a été volée. Le présumé coupable et les populations en furie tenait à le bruler vif. C’est un élément de force de l’ordre qui a sauvé sa vie de justesse pour le garder en cellule. Voilà pour la cause des incendies qui ont conduit au saccage et à la destruction des boutiques des Bamouns et entre autres ressortissants de l’Ouest du pays à Sangmelima. Un haoussa a été tué suite à ces graves incendies.

 

Ces incidents viennent nous rappeler ce qui s’est passé à Lomié et Abongbang en

2004 après l’élection présidentielle ;

Ce qui se passe assez fréquemment à Kye- Ossi ; Ou encore ce qui s’est passé récemment à Obala.

À chaque fois ici, les populations locales instrumentalisées dans la plupart des cas par certaines élites politiques véreux, ont pris pour cible leurs frères camerounais originaires des autres régions les traitant de tous les noms d’oiseaux. Beaucoup ont dû reprendre la vie à zéro après avoir tout perdu.

Aussi, nous nous rappelons que lors d’un voyage à Nsem et Mengue bibe dans la haute Sanaga, où nous accompagnions le Président National de l’UDC invités par les populations, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec un Sous-préfet, un certain Bayek Simon qui nous a traité d’étranger dans notre propre pays, et nous a demandé de rentrer chez nous comme si nous nous trouvions de l’autre côté des frontières du Cameroun.

Ces actes récurrents qui n’ont jamais reçus des sanctions à la hauteur des forfaits commis, alors que les responsables sont très souvent connus de tous, encouragent des personnes mal intentionnées qui profitent des émotions des gens et des préjugés pour continuer à mettre en péril la paix et la sécurité des biens et des personnes.

Au lendemain du Grand Dialogue National, nous appelons les populations victimes à la retenue et exhortons les élites des régions du Centre, Sud et de l’EST où ce genres de comportement sont devenus récurrents, à plus de responsabilité, et surtout à tenir en public comme en privé des discours responsables et éducatifs.

Ils doivent amener les populations à comprendre que chaque camerounais a besoin de l’autre dans sa survie quotidien, et que la vie sans l’autre n’aurait aucun sens. D’où l’importance pour chaque camerounais de se sentir en sécurité partout où il se trouve.

Conscient du fait que le Cameroun ne sera construit que par nous tous et pour nous tous, Nous Députés UDC du Noun à l’Assemblée Nationale, demandons que:

– Le gouvernement de la République punisse sévèrement les auteurs de ces crimes qui mettent en péril la paix et le vivre ensemble, afin que cela serve d’exemple à tous ceux qui oseraient s’aventurer dans ce genre de forfait.

– Qu’une une aide substantielle soit apportée par les pouvoirs publics aux victimes qui, pour la plus part, ont perdu de tous leurs avoirs.

– Que les auteurs intellectuels, parfois tapis dans l’ombre soient identifiés et sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur. Seules des mesures draconiennes à l’encontre des bourreaux permettront d’anticiper sur des futurs actes du genre.

Eu égard à tout ce qui précède, Nous réitérons notre indéfectible attachement à la République et à toutes ses valeurs, et exhortons nos compatriotes à mettre un accent particulier sur ce qui nous uni, plutôt que sur tout ce qui peut nous diviser, à la cohésion sociale et au développement du sentiment national, seuls gages pouvant rendre les citoyens heureux et vertueux.

NB : Personne n’a été inquiété, aucune indemnisation non plus.

IV- LES DEPUTES UDC INTERPELLENT LE GOUVERNEMENT A L’ASSEMBLEE NATIONALE ET DEMANDENT LA CRÉATION D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR LES ÉVÉNEMENTS DE SANGMELIMA.

Le 13 Novembre 2019 :

Les événements de Sangmelima comme une négation du vivre ensemble au sortir du

Grand Dialogue National. Loin d’être un cas isolé, ils nous rappellent que le repli indemnitaire et les violences à caractère tribales deviennent de plus en plus une menace pour la Paix et l’Unité Nationale La représentation nationale qu’est l’Assemblée nationale a le devoir de comprendre, de connaître les causes profondes de ce fléau pour participer efficacement à prévention et à l’éradication de cette menace à la paix. Une Commission d’Enquête Parlementaire est le moyen légal et adapté pour atteindre ce noble objectif ;

POURQUOI UNE ENQUÊTE SUR LES MOUVEMENTS SOCIAUX DE SANGMELIMA ?

Notre motivation

1- La tendance à la propagation de tels événements dangereux vers d’autres Régions et/ou Villes ( Kribi, Ebolowa, Kye-Ossi, Obala,

2- La Récurrence.

3- La Nécessité d’une Action publique dans le but de questionner les causes profondes et exactes d’une telle réalité qui a tendance à s’installer dans les mœurs…Et surtout pour anticiper par des mesures préventives…..

Une Enquête permettrait d’élaborer des Actions ou d’envisager des Réponses sur desbases exactes….

A contrario,

L’absence d’enquête ouvre la voie à toutes formes d’interprétation, parfois tronquées..

Enfin,

L’AN en tant composante du Parlement, est appelée à jouer son rôle dans le dispositif institutionnel…

Hier avec la crise dans le NOSO, l’AN et donc le Parlement a brillé par son incapacité à prendre une initiative officielle pour une implication effective dans l’adresse de cette question qui a et qui continue de perturber très sérieusement l’équilibre socio-politique et économique de notre pays.

V- LE PN DE L’UDC NOUS DEMANDE DE PROPOSER À COURT TERME UN ATELIER PROJET ATELIER DE SENSIBILISATION DES POPULATIONS DE KYE OSSI SUR LE VIVRE ENSEMBLE A TRAVERS LES LEADERS DES COMMUNAUTÉS

1- CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La République du Cameroun traverse une crise identitaire multiforme qui se manifeste par la guerre dans le nord-ouest et le sud-ouest, le tribalisme essentiellement véhiculé à travers les réseaux sociaux, les altercations intercommunautaires dont les plus récents sont celles d’Obala et Sangmelima.

Cette situation qui tend à devenir explosive interpelle les leaders de toute sorte et plus particulièrement les élus de ces populations. Kye ossi est une localité frontalière avec le Gabon et la Guinée équatoriale, dans le département de la vallée du Ntem où vivent plusieurs communautés dans une paix relative. La communauté locale essentiellement composée des Ntoumou et les

Bamouns originaires du Noun forment les deux plus grandes composantes sociales de cette ville, mais ne sont pas les seules. On y trouve aussi les bamilékés voir même les ressortissants de certains pays d’Afrique de l’ouest. Malgré la paix relative, l’on a eu à vivre quelques échauffourées par le passé entre. Alors, kye ossi malgré sa petitesse, se révèle être un lieu ou plusieurs communautés camerounaises se côtoient dans leur quête quotidienne du mieux vivre.

L’honorable Patricia Ndam Njoya député UDC du Noun centre qui compte une forte communauté à Kye ossi originaire de sa circonscription et l’honorable Mbiame député Rdpc de la Vallé du Ntem ont pris l’initiative d’organiser dans cette ville cosmopolite, un atelier de sensibilisation des populations à travers leurs leaders sur la nécessité de vivre ensemble. Cet atelier ô combien important vient consolider les relations de fraternité entre les communautés tribales camerounaises en ce temps de crise, et invite d’autres élites à faire autant afin qu’ensemble nous puissions contribuer au développement du sentiment national seul gage d’une paix durable et soutenue.

2- OBJECTIF GLOBAL :

Contribuer à la consolidation de la paix sociale au Cameroun.

3- OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

Consolider la paix pendant les périodes de tension que sont les échéances électorales ;

Contribuer à la jugulassions des tensions liées au foncier ;

Montrer l’importance, les avantages ou encore la nécessité de s’accepter comme fils d’une même nation et vivre ensemble dans la paix.

4- RÉSULTATS ATTENDUS

Les leaders locaux à kye ossi sont sensibilisés sur leur droit et devoir pendant les échéances électorales ; Les leaders locaux sont sensibilisés sur le droit foncier, L’urbanisme et la fiscalité locale au Cameroun ;

Les leaders locaux sont sensibilisés sur l’histoire des migrations et les avantages énormes du brassage des populations d’une part, et les dangers du tribalisme et la xénophobie d’autre part.

5- PARTICIPANTS

Les chefs traditionnels locaux

Les chefs de communauté

Les responsables locaux des partis politiques légalisés

Les responsables religieux

6- MODULE A DÉVELOPPER

Module 1 : « Rôle des différents leaders sociétaux dans le processus électoral au

Cameroun pour la consolidation de la paix ».

Module 2 : « le patriotisme et la démocratie face aux défis du tribalisme et de la xénophobie ».

Module 3 : « Faire de notre diversité une force pour affronter les défis du développement ».

7- DURÉE : une journée

VI- POUVONS-NOUS TAIRE AVEC LE SORT QU’À CONNU LES PÉCHEURS ET LEUR FAMILLES, FEMMES ET ENFANTS, D’ORIGINE TAXÉE D’« ÉTRANGÈRE » EN MARS 2022 À MENVE’ELE E ?

En Mars 2022, dans la Vallée du Ntem, les « autochtones » lancent la chasse contre les « allogènes » Bamoun et Kotoko. Dans le village de Nyabessang, l’activité de pêche est menée pour l’essentiel par les professionnels « allogènes » Bamoun venus de l’Ouest et les Kotoko de l’Extrême-Nord du pays. Quelques originaires de la localité s’y adonnent déjà. L’un d’eux, nommé Paul, pêcheur amateur comme l’indiquent les pêcheurs « allogènes », a sombré dans les eaux dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7

mars 2022, suscitant le courroux de la population qui accusent les « allogènes » d’être les assassins de leur frère. Il s’ensuit une chasse à l’homme. Les « allogènes » sont obligés de rentrer chez eux. Une fois de plus, les autorités administratives ne condamnent ni ne sanctionnent un tel comportement illégal.

MERCREDI 24 MAI 2023 : VOICI QUE LE FILM EST REMIS !

Ce jour, mercredi 24 mai 2023, l’emportement de la population « autochtone » qui se positionne en « justicier » recommence. Les autorités administratives et les membres du gouvernement sont descendus sur les lieux pour ramener le calme. Mais on n’apprend pas qu’il y a eu des arrestations ou des sanctions suite à ce déchainement

de violences comme on l’aurait inévitablement vécu ailleurs sur le territoire national.

Jusqu’à quand devrons-nous continuer à subir de tels manquements ?

DÉCLARATION DE L’UDC SUITE AUX ACTES DE XÉNOPHOBIE PERPÉTRÉS

DANS LA VILLE DE SANGMÉLIMA

Nous avons appris ce matin que des populations « allogènes » subissaient des actes de

Xénophobie et de Vandalisme perpétrés par celles dites « Autochtones  » dans la Ville de Sangmélima.

Parti d’une confusion causée par la multitude de versions autour de la mort d’un « Autochtone » , les populations se sont lancées dans le pillage systématique des commerces et domiciles appartenant aux « Allogènes ».

Comment comprendre de tels actes devenus récurrents ?

Que traduisent-ils ?

D’où peuvent-ils tirer leur origine ?

De la précarité ? Ailleurs au Cameroun on ne peut pas dire que les populations baignent dans l’opulence ;

D’un manque de dialogue et de communication ?

D’une Instrumentalisation ?

Pourquoi ce « phénomène » revient-il le plus dans cette partie du Cameroun ?

A Ebolowa, Ambam, Kye Ossi, Olamze, Sangmelima, les populations originaires des autres terroirs sont constamment en proie à des exactions de toutes sortes.

 

Aussi, des enquêtes sont ensuite annoncées en grande pompe par les Autorités, mais les conclusions jamais rendues publiques.

Ce qui encourage les auteurs à récidiver allègrement parce que installés dans une posture d’impunité formelle.

Ceci étant :

L’UDC

Rappelle que dans un État de Droit, nul n’a le droit de se faire justice soi-même.

Appelle le Gouvernement à prendre des mesures conséquentes pour établir les responsabilités, en traduisant par devant la Justice les responsables de ces Actes ainsi que leurs commanditaires ;

Rappelle que dans son Avant-projet de proposition de Révision de la

Constitution les expressions telles « allogènes », « autochtones », « minorités » ne devraient plus y figurer, car, 63 ans après les indépendances, dans tout le triangle national, on est Camerounais et chez soi.

Exige que toute la lumière soit faite sur cette dernière « affaire » ;

Outre la République qui se trouve menacée chaque jour un peu plus, c’est le Vivre Ensemble et la confraternité entre les Filles et Fils du Cameroun qui s’effritent progressivement. L’UDC présente ses sincères condoléances aux parents et proches du de cujus, dont le Rappel à Dieu aurait été l’élément déclencheur.

Nairobi, KENYA

Le 23 Mai 2023

Hon. TOMAINO NDAM NJOYA

 

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