Les amoureux du Café se joindront aux membres de la Coopérative Agro Industrielle du Noun (COOPAGRO) pour célébrer la 16ème édition de l’ancêtre de Festi Coffee.
En 2006, la commune de Foumban, avec à sa tête, le Dr Adamou Ndam Njoya initie la célébration du café, dont le département du Noun est l’un des creusets sur le plan national. L’UCCAO (Union Centrale des Coopératives Agricoles de l’Ouest) , est associée au projet. Ainsi naquit la fête du café. Le CICC et l’ONCC vont se joindre à l’initiative et quelques années plus tard, le ministère du commerce qui a toujours honoré de sa présence toutes les célébrations, va faire sien le projet. Ainsi vit le jour le « Festi Coffee » qui est depuis lors, fêté au-delà des frontières du Cameroun. Une véritable prouesse partie d’une commune devenue Collectivité Territoriale Décentralisée.
Le Syndicat des Communes du Noun, le Monastère de Koutaba, la Maison du Café, l’Association des Femmes Camerounaise dans le Café(AFECC) … vont unir leurs intérêts dans un regroupement qui porte la dénomination de COOPAGRO. L’adhésion à l’association internationale Agence des Cafés Robusta de l’Afrique et de Madagascar (ACRAM), est acquise. L’hon Tomaïno Ndam Njoya, le président exécutif de la coopérative, siège au bureau exécutif en qualité de responsable en charge du genre. Les portes de International Womens Coffee Alliance (IWCA) sont aussi ouvertes à l’AFECC. Un ensemble de dynamiques dont la contribution à la relance de la filière est reconnu.
« Etat des lieux de la relance de la filière de 2006 – 2024, où en sommes nous ? Parole aux acteurs ». Ainsi le fil rouge autour duquel, les acteurs de la filière du Café vont dresser le bilan de 16 ans de parcours et mener des réflexions pour une meilleure perspective. Comme aux éditions précédentes, la célébration commence par la visite du « Château de Brouillard » à Foumbot. Ce site historique de la COOPAGRO, recevra un coup de neuf à travers un investissement humain et la plantation des arbres. Suivra le grand déploiement à Kouti dans la commune de Koutaba.
© Alexis Yangoua
