Dans l’affaire du petit YAMEKOUE Vessah enlevé, Madame Karagam Awawou avait été dénoncée par une source non identifiée et livrée à la vindicte populaire. Elle reste en détention depuis le 25 Avril 2020.
Tout est parti de l’enlèvement depuis le 21 Avril 2020 du petit YAMEKOUE Vessah Mohamed âgé de 3ans. Un phénomène abject et hideux qui tend à être imposé comme activité normale dans le département du Noun tellement, il est légion. Le 25 Avril 2020, une source non identifiée dénonce Madame Karagam Awawou comme étant complice ou l’instigatrice du vol de l’enfant. C’est ainsi qu’une foule hystérique et échaudée par la récurrence des crimes sur adolescents, va se ruer sur la dame. Heureusement, les éléments de la gendarmerie vont l’extirper de la sentence populaire qui s’apprêtait à s’abattre sur elle et vont l’amener de son quartier Manka – Foumban. Faute de pouvoir identifier la source accusatrice, la même population se rendra compte plus tard qu’elle aurait été manipulée peut être par les commanditaires de l’acte, dans l’optique de brouiller les pistes. Nos sources nous apprennent que l’audition de la présumée à la légion de gendarmerie de l’Ouest à Bafoussam, ne laissera entrevoir aucune trace de son implication dans les faits pour lesquels, elle a failli passer de vie à trépas. Malheureusement, retournée à Foumban, Madame Karagam Awawou est placée en détention pour des raisons d’enquêtes. S’Il est du devoir d’un citoyen bien structuré d’encourager et accompagner la justice et les forces de sécurité du département du Noun, dans leurs efforts constants dans la lutte contre les enlèvements d’enfants et parfois leur assassinat, il convient aussi d’exprimer quelques interrogations quant à la nature de la détention de Madame Karagam, aussi pour rassurer sa famille et surtout les populations de son quartier Manka qui commencent à s’impatienter.
© Alexis YANGOUA
