Hon Patricia Ndam Njoya, Maire de la Commune de Foumban
A la veille de l’Assemblée Générale le 3 Novembre 2020, consacrée à l’élection du Bureau Exécutif National des CVUC, face à la ferveur montante normale, d’expressions des candidatures suscitées en vue de « briguer » les postes, il nous semble indiqué, pour devoir de Mémoire, parce qu’y ayant fortement participé, de raconter l’histoire de la naissance de cette Institution, appelée à intervenir
dans la vie et les activités des Communes et Villes de notre Pays. En effet, Dieu -nous sommes croyants- Voulant, nous demeurons animés, éclairés, engagés sur la voie tracée par le Dr Adamou NDAM NJOYA, l’un des Pères Fondateurs de CVUC, pour l’accomplissement de sa noble mission, à
savoir, celle de rendre effective, l’essence de la République et de la Démocratie, affirmée dans la Constitution, en son Article premier (2) : La République du Cameroun est un État unitaire décentralisé.
A la lecture des faits, des constats déterminants :
1- Le besoin d’une source d’impulsion et de coordination des actions des Communes devient un impératif au Cameroun avec l’avènement du multipartisme.
2- La Culture de l’Intérêt Général et du Sentiment National semblent balbutier par le fait de la prolongation ou des réminiscences du Parti Unique ou État Parti
3- L’urgence d’une Décentralisation effective apparait comme unique Axe Prioritaire de Salut de CVUC
MOUVEMENT ASSOCIATIF DES COMMUNES ET VILLES UNIES DU
CAMEROUN : EXPRESSION DES ELECTIONS MULTIPARTISTES ET DE
LA DECENTRALISATION EN 1996
D’ABORD, EST MIS SUR PIED, L’ACVC
En effet, l’élément déclencheur du Mouvement Associatif des Communes et Villes Unies du Cameroun sera sans nul doute, le retour au multipartisme en 1991 et, plus particulièrement les premières élections municipales multipartistes en 1996, année de l’avènement de la Constitution de 1996, consacrant la Décentralisation. Le contexte est aux confrontations politiques, bien que des tenants du Pouvoir du moment, n’acceptent pas pour beaucoup, une telle évolution, qui est désormais inéluctable. Dans tous les cas, la neutralité s’impose désormais dans les Communes comme base d’intervention, car, les élus : Conseillers Municipaux, Maires étant désormais ceux de toutes les populations, indépendamment des formations politiques. Plus encore, la Décentralisation appelle au niveau local à l’organisation et à la gestion des biens et des services pour l’intérêt général, le bonheur de chaque personne et de tout le monde ; ce qui commence par la participation des populations comme partenaires parties prenantes aux actions et entreprises qui sont menées. Dans les Communes, on est en permanence dans le quotidien de la vie, voire souvent, de la survie des populations, et, cela revêt une acuité particulière dans un jeune État où les traditions de la recherche du Savoir puis du Savoir Faire et du Savoir Être sont en construction. On y a cru, en 1996, que la nouvelle situation de neutralité allait se consolider ; les Pays Amis du Cameroun, les Organisations Internationales ont cru en la Décentralisation, et au rôle que les Maires dans leur Mouvement ainsi organisé, allaient jouer, comme cela se passait sous d’autres cieux. Nous étions en droit d’attendre beaucoup, du Symposium et de l’Association des Maires que le Gouvernement convoque après les premières élections municipales multipartistes de 1996. Dirigé à l’époque par Monsieur MBIWOLE, personnalité libre d’esprit et d’approche, prêt à apporter toute la logistique nécessaire pour le meilleur aboutissement des travaux, le FEICOM va jouer un rôle important dans la préparation et le déroulement de ce Symposium, et, aura la délicate mission
préparation et le déroulement de ce Symposium, et, aura la délicate mission d’abriter les Assises du Comité mis sur pied pour élaborer les textes de base de l’Association Nationale des Maires, qui doit être créée comme cela a cours dans d’autres pays, aboutissant aux Réseaux Mondiaux des Associations des Maires. L’idée Républicaine et le jeu Démocratique vont l’emporter, lorsqu’est mis sur pied un Comité constitué des douze Maires, choisis sur une base acceptable
parmi les Maires des différentes formations politiques, ayant gagné les élections municipales en 1996. Les travaux du dit Comité, dès sa première réunion, élit un Bureau présidé par le Maire -UDC- de Foumban ! Il y a par ceci encore, tout une symbolique forte d’expression démocratique. Au bout d’un mois plus tard, des résultats pertinents, s’analysant dans la rédaction des Statuts et le Règlement Intérieur de l’ACVC. La suite logique de ce beau travail étant la convocation et la réunion de l’Assemblée Constitutive pour la création et la mise sur pied des Organes et
L’Élection des Responsables aux différents postes, lors de ces Assises, on va assister à l’émergence des fortes tendances partisanes, ainsi que, la volonté et volupté du Parti du pouvoir très majoritaire, de prendre toutes les commandes de l’Association naissante. Toutes les tractations ayant échoué dans le partage des postes de responsabilités, les Maires -des formations politiques de
l’opposition- qui pensaient que les Maires du Parti majoritaire allaient « logiquement » leur aménager quelques postes, déchantant, vont se retrouver autour du Maire UDC…Les tractations tardives 1 échouant, les échanges téléphoniques vont conduire au rendez-vous pour le lendemain matin et, la création de UCVC.
RUPTURE DU MOUVEMENT ET CREATION DE L’UCVC : HELAS, FACE
A DEUX ASSOCIATIONS DE MAIRES, DES POLITIQUES
GOUVERNEMENTALES ET INSTITUTIONELLES DIFFERENTES.
La loi de la Liberté d’Association jouant, près de cent maires vont se retrouver et adopter les Statuts et le Règlement Intérieur et puis, au cours de l’Assemblée Constitutive tenue au Foyer Municipal de Yaoundé, l’UCVC est née, et son Bureau Élu.
Au Cameroun, pendant sept années, de 1996 à 2003, il y aura deux Associations de Maires ; ce qui était encore là, une grande expression du jeu démocratique, marquant la différence avec ce qui s’était vu ailleurs ; ici, le Parti gouvernant ayant échoué pour avoir mis en place des manœuvres imposant une approche pour assurer la domination des Maires de leur formation politique.
Ce qui est intéressant de relever ici est que, face à ces deux Associations, des Institutions Gouvernementales, des Partenaires du Développement, la Tutelle, les Autorités Administratives et souvent Judiciaires…chacun y ira à son penchant : D’une part, tandis que certains restaient dans la logique Républicaine, la Commune représentant toutes les populations, les interventions étant sans
aucune discrimination, d’autre part, d’autres pointaient d’un doigt accusateur, les Communes de UCVC. L’OPPOSITION ! Un exemple de différence de traitement qui revenait souvent était celui, par le FEICOM, entre le règne BIWOLE et celui de son remplacement, Monsieur ONDO DONG, très engagé politiquement. Ce dernier tirera la corde au point où, les Maires de l’UCVC à
l’unanimité, face aux démarches, aux plaintes sans suite, aux complaisances inouïes, décidèrent de rédiger un Mémorandum à la haute attention du Chef de l’État ; ceci pour lui faire savoir que le Directeur General ONDO DONG s’écartait dangereusement de la mission du FEICOM, importante Institution qui doit être ce cadre de la culture de l’éthique, et de l’équité…
Cette même pesanteur à coloration partisane était également perceptible chez certains Administrateurs, Représentants de l’État localement. Comment imaginer des populations marginalisées aussi injustement dans une République ?
CVUC ET LA FIN DES PESANTEURS ADMINISTRATIVES ET DES
CONSIDERATIONS PARTISANES VERS LA CULTURE D’UNE
TRADITION D’OBJECTIVITE, DE NEUTRALITE ET DE SOLIDARITE
Après sept années de vie des deux Associations des Magistrats Municipaux, en 2003, nous en sommes arrivés à leur fusion, avec CVUC. L’Hymne de nos Communes qui, dans le grand élan Patriotique et du Sentiment national, avait été adopté par le Comité, a plus que jamais sa raison d’être aujourd’hui.
Sur le plan politique, il est clair que les élus municipaux sont pour toutes les populations, et que les organes de l’Association des Maires doivent tenir compte de cela. C’est pour atteindre cet objectif, qu’en rédigeant les Statuts et le Règlement Intérieur de la nouvelle et unique Association CVUC, ont été reprises et adoptées les dispositions qui étaient rejetées par les Maires majoritaires
en 1996 ; ceci en ce qui concerne la répartition des responsabilités au sein des différents organes et, cela, sans pour autant qu’il y ait eu une modification, en ce qui concerne le nombre de Maires des formations politiques. C’est la raison citoyenne républicaine qui l’a emportée.
LES DANGERS DE BALBUTIEMENTS DE LA CULTURE DE L’INTERET
GENERAL ET DU SENTIMENT NATIONAL PLOMBES PAR LA
PROLONGATION OU LES REMINISCENCES DU PARTI UNIQUE OU
ÉTAT PARTI.
Avant le retour au multipartisme, lorsque régnait le Parti unique, ou l’État Parti, en principe, il ne devait pas y avoir de discriminations, de préjugés, car tous les acteurs tant au niveau local qu’au niveau central avec toutes les populations, étant sensés appartenir à une même famille politique et, de ce fait, devant œuvrer la main dans la main pour la même cause. Cependant, de tout temps, les différences vont naitre des coefficients personnels des animateurs, du jeu des EGO et, des penchants naturels qui sont forts dans un pays où la culture de l’intérêt général, du sentiment national reste balbutiante. Et aussi, parce que des efforts ne sont pas faits pour transcender les pesanteurs des différentes traditions communautaires maintenues et facilitées par le fait colonial qui a
empêché, pendant des années, l’accès des nationaux à des responsabilités de conception et des recherches des dépassements et du progrès qui sont nourris par la liberté. En effet, l’Institution Communale va évoluer et s’affirmer comme entité forte : dessinée quelques années avant l’Indépendance pour prendre son essor avec l’accession à la souveraineté nationale, évoluant sous la direction des autorités administratives qui, non seulement représentaient l’État, c’est à dire assuraient le rôle de Tutelle, mais aussi, avaient des responsabilités de la gestion administrative et financière. Petit à petit, le tournant sera amorcé vers l’expression de la personnalité des Communes qui, allant en s’intensifiant, va, à partir des années soixante-dix s’affirmer de plus en plus.
Toutefois il faut le dire, le poids de la Tutelle demeure malgré la Décentralisation qui, malheureusement piétinant dans son effectivité, donne encore, du fait des
interprétations du Code Général de la Décentralisation à têtes chercheuses, certains pouvoirs aux Administrateurs assurant la Tutelle ; tout cela étant facilité par l’absence des mesures devant accompagner la Décentralisation qui, comme choix politique, exige des actions fortes pour doter les Communes des cadres et de conception et d’exécution, des techniciens et des financiers qui vont
entreprendre des réflexions et actions autour des acteurs du secteur privé et public, des initiatives de regroupement face aux questions de l’environnement, aux luttes contre les changements climatiques, aux initiatives culturelles, économiques, socio-politiques…
L’URGENCE D’UNE DECENTRALISATION EFFECTIVE COMME
UNIQUE AXE PRIORITAIRE ET SALUT DE CVUC
Dix-sept années d’expérience avec le CVUC nous permettent de nous rendre compte qu’étant sur un terrain où les problèmes quotidiens demandent des interventions urgentes, l’une des grandes priorités reste la mise à disposition de tous les moyens, aux acteurs et animateurs de la vie de l’Institution Communale. Ici, les discours ne suffisent point quand il faut avoir l’Eau Potable, quand il
faut l’Hygiène et la Salubrité, des Routes, des Voies de Communication, l’Électricité, des Écoles, autres Institutions Scolaires, de Santé qui fonctionnent, quand il faut concevoir des Plans Architecturaux, des Plans d’Urbanisme…Quand il faut prendre des mesures pour la Protection de
l’Environnement, faire vivre le Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel comme base de Développement Durable et d’affirmation de la personnalité, de l’Industrie Touristique, quand il faut célébrer les Mariages, avec un Code Civil présentant des dispositions dépassées, ne protégeant pas les droits de la femme et de la fille ; quand il faut établir les Actes d’état Civil, dont les archives épars
se retrouvent partout : à la Sous-préfecture, au Tribunal, ailleurs dans les enceintes privées, quand il faut développer des activités culturelles sportives…Quand il faut créer une atmosphère de vie saine, sécurisante…Face à tout cela, riche des expériences dans la gestion des affaires de la
Commune, de la Ville, avec les acteurs sur le terrain, il faudrait sérieusement envisager plusieurs rencontres au-delà des élections du Bureau National, consacrées à des réflexions, en vue des recherches et actions permanentes…Pour, au regard des crises qui secouent notre pays, dont la plus
sérieuse et angoissante, celle du NOSO, nous consolider plus encore dans une dynamique Grande et Positive, de la marche imperturbable vers la Décentralisation pour la participation et la mobilisation des populations, pour le Véritable Développement Local.
Au Cameroun, pendant sept années, de 1996 à 2003, il y aura deux Associations de Maires ; ce qui était encore là, une grande expression du jeu démocratique, marquant la différence avec ce qui s’était vu ailleurs ; ici, le Parti gouvernant ayant échoué pour avoir mis en place des manœuvres imposant une approche pour assurer la domination des Maires de leur formation politique.
Ce qui est intéressant de relever ici est que, face à ces deux Associations, des Institutions Gouvernementales, des Partenaires du Développement, la Tutelle, les Autorités Administratives et souvent Judiciaires…chacun y ira à son penchant : D’une part, tandis que certains restaient dans la logique Républicaine, la Commune représentant toutes les populations, les interventions étant sans
aucune discrimination, d’autre part, d’autres pointaient d’un doigt accusateur, les Communes de UCVC. L’OPPOSITION ! Un exemple de différence de traitement qui revenait souvent était celui, par le FEICOM, entre le règne BIWOLE et celui de son remplacement, Monsieur ONDO DONG, très engagé politiquement. Ce dernier tirera la corde au point où, les Maires de l’UCVC à
l’unanimité, face aux démarches, aux plaintes sans suite, aux complaisances inouïes, décidèrent de rédiger un Mémorandum à la haute attention du Chef de l’État ; ceci pour lui faire savoir que le Directeur General ONDO DONG s’écartait dangereusement de la mission du FEICOM, importante Institution qui doit être ce cadre de la culture de l’éthique, et de l’équité…
Cette même pesanteur à coloration partisane était également perceptible chez certains Administrateurs, Représentants de l’État localement. Comment imaginer des populations marginalisées aussi injustement dans une République ?
CVUC ET LA FIN DES PESANTEURS ADMINISTRATIVES ET DES
CONSIDERATIONS PARTISANES VERS LA CULTURE D’UNE
TRADITION D’OBJECTIVITE, DE NEUTRALITE ET DE SOLIDARITE
Après sept années de vie des deux Associations des Magistrats Municipaux, en 2003, nous en sommes arrivés à leur fusion, avec CVUC. L’Hymne de nos Communes qui, dans le grand élan Patriotique et du Sentiment national, avait été adopté par le Comité, a plus que jamais sa raison d’être aujourd’hui
Sur le plan politique, il est clair que les élus municipaux sont pour toutes les populations, et que les organes de l’Association des Maires doivent tenir compte de cela. C’est pour atteindre cet objectif, qu’en rédigeant les Statuts et le Règlement Intérieur de la nouvelle et unique Association CVUC, ont été reprises et adoptées les dispositions qui étaient rejetées par les Maires majoritaires
en 1996 ; ceci en ce qui concerne la répartition des responsabilités au sein des différents organes et, cela, sans pour autant qu’il y ait eu une modification, en ce qui concerne le nombre de Maires des formations politiques. C’est la raison citoyenne républicaine qui l’a emportée.
LES DANGERS DE BALBUTIEMENTS DE LA CULTURE DE L’INTERET
GENERAL ET DU SENTIMENT NATIONAL PLOMBES PAR LA
PROLONGATION OU LES REMINISCENCES DU PARTI UNIQUE OU
ÉTAT PARTI.
Avant le retour au multipartisme, lorsque régnait le Parti unique, ou l’État Parti, en principe, il ne devait pas y avoir de discriminations, de préjugés, car tous les acteurs tant au niveau local qu’au niveau central avec toutes les populations, étant sensés appartenir à une même famille politique et, de ce fait, devant œuvrer la main dans la main pour la même cause. Cependant, de tout temps, les différences vont naitre des coefficients personnels des animateurs, du jeu des EGO et, des penchants naturels qui sont forts dans un pays où la culture de l’intérêt général, du sentiment national reste balbutiante. Et aussi, parce que des efforts ne sont pas faits pour transcender les pesanteurs des différentes traditions communautaires maintenues et facilitées par le fait colonial qui a
empêché, pendant des années, l’accès des nationaux à des responsabilités de conception et des recherches des dépassements et du progrès qui sont nourris par la liberté. En effet, l’Institution Communale va évoluer et s’affirmer comme entité forte : dessinée quelques années avant l’Indépendance pour prendre son essor avec l’accession à la souveraineté nationale, évoluant sous la direction des autorités administratives qui, non seulement représentaient l’État, c’est à dire assuraient le rôle de Tutelle, mais aussi, avaient des responsabilités de la gestion administrative et financière. Petit à petit, le tournant sera amorcé vers l’expression de la personnalité des Communes qui, allant en s’intensifiant, va, à partir des années soixante-dix s’affirmer de plus en plus. Toutefois il faut le dire, le poids de la Tutelle demeure malgré la Décentralisation qui, malheureusement piétinant dans son effectivité, donne encore, du fait des
interprétations du Code Général de la Décentralisation à têtes chercheuses, certains pouvoirs aux Administrateurs assurant la Tutelle ; tout cela étant facilité par l’absence des mesures devant accompagner la Décentralisation qui, comme choix politique, exige des actions fortes pour doter les Communes des cadres et de conception et d’exécution, des techniciens et des financiers qui vont
entreprendre des réflexions et actions autour des acteurs du secteur privé et public, des initiatives de regroupement face aux questions de l’environnement, aux luttes contre les changements climatiques, aux initiatives culturelles, économiques, sociopolitiques…
L’URGENCE D’UNE DECENTRALISATION EFFECTIVE COMME
UNIQUE AXE PRIORITAIRE ET SALUT DE CVUC
Dix-sept années d’expérience avec le CVUC nous permettent de nous rendre compte qu’étant sur un terrain où les problèmes quotidiens demandent des interventions urgentes, l’une des grandes priorités reste la mise à disposition de tous les moyens, aux acteurs et animateurs de la vie de l’Institution Communale. Ici, les discours ne suffisent point quand il faut avoir l’Eau Potable, quand il
faut l’Hygiène et la Salubrité, des Routes, des Voies de Communication, l’Électricité, des Écoles, autres Institutions Scolaires, de Santé qui fonctionnent, quand il faut concevoir des Plans Architecturaux, des Plans d’Urbanisme…Quand il faut prendre des mesures pour la Protection de
l’Environnement, faire vivre le Patrimoine Culturel Matériel et Immatériel comme base de Développement Durable et d’affirmation de la personnalité, de l’Industrie Touristique, quand il faut célébrer les Mariages, avec un Code Civil présentant des dispositions dépassées, ne protégeant pas les droits de la femme et de la fille ; quand il faut établir les Actes d’état Civil, dont les archives épars
se retrouvent partout : à la Sous-préfecture, au Tribunal, ailleurs dans les enceintes privées, quand il faut développer des activités culturelles sportives…Quand il faut créer une atmosphère de vie saine, sécurisante…
Face à tout cela, riche des expériences dans la gestion des affaires de la Commune, de la Ville, avec les acteurs sur le terrain, il faudrait sérieusement envisager plusieurs rencontres au-delà des élections du Bureau National, consacrées à des réflexions, en vue des recherches et actions permanentes…Pour, au regard des crises qui secouent notre pays, dont la plus sérieuse et angoissante, celle du NOSO, nous consolider plus encore dans une dynamique Grande et Positive, de la marche imperturbable vers la Décentralisation pour la participation et la mobilisation des populations, pour le Véritable Développement Local.
Nous réalisons l’importance des acteurs, des animateurs des Institutions et la nécessité d’un fond éthique fort, d’un Grand Sens du Sentiment National, de l’Intérêt Général, du Patriotisme…. Qui, animant, non seulement l’emportent, mais se doivent d’être cultivés en permanence comme éclairages continus et dynamiques de vie et d’action aussi bien des individus que des institutions.
Dans ses missions, CVUC doit plus que jamais accompagner les Communes et des Villes dans un contexte où les pesanteurs administratives et les considérations politiques partisanes n’ont plus leurs places. CVUC doit nous installer dans la dynamique de sa Mission Première, dictée par l’essence même des Communes, à savoir, la mobilisation citoyenne pour les objectifs communs, pour tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants, tous les jeunes, les moins jeunes, les personnes à mobilité réduite, les Déplacés, les Étudiants, les Fonctionnaires, les Commerçants, les Agriculteurs, les Médecins, les sans-emplois, les orphelins, les sans domiciles, les vulnérables……Pour l’épanouissement de chaque personne et de toute la collectivité, percevoir et analyser, dans toutes leurs diversités, les préoccupations des populations dans toute l’étendue du territoire.
Nous avons, tout au long de cet article, mis en parallèle, une Publication d’un Article du Dr Adamou NDAM NJOYA, en vue du Livre d’OR à l’occasion des 40 ans du FEICOM
Hon Tomaïno Ndam Njoya
Maire de la commune de Foumban
Président du Syndicat des Communes du Noun