C’est la résolution majeure de la 4ème session du Comité Directeur de l’UPC, tenue le 15 Janvier 2023 à Bafoussam.
C’était la journée d’un martyr de l’indépendance du Cameroun. Ernest Ouandié assassiné le 15 Janvier 1971 à Bafoussam sous la commande du régime d’Ahmadou Ahidjo, avec l’appui multiforme des agents coloniaux. Au menu de cette célébration de la mémoire du combattant Ernest Ouandié : Une procession vers sa tombe, située en contrebas de la paroisse de l’EEC du plateau; Ensuite, des interventions diverses , dont celles du Dr Hilaire Kamga de l’Offre Orange et Charlie Tchikanda, le Secrétaire National aux Droits de l’Homme et des Peuples, représentant le Social Democratic Front(SDF), puis la pose de la gerbe de fleurs.
Cette séquence dédiée au nationaliste Ouandié et coordonnée par Eclador Pekoua, le Secrétaire Général de l’UPC sera suivie par la tenue des travaux de la 4ème session du Comité Directeur du parti. Une rencontre au cours de laquelle la participation de l’Union des Populations du Cameroun aux élections sénatoriales a été débattue. « En ce moment, on a un seul sénateur qui est d’ailleurs membre du bureau. Ce sénateur a été nommé par le Chef de d’Etat au terme des sénatoriales de 2018. A l’Assemblée Nationale, l’UPC n’a pas de représentant. Vous connaissez le contexte qui a fait que lors des élections de 2020, l’UPC n’a pas pu présenter une liste aussi bien aux législatives qu’aux municipales. Nous sommes dans le passé ». Ainsi situé le conteste de cette résolution résumée à la presse par Eclador Pekoua, le SG de l’UPC.
« Maintenant, nous avons une projection pour 2023. Une année qui commence par un scrutin. Vous avez tous suivi le décret du Chef de l’Etat convoquant le collège électoral des sénatoriales pour le 12 Mars 2023. C’est une élection à laquelle l’UPC aura certainement son mot à dire, par ce qu’au cours des travaux que nous avons faits aujourd’hui, nous avons soupesé le pour et le contre de la participation de l’UPC à ces élections. Nous avons estimé qu’à l’état actuel des choses, qu’il n’était pas évident pour l’UPC d’avoir une liste gagnante à ces élections, par ce que ne disposant ni conseiller municipal, ni conseiller régional. Toute fois, le comité directeur de l’UPC en soutien avec ceux qui étaient là et qui n’étaient pas là, et se sont faits représenter, notamment la présidente Henriette Ekwe, nous avons pensé qu’il était important que l’UPC aille à ces élections pour deux raisons : Pour être en phase avec les résolutions qui avaient été prises au Comité Directeur de Bonamotongo en 1992 qui prescrivaient à l’UPC de ne plus jamais être absente là où on décide de l’avenir du Cameroun. Alors, en conformité avec ces résolutions, l’UPC va aller aux élections sénatoriales. Et il y a également le jeu institutionnel dans lequel l’UPC s’est inscrite depuis sa nouvelle légalisation en 1991. Elle a choisi de participer aux élections par ce que c’est la voie la plus démocratique, la plus moderne, la plus acceptable pour accéder au pouvoir ; même si les conditions à priori ne sont pas favorables, il est important d’aller pour essayer de taquiner le système qui n’est pas bon et qu’il faut améliorer, notamment le système électoral… » a conclu Eclador Pekoua.
Les hommes et femmes de médias ont été aussi à l’honneur avec, la traditionnelle présentation des vœux de nouvel an, de l’âme immortelle à la presse.
© Alexis YANGOUA