Cameroun – Lutte contre le COVID-19: Selon Jeune Afrique, Paul Biya s’est installé à Mvomeka’a pour éviter d’attraper le coronavirus

L’hebdomadaire panafricain rapporte que le chef de l’Etat camerounais « n’accorde quasiment pas d’audiences liées au travail et ne voit qu’une poignée de personnes. »

Jeune Afrique à travers son site Internet a consacré le 2 avril dernier un dossier aux moyens dont usent certains chefs d’Etat africains pour éviter d’être contaminés par le coronavirus. L’Ivoirien Alassane Ouattara, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Guinéen Alpha Condé, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, le Rwandais Paul Kagame, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, le Sénégalais Macky Sall et le Camerounais Paul Biya ont ainsi vu leurs nouvelles habitudes dévoilées au public.

Dans l’article intitulé « comment Paul Biya se protège du coronavirus », l’on apprend qu’après sa apparition publique le 11 mars (réception  au palais d’Etoudi de Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun), s’est fait discret et ne s’est pas, contrairement à la grande majorité des autres chefs d’État de la région, adressé à ses compatriotes pour annoncer les mesures de lutte contre l’épidémie. « Seuls le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, et le ministre de la Santé, Malachie Manaouda, communiquent sur la crise sanitaire », constate Jeune Afrique.

Le journal de Béchir Ben Yahmed ajoute que bien qu’il soit absent et que cela  suscite des critiques de l’opposition et des rumeurs alarmistes sur son état de santé, « le président camerounais n’est pas positif au Covid-19 ». Notre confrère poursuit: « Pour éviter toute contamination, il s’est d’ailleurs retiré à Mvomeka’a, son village natal, situé à 180 kilomètres au sud de Yaoundé. Calfeutré dans sa résidence, il n’accorde quasiment pas d’audiences liées au travail et ne voit qu’une poignée de personnes ».

L’on apprend qu’il « parle à son fidèle conseiller spécial, le contre-amiral Joseph Fouda »,  « reçoit également » le directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, « tandis que son aide de camp, le chef d’escadron Mike Davy Ottou Meka, se tient à disposition ». par contre « le personnel non essentiel n’est plus admis dans sa résidence, qui surplombe une colline du village. Quant au gouvernement, il attend les « hautes instructions » pour agir », termine Jeune Afrique.

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