Hausse de prix du Bic sur le marché : le Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana serait dans le jeu de ICRAFON

Le Bic est passé de 100 à 150 francs CFA. Tous les libraires du marché A de Bafoussam sont unanimes sur le mutisme complice du Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga  Atangana.

Il s’agit principalement des BIcs de la marque Cristal fabriqués en Tunisie et dont l’Industrie des Crayons et Fournitures Noutchogouin (ICRAFON) est le dépositaire au Cameroun. Dans la gamme très variée que l’on peut avoir sur le marché, le Bic Cristal compte parmi les plus anciens et le plus sollicité et consommé au Cameroun, et dans la sous région apprend – on.

Deux types de Bic Cristal sont présents sur marché, en dépit de leur rareté. Il se trouve tout simplement que l’un vient du Nigéria et le carton est livré aux revendeurs dont les libraires à 55 000 francs Cfa. Ces exportateurs estiment la marge bénéficiaire à 10 000f / Carton. Malheureusement, ce produit nigérian est qualifié de faux entré frauduleusement dans le territoire camerounais. Il est d’ailleurs traqué et saisi par les agents du Ministère du Commerce et des Douanes. Quelques exportateurs que nous avons rencontrés, jurent la main sur le cœur qu’il s’agit du produit Cristal sorti de la même usine que celui que livre ICRAFON. Le prix chez le dépositaire nigérian varierait entre 43 000 frs Cfa et  45 000 Frs Cfa.

Les libraires camerounais ne comprennent pas comment le même Bic acheté en Tunisie leur est livré à 90 000 frs Cfa / Carton, soit une différence d’environ de 35 000 frs Cfa par rapport à celui transité par le Nigeria voisin. Ils sont conscients des transactions douanières et d’autres charges ; sauf qu’ils estiment que ICRAFON serait  largement au – dessus de sa marge bénéficiaire,  au détriment des consommateurs directs et indirects. Les vendeurs et parents s’en plaignent sans que leurs cris n’émeuvent Luc Magloire Mbarga Atangana. D’aucuns y voient une complicité bien curieuse du Ministre camerounais du Commerce. « A – t – il sa part dans cette escroquerie de l’entreprise camerounaise ? » s’exclame un libraire.

© Alexis YANGOUA

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