MISCUO 2024 : la Miss Culture Ouest 2024 est connue.

DZAGBOUE FOPA Hérida Melrose a été plébiscitée par le jury au cours de la finale organisée  le 16 Mars 2024, à la maison de parti de Bafoussam. Un moment de l’exaltation et de la promotion de la culture régionale, initié par l’Honorable Dr Maître Fotso Fostine et parrainé par le Gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine

Miss Culture Ouest (MISCUO) s’inscrit dans les activés régionales devant concourir à l’apothéose nationale dénommée,  Miss Culture Régions Cameroun et Diaspora. Entrepris depuis 2023, année de la 1ère édition, par l’Honorable Dr Maître Fotso Fostine, avocate au barreau du Cameroun et férue de la culture camerounaise et africaine, MISCUO 2024 a produit son ambassadeur, à l’issue d’un concours auquel, 12 candidats ont pris part. DZAGBOUE FOPA Hérida Melrose, originaire du département de  Bamboutos et la titulaire d’un Master 2 en Ressources Humaines, aura ainsi l’honneur de porter durant une année, les valeurs traditionnelles que la promotrice entend valoriser et restaurer. Ci –dessous, l’allocution l’Honorable Dr Maître Fotso Fostine, Présidente Nationale de Miss Culture Cameroun et Diaspora et PCO de « MISCUO ».

 

Mot de l’Honorable Dr Maître Fotso Fostine, promotrice de l’Evènement.

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Monsieur le Gouverneur de la Région de l’Ouest ;

Monsieur le Délégué Régional des Arts et de la Culture représentant le Ministre des Arts et de la Culture ;

Excellence Monsieur le Président du Conseil Régional de l’Ouest ;

Monsieur le Super Maire de la ville de Bafoussam

Honorables Parlementaires ;

Monsieur le Questeur du Conseil Régional de l’Ouest ;

Autorités Administratives, Politiques, Militaires, Judiciaires, Religieuses et Traditionnelles en vos rangs et grades confondus ;

Braves Finalistes ;

Distingués membres du Jury ;

Distingués Amateurs, Amoureux et Férus de la culture camerounaise ;

Distingués professionnels de la Beauté et de l’Industrie Cosmétique ;

Talentueux Esthéticiens et Esthéticiennes, Modélistes de tous bords ;

Chers Invités

Je vous salue respectueusement.

Nous voici rassemblés ce soir pour célébrer la beauté naturelle, l’élégance, les connaissances et le savoir-faire culturels.

Mais avant de vous dérouler mon discours, je vous demande à l’assistance de vous lever pour observer 1 mn de silence pour tous les morts tombés au cours des guerres asymétriques qui ruinent notre pays. La minute de silence concerne également mon distingué confrère, associé et parrain, notable Bafoussam, Me André Ngompé, mort il y a moins de 24 heures de suite d’AVC.

Merci ! Je souhaiterai rendre hommage appuyé à un grand homme, celui-là qui a cru en nous à nos début, c’était dans la rue notre première expérience, il était là avec son état-major pour nous acclamer jusqu’au petit matin, ce soir il est encore là, un amoureux de la Culture, acclamez très fort son Excellence Augustine AWA FONKA, Gouverneur de la Région de l’Ouest et son épouse. Dad, i wanted to express my eternal gratitude for your unfailing support for the ideas of the President of Republic, his excellency Paul Biya. Soutenir la culture et la jeunesse c’est anticiper sur le futur ? S’adressant à la jeunesse le 10 Janvier 2021, le visionnaire Président de notre République exhortait les jeunes à s’approprier leur culture, c’est pourquoi dans le dossier marketing de cet évènement, j’ai décidé dans une rubrique de rendre un vibrant hommage à la femme qui veille sur le sommeil de ce visionnaire. Oui Madame Chantal Biya le mérite

L’association MISCURECADI (Miss Culture Régions Cameroun et Diaspora) que je pilote a pour objet la promotion et l’appropriation de la culture camerounaise à travers un concours de beauté naturelle dans les 10 régions du Cameroun, en France et en Angleterre. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de développement à l’horizon 2030, Miss Culture Cameroun mise sur le reprofilage du tissus social camerounais notamment à travers la création des écoles de formation en langues maternelles, des restaurants camerounais et des centres de prestations de service payants et autres activités régénératrices de revenu pour soutenir le projet novateur. Le nouveau prototype humain recherché doit intégrer la culture traditionnelle camerounaise dans toute sa dignité et sa diversité spirituelle et culturelle. Ce nouveau prototype humain suppose un modèle de femme et d’homme camerounais, voire un Homme modèle qui serve d’exemple à toute une société et devienne la base de notre émergence politique, économique et socio-culturelle. Les critères du concours pour la jeune fille sont rudes : La candidate doit s’exprimer correctement en sa langue maternelle et doit savoir cuisiner les mets traditionnels de son aire géographique. Pas de filles-mères, pas de port de faux cils, pas de greffes des cheveux, pas de make-up, pas de décapage de la peau. Bref la candidate doit être naturelle.

Je vais certainement vous surprendre en commençant mon speech par un clin d’œil aux professionnels des industries de l’esthétique et des cosmétiques. Je tiens à les rassurer que la démarche de Miss Culture Ouest rejoint leur combat pour la promotion du beau, bio par excellence, notions que nous défendons tous. Nul, sauf mauvaise foi, ne saurait nier l’importance de l’apport vital de ces industries dans l’économie mondiale en général, tant elles brassent de milliards de francs, et pourvoient à des millions d’emplois, directs ou non, à différentes tranches d’âges et divers secteurs d’activités.

Elles participent activement à la célébration de l’esthétique, auquel elles sont appelées à apporter des touches et innovations permanentes. Dessein noble en soi, à condition que les bénéficiaires des produits cosmétiques sachent en faire bon usage.

Je m’explique : en effet ceux-ci, je veux dire les produits cosmétiques sont comme toute médaille qui a aussi son revers. Tout dépend de l’usage qu’on en fait : autant par exemple, un lait peut accentuer un teint ébène, autant un autre peut la décaper et la rendre aussi pâle que le visage d’un Viking. Autant l’usage fréquent d’un shampoing peut renforcer la texture de cheveux crépus, autant l’usage d’un autre shampoing peut les démêler, les lisser et les allonger infiniment, et décolorer des cheveux noirs en cheveux blonds.

J’en viens enfin à aborder le sujet qui nous réunit ce soir : La culture. Elle est ce qui demeure quand on a perdu tout le reste. Comme je le disais dans l’éditorial du dossier marketing que je vous distribue gratuitement malgré le coût très élevé de la fabrication. Nous sommes amenés, par diverses contingences, à rencontrer des cultures différentes et même à les expérimenter et les vivre. Il n’y a pas de drames à cela. Mais de là à abandonner notre culture, notre identité pour nous accaparer celles des autres, il y a un pas à ne pas franchir, à aucun prix. Un étranger ne peut assumer mieux la culture de l’autre, au risque de se rendre ridicule. Sinon, qu’apporterait-il au banquet des civilisations et des rencontres universelles ?

L’industrie cosmétique est comme l’éducation : elle nous ouvre l’esprit, afin que nous l’enrichissions au contact d’expériences variées, sans surtout perdre la traçabilité de notre personnalité, des valeurs qui ont toujours fait corps et part de notre moi profond. Ainsi, découvrir ou apprendre une langue étrangère ne doit en aucun cas nous amener à oublier la nôtre, celle maternelle. Aimer manger du caviar ou déguster un bon rouge, ne nous engage pas, ne devrait pas nous amener à rougir de notre koki ou de notre matango fraîchement vieilli. Nous autres Noirs avons du chemin à faire à ce sujet. Il est temps d’y remédier, et de mettre le progrès résolument au service de notre culture

Le concept Miss Culture milite pour la pratique et la conservation de notre culture, dans le strict respect de celle des autres, voire pour un rapprochement des cultures et des civilisations. Le bât blesse quand l’ouverture se fait au détriment de nos fondamentaux culturels. A ce moment, qui accomplira et préservera notre authenticité ?

Pour revenir aux industries cosmétiques, et autres salons de beauté, elles peuvent, et doivent promouvoir nos us et coutumes, sans nécessairement les dénaturer. Il n’y a pas dichotomie, ni achoppement entre la culture, les cosmétiques et la beauté. Une fois de plus, nous devons mettre ces industries de notre côté dans la promotion et l’affirmation de notre identité culturelle, c’est un leitmotiv, c’est un impératif, c’est mon cri de cœur. Usons à bon escient de leur pouvoir et capacités pour accentuer, valoriser davantage notre culture, et non pour l’étouffer. Nous devons nous en servir, par exemple pour davantage mettre en exergue nos attributs naturels, et non les gommer honteusement. Il nous appartient, et c’est une responsabilité de tous, d’en faire bon usage. Les levées de bouclier n’ont pas lieu d’être. Ne nous limitons pas, ne culpabilisons pas inutilement. Célébrons notre culture, l’esprit libre et sans retenue. Même s’il y a des escapades somme toute compréhensibles, mettons un point d’honneur à revenir à nos sources, et retrouver les valeurs noires qui restent notre fondation par excellence. Je m’engage à prêcher par l’exemple.

C’est à ce prix que la culture noire répondra présente au rendez-vous universel, et sera portée au Panthéon. A ce moment, nous verrons en notre jeunesse, des enfants à éduquer selon nos us et coutumes et à conseiller, et non de simples proies déboussolées, extraverties et destinées à l’abattoir.

Telle est notre motivation, en retournant à nos sources profondes. Nous sommes sur la bonne voie, et le concept, MISS CULTURE nous accompagne, je n’en doute pas. Vive MISCUO 2024, vive MISCURECADI, VIVE LA REGION DE L’OUEST, VIVE LE CAMEROUN ! Je vous remercie pour votre aimable attention.

Bonne soirée festive à tous !

Focus

Porté avec maestria par l’Honorable Dr Me Fostine Fotso, MISS CULTURE OUEST  2024  qui se démarque et se distingue des autres concepts, par son retour aux fondamentaux de la culture, via la réappropriation et la conservation des valeurs traditionnelles intrinsèques, en apothéose donnait son verdict le 16 Mars 2024 en présence du Gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine.

DZAGBOUE FOPA Hérida Melrose, originaire du Département de  Bamboutos est l’heureuse élué bio, qui au-delà de sa plastique iconique, authentique, sans fards et sans artifices, a su incarner et démontrer, le charme de la sagesse et de l’intelligence naturelle. Une tête calée sur des épaules solides, la titulaire d’un Master 2 en Ressources Humaines,  éloquente du bon esprit de vintage vertueux et irréprochable a su être disciplinée tout en s’exprimant en sa langue maternelle, en français comme en anglais. Elle gagne la rondelette somme de FCA (cinq cent mille) 500 000 ainsi qu’un billet d’avion Yaoundé-Paris-Yaoundé offert par l’honorable Dr Fotso Fostine,  Présidente Nationale de Miss Culture Régions Cameroun & Diaspora, Présidente du Comité d’Organisation de  Miss Culture Ouest 2024.  Monique Naoussi de  CANAl 2 International et Kelvin Nembot de la CRTV ont présenté en professionnels la soirée de cette finale, pas surprenant car le concept novateur MISS CULTURE bénéficie de l’appui des ces grosses pointures de la communication.

(c) A. Y et La République

 

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