Après Masueun à Massagam, ELECAM s’est encore fait parler d’elle à Njimom, le 19 Mai 2024. A l’insu des membres de la commission mixte, l’agent aurait logé l’unique kit dont dispose cette antenne, dans le domicile d’une élite bourgeoise et militant du RDPC, Suite au soulement de contestation, le sous préfet a scellé le bureau de l’antenne d’Elecam, le temps des clarifications.
« …Pour une deuxième fois, l’agent d’Elecam, Monsieur Moustapha s’est déporté hier samedi 18 mai dans un meeting du RDPC, organisé dans le domicile privé d’un certain zakari à Manki. Comme dans habitudes, il y est allé sans représentant de l’UDC. Le constat est que le kit était à l’intérieur du domicile ; ayant pris connaissance, tous les responsables politiques se sont déportés à Elecam (…) la présence du sous-préfet et de force l’ordre a calmé la tension et a scellé Elecam…», selon un témoignage.
Décidemment, les élites bourgeoises du RDPC ont décidé d’un passage en force dans le Noun. La Société Civile doit mettre le doigt sur ces dégâts préélectoraux qui semblent se vulgariser dans ce département et dont les conséquences on le sait, seront désastreuses. Les conditions d’un affrontement entre les militants de l’UDC et ceux du RDPC se construisent lentement et sûrement. Il est temps de réagir.
La suspension du chef d’antenne d’Elecam de Massangam par Direction Générale, a été sans effet sur les esprits corrompus de la maison.
© Alexis Yangoua