International : Le président Emmanuel Macron et son ambassadeur Christophe Guilhou dans le viseur des ennemis du Cameroun et de son président Paul Biya.

En rappel  » la manœuvre en tirs groupés des ennemis de la Nation, prétexte pris des Législatives en France.

Comment peut-on se moquer de la démocratie ? Diriger avec les partis d’opposition est certes un exercice compliqué,  mais une illustration parfaite de la démocratie chère à la France. Alors pourquoi laisser la poutre  dans son œil pour s’occuper de la paille dans l’œil du voisin?

Alors que l’on est encore à magnifier les bonnes relations qu’entretiennent la France et le Cameroun sur tous les plans, à coût de millions, certains assoiffés du fauteuil de SEM BIYA préfèrent le chaos immédiat en attaquant violemment certaines chancelleries  présentes au Cameroun, véritables gendarmes. Ces pontes  financent certains médias à capitaux privés à l’instar de ces journaux qui chaque jour flinguent  la France, son président et son ambassadeur. Seulement, la manœuvre est connue et n’émeut plus personne. Toutefois, il ne faudrait pas un seul instant perdre de vue que la France fait partie des sept État les plus puissants du Monde et que si elle voulait vraiment se mêler des affaires potico- administratives du pays, les choses ne seraient certainement pas au niveau où elles sont . Soit ! Ceux qui souhaitent que le Cameroun connaisse une situation compliquée avec la France prêchent dans le désert car il n’y aura pas de rixe entre le Cameroun et la France.

Décidément, les Camerounais sont « forts ». Ils sont connus des autres Africains pour être des fortes têtes, frondeurs invétérés devant l’Eternel. J’ai souvent assisté à des discussions entre étudiants africains en Europe, et je sais de quoi je parle. Beaucoup d’observateurs avertis et  attentifs ne me contrediront point.

Ce qui n’attire pas toujours à nos compatriotes de la sympathie et l’amour parfait.

Soyons clairs, je fais un constat, sans forcément condamner ni encenser,  sous-estimer ou surestimer qui que ce soit. Le pédantisme des Camerounais a bien souvent dérouté tout le monde.

Cette petite introduction terminée, j’en viens à mon sujet: la réaction des camerounais aux résultats des législatives françaises, après les « assauts » de certains serpents à sonnette contre l’ambassadeur de France SEM Christophe Guilhou. Nos compatriotes ont fait des législatives françaises une affaire camerounaise vraisemblablement. Ce qui est certain, nos propres élections ne font pas couler tant d’encre. Alors j’ai envie de demander à mes concitoyens « de quoi je me mêle au juste ? ». Les journaux français évoquent le Cameroun dans leurs colonnes même une fois par 2 ans? Alors ne soyons pas plus  royaliste que le Roi. Et puis, si Macron perd la majorité à l’assemblée nationale, il garde le pouvoir, même si  gouverner dans le cas d’espèce sera quelque peu agité, ce n’est pas la fin du monde.

Ce sont les ennemis de S.E. Paul Biya et du Cameroun qui s’agitent ainsi car le partage des voix est signe de vitalité et de démocratie dans un pays. Ailleurs on observe très souvent Chez la majorité obèse dans les parlements  situation qui frustre énormément l’opposition.

Nous avons mieux à faire au Gata, les gars. Alors, défilez, à défaut  rompez. »

Écrivait  Philippe Ngono il y a quelques jours dans le  journal « Le Pélican  »

PERTE DE TEMPS?

En dépit de ce cri de patriote, il est étonnant de constater qu’il ne se passe plus un jour sans qu’un titre de tabloïde camerounais ne tire sur Macron et la France, quelle bassesse?

Un conseil, une remarque qu’on donne à quelqu’un n’est pas forcément une leçon qu’on lui administre  en érudit. Il appartient à celui qui reçoit le conseil, de le prendre avec humilité et l’appliquer sagement, avec bonheur.

Mais  si son entourage développe du complexe, il est fort à parier que la personne conseillée estimera vite à tort qu’on le sous-estime  et lui fait la leçon.

Pourquoi voir inévitablement dans toute parole, toute observation du Président Macron une leçon ? N’a t’il pas le droit d’émettre un avis qui n’a rien d’une critique ? Pourquoi toujours des levées de bouclier, pourquoi être toujours sur le qui vive ?

Si un conseil ne vous arrange pas, ignorez-le tout simplement, sans faire de procès pour une attaque qui n’en est pas une, car inexistante.

Pour sauter du coq à l’âne, les détracteurs du Président français évoquent les dernières législatives. Quel rapport ? Et puis, y a t-il tant  péril en la demeure?  Il faut savoir relativiser. Les ministres nommés restent en place malgré les législatives. La situation n’est pas désespérée. Il y a des solutions encore possible pour manœuvrer en France car le problème central en France est le pouvoir d’achat. Il faut le protéger, au vu de l’actualité en Ukraine notamment et la flambée des prix pétroliers et du gaz. L’opposition fera quel miracle à l’Assemblée Nationale pour changer la donne ? Wait and see.

Il convient de noter que l’expérience camerounaise n’est pas transposable en France. Les réalités ne sont pas les mêmes. Si les détracteurs pensent que contrairement à Macron qui estime que la démocratie est perfectible en Afrique, notre démocratie est parfaite, ils peuvent toujours rêver. Ils peuvent continuer à penser que tout est parfait dans le meilleur des mondes. Ils se leurrent eux-mêmes. Les manœuvres pour éteindre l’opposition au vu et au su de tout le monde en Afrique ne peuvent passer en Occident. Il y a un cadre minimum de garanties contre  les dérives qu’on se permet allègrement chez nous. Tout le monde le sait, et on joue aux scandalisés quand on nous le rappelle gentiment. Notre niveau de corruption, de violation des libertés et de détournement des deniers publics est exponentiel. Devons-nous en être fiers, au point de nous horrifier quand on le dit ? That is the question !

DENONCER LES COMMANDITAIRES.

Il est important de rappeler avec emphase  que ceux des personnes tapis dans l’ombre dans les arcanes du pouvoir pour déstabiliser ou contribuer à la destruction des relations France-Cameroun et l’image du président de la République Paul Biya, sont connus. D’ailleurs le directeur adjoint du cabinet civile le relève dans son dernier ouvrage en parlant des pseudos collaborateurs du Chef de l’état qui utilisent les pseudos activistes pour faire le sale boulot. Ils sont donc connus ceux là qui financent les tabloïdes depuis le  palais, ce chargé de mission du boss qui se charge de récupérer l’argent volé  pour soit remettre directement aux directeurs des publications,  soit commissionner leur copine  des partouzes party avec le boss, elle même responsable d’un  organe  dirigeant de société d’État au prix de ses fesses. Il serait mieux pour ce trio là de cesser de ternir l’image du Cameroun et de chercher les poux à tout pris et à tous les prix sur la tête du Président français et son Ambassadeur au Cameroun ,car votre récidive sera considérée comme la goûte d’eau qui fera  déborder le vase , et conduira inexorablement vers la publication de noms et des éléments probants qui à aller répondre devant les tribunaux. Toi de l’administration territoriale arrête cette sale besogne auprès de la presse sinon ton nom sera balancé  et Monsieur Biya verra lui aussi en plein jour ceux de ses collaborateurs qui veulent le chaos au Cameroun

À la fin, la question que l’on se pose est celle de savoir, qu’après cette sale besogne, ces mêmes  » apprentis sorciers » iront-ils encore et toujours toquer à la porte de la République Française pour demander les services ? La réponse est oui, tous se précipitent aux portes de l’ambassade française soit pour mendier les rendez-vous.  N’avez-vous pas tout simplement honte?

S’INSTRUIRE AFIN D’ ÉVITER LE RIDICULE.

Pour revenir sur votre prétexte de l’heure pour insulter la France, au lendemain des législatives. Ces détracteurs du Président Macron en particulier et de la France en général ont encore trouvé cette  occasion idoine  pour faire un tire groupé par le biais des presses  à gage sus-évoquées.

En fait ils se réjouissent désespérément du résultat dit mitigé du parti du Président Macron à l’Assemblée Nationale. Pour eux, celui-ci ne peut gouverner son pays sans majorité au parlement.

Mais il est trop tôt de juger le Président Macron  en l’espèce même avec les 246 députés d’une majorité relative, le pays dont est à  la tête le Président Macron ne peut pas être ingouvernable comme le prédisent ces ignorants. Ils ont tôt fait peut-être  par simple hérésie de prendre l’exemple du Président Paul Biya qui s’est trouvé dans la même situation en 1992 et a pu relever la pente. Sa majorité relative n’a pas été un frein à sa gestion du pays, par le jeu des alliances, et les intérêts des camerounais pour faire adopter les lois au parlement camerounais.

Revenant à la  France, il faut d’abord relever que le Président Macron vient d’être élu pour un second mandat de 5 ans par le peuple français. C’est une marque de confiance sur sa capacité, sa compétence, son expérience… à gérer l’Etat français. Cette situation n’est pas une grande première en France. Il saura se défaire  comme l’ont fait ses prédécesseurs  en l’occurrence le feu François Mitterrand.

Michel Roncard, Premier Ministre Socialiste de François Mitterrand disait qu’entre 1988 et 1991, il avait dû composer avec une majorité relative de 275 députés socialistes pour s’assurer de l’adoption des projets de lois. De même, la constitution française en son article 49.3 permet d’adopter les textes sans le vote des députés ….

En 3 ans en France, le Premier Ministre  Michel Rocard avait utilisé cet outil institutionnel vingt huit  fois  afin de débloquer au palais bourdon. La procédure de cet article 49.3 peu par  exemple être utilisé par le Président Macron sur des questions d’ordre budgétaire comme: » le vote d’un projet de loi de finances, de financement de la sécurité sociale, ou un projet de loi des finances rectificative….. »

Le Ministre Délégué actuel en charge des relations avec le parlement, Olivier Véran, réélu dans la première circonscription de l’Isère, expliquait sur BFMTV que : » cette nouvelle configuration ne doit pas empêcher l’adoption des lois par exemple sur des questions sensible comme le pouvoir d’achat des français, qu’il y ait un blocage ne permettant pas de trouver une entente avec le parlement pour pouvoir avancer.

Donc les députés français sont tous élus avec la même passion pour leur pays et la même volonté de servir la République. D’ailleurs le porte parole du gouvernement Olivia Grégoire renchérit : » on nous trouvera toujours pour convaincre les modérés, présents dans ce parlement de nous suivre. Il va falloir de l’audace, de l’imagination et de l’ouverture' »

Au vu donc de tout ce qui précède, le constat fait est que le gouvernement français est à 37° de  cette situation au parlement qui fait danser au Cameroun. Les politiques menées sont pour l’amélioration des conditions de vie des français, et tous les députés de ce parlement le sont pour le concrétiser à travers l’adoption des lois qui permettront toujours au Président Macron d’atteindre les objectifs de son projet pour le peuple français. N’en déplaise donc à ces détracteurs tapis dans l’ombre au Cameroun. La France reste et demeure debout et tous ces hommes politiques avec.

UN PROJET MACHIAVÉLIQUE VOUÉ A L’ECHEC: LES HOMMES PASSENT ET LES INSTITUTIONS RESTENT.

Les liens d’amitié entre la France et la Cameroun constituent une longue et vieille histoire. Ces liens  ne sont donc pas nés avec l’avenue du Président Macron au pouvoir, ni avec l’arrivée de son Ambassadeur Christophe Guilhou  à Yaoundé. Ils  sont  dans la continuité de leurs prédécesseurs. Que  l’entourage du Président Paul Biya pense  donc croire leur  faire du mal ou faire du mal  à la France est une erreur grave car c’est le Cameroun qui sort perdant de cette barbarie de bas étage. Mais les patriotes que nous sommes, continuerons à démontrer qu’il n’existe pas de fumé entre le Cameroun et la France. Donc le chien aboie la caravane passe. Ces trois grands hommes d’État feront leur temps naturel à la tête de leurs états respectifs et de leur ambassade. C’est par  la dévolution constitutionnelle que Macron et Biya partirons. Quant à Guilhou il est encore là,  n’en déplaise à ceux qui parlent de son rappel depuis 2 ans et demi.

Cyrille Eyenga Foe.  » Le Jeune Enquêteur »

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