MESSAGE DE VOEUX 2024 DU PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UNION DÉMOCRATIQUE DU CAMEROUN (UDC)

Concitoyennes, Concitoyens de notre beau Pays le Cameroun,

Mes chers compatriotes,

C’est un moment privilégié de m’adresser à vous, Grand Peuple camerounais, aux premières minutes de 2024, pour vous présenter mes Vœux les Meilleurs de 2024,

Nouvelle Année qui frappe à nos portes.

Que retenir de 2023 ?

En tant que Maillon de la chaine humaine, Femme, Mère, Élue, Chef d’Exécutif d’une

CTD, Présidente Nationale de l’Union Démocratique du Cameroun – UDC- Parti

Politique au Service de la Construction Nationale depuis près de Trente-trois (33) ans ?

Au Cameroun, comme au plan International avec en toile de fond la Guerre en

Ukraine, la Guerre Israël-Hamas, avec toutes leurs conséquences, 2023 avait démarré en trompe dès Janvier, tous secteurs confondus:

– Augmentation des prix des carburants à la pompe – flambée des prix des produits sur le marché (Autant les produits de Consommation que les Intrants

Agricoles…Etc.);

Les effets de la Politique de l’import-substitution, se déclinant comme le renforcement de la production locale pour minimiser les importations, voie de solution annoncée depuis la loi de Finances 2020, restent attendus.

De leur côté, les Salariés continuent de scruter vers une revalorisation des salaires, car la situation semble s’empirer, avec rupture des stocks et quasi disparition en fin 2023, du carburant dans nos stations.

– Crimes odieux et assassinats : des plus cas les plus médiatisés -Martinez Zogoà ceux crapuleux, silencieux, qui ont lieu dans les domiciles, dans les chambres :

Madame Mefire Chétou en est une victime. A nos jours, ni l’un d’il y a un an, ni l’autre il y a quelques semaines, ne sont pas encore élucidés ;

 

– Insécurité grandissante donc un peu plus chaque jour, généralisée, en dehors du NOSO et du Septentrion ;

– Défiance vis à vis des Institutions républicaines de certains Acteurs ou

Responsables devenus « intouchables », se confondant avec les

Institutions…Tout ceci entrainant un climat de méfiance entre les Acteurs de la gouvernance politique du pays, attisant le Discours de Haine, le Tribalisme, et

les Abus de toute nature en eaux trouble: Corruption, Incivisme, Impunité…etc.

– Pauvreté et misère ambiantes, fossé s’accentuant entre les très riches et les très pauvres.

Sans vouloir jouer aux troubles fêtes, Il faudra bien que nous soyons situés, par rapport à où nous en sommes, au regard de la SND30, le gouvernail du Cameroun pour une émergence en 2035, du moment où, la moindre perturbation qui surgit dans un coin de la planète vient nous frapper de plein fouet.

– Avons-nous des réserves ? Quelles sont-elles?

– Pendant combien de temps le Cameroun peut-il tenir s’il y a par exemple une pénurie mondiale ?

Il y a par exemple, des pays qui annoncent être capables de ravitailler leur marché intérieur pendant trois mois !

Chez nous, combien de jours, de mois pouvons-nous tenir ?

Nous importons l’essentiel de ce que nous mangeons, l’essentiel de nos vêtements, l’essentiel de nos médicaments, l’essentiel de nos biens et équipements…

En plus de ce que les besoins essentiels en Eau, Énergie, Couverture sanitaire et Plateau

Technique dans nos Centres de santé restent une quête :

Pouvons-nous faire le point quant aux solutions vers une économie circulaire solidaires ; les énergies vertes, renouvelables, photovoltaïques…Le Cameroun étant assis sur le Château d’Eau de l’Afrique Centrale ?

Ce ne sont là que de simples questions et analyses de planification stratégique ?

Cette préoccupation est d’autant lancinante avec le dérèglement climatique tous azimuts qui frappe la planète. Le phénomène El Nino et ses conséquences désastreuses, la montée du niveau des océans, le changement des saisons, les canicules, les pluies diluviennes, inondation et bien d’autres, sont des signaux qui indiquent que le danger est désormais permanent, et qu’il faut arrêter des solutions adaptées à tel ou tel cas de figure.

L’année 2023 a été déclarée la plus chaude que le Monde ait connu ! Les effets destructeurs sur notre Planète Terre en disent long en effet.

– Catastrophe naturelles, et Séisme, Glissement de terrain:

A Foumban, A Bankomo, A Ngaoundéré ; En Syrie, en Turkie, au Maroc. Cette année par exemple, les pluies sont tombées jusqu’au début du mois de

Décembre ! Il est donc déjà question de prévoir que la saison en cours pourra aller jusqu’au mois de d’avril. Ce qui de toute évidence va impacter négativement le calendrier des semis agricoles. Il peut donc en suivre si ce n’est la famine dans notre pays, du moins, une baisse drastique de la production, le monde paysan étant déboussolé par le dérèglement des saisons. C’est là une préoccupation certaine sur laquelle nous devons plancher.

– Accidents de circulation à n’en plus finir, coutant la vie aux nôtres : plusieurs causes décriées, dont l’insuffisance des infrastructures routières appropriées ; la gouvernance approximative du Secteur des Transports non maitrisé par les acteurs institutionnels Publics et Privés ;

Face à tout ce tableau des moins reluisants,

En matière de Défense et de Sécurité,

Si dans l’Extrême-Nord du pays, notre Armée a efficacement réduit à sa plus simple expression le terroriste Boko Haram,

Il en va autrement du conflit armé dans les deux Régions du Nord-Ouest et Sud-

Ouest :

Depuis le mois de Novembre de cette année qui s’achève, les bandes armées y ont repris le poil de la bête avec des tueries des populations civiles. Le 6 Novembre, à deux heures du matin, des hommes armés font irruption dans un quartier de Mamfé et massacrent 20 personnes. Le 21 du même mois à l’aube, cette fois dans le département des Bamboutos, à Bamenyam précisément, une bande armée fait le raid sur ce village, laissant 9 morts derrière elle. Ces deux exemples, en un seul mois, montrent la vulnérabilité des populations non seulement dans les deux régions troublées mais aussi dans les régions voisines.

A l’Union Démocratique du Cameroun – UDC- comme nous ne cessons de le dire, chaque Camerounais qui tombe dans ce conflit est une mort de trop. Le règlement de ce conflit par les armes a définitivement exprimé toutes ses limites. C’est pour cela que nous réitérons, appelons à une rencontre franche et sincère entre les différents belligérants. Dans un conflit qui a fait selon des sources concordantes plus de 6000 morts et plus d’un million de déplacés, qu’attend le pouvoir pour répondre favorablement aux offres de bons auspices de certains pays amis du Cameroun pour mettre un terme à la tragédie ?

Aujourd’hui, on est dans un black-out total sans que les Autorités daignent apporter la moindre clarification.

TOUJOURS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ, il y a lieu d’indiquer qu’il y a aujourd’hui des facteurs internes belligènes qui se multiplient sur le Territoire national.

Force est de constater le comportement équivoque de certaines de nos Autorités, celles là qui de par les responsabilités qui les incombent, ont vocation à servir l’intérêt public et qui a contrario, le plus souvent, rament à contre-courant des intérêts des populations au sein des Collectivités territoriales décentralisées.

De ce fait, elles s’illustrent par des postures d’infantilisation des élus locaux, et ceci de manière plus ouverte là où les élus sont de bord politique différent de celui qui se complait dans sa majorité, et est au pouvoir.

Il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit, mais d’une réalité du quotidien qui irrite davantage le peuple que les élus que nous sommes.

Le danger qui s’ensuit en toute logique, est qu’à force des abus, des déviances, d’impostures qui découlent de ces situations,

A force de tirer sur une corde, le risque est l’ouverture d’autres foyers de conflit ! En avons-nous encore besoin ? NON

Il est donc de la responsabilité première de Monsieur le Président de la République, garant de l’unité nationale, d’assurer le bon fonctionnement des institutions, en recadrant tous ceux qui tirent encore sur la corde déjà dangereusement raide.

Que tous ceux, toutes celles qui, de par leurs responsabilités sont tenus de servir l’intérêt public, s’abstiennent de s’engluer, quand il s’agit du Cameroun par nous Tous et Pour Nous Tous, dans des prises de position politiques partisanes, car l’intérêt national est supérieur et delà. Il y va de la Paix Véritable et Durable, dans notre pays, sans laquelle aucun développement n’est possible.

Monsieur le Président de la République, il est grand temps d’y veiller, surtout à l’approche du nouveau cycle électoral.

Les grandes ruptures entre le pouvoir et les populations naissent de l’autisme des pouvoirs publics, ces derniers refusant d’écouter ou de suivre les récriminations populaires, s’évertuant plutôt à les étouffer par des brimades et autres artifices d’intimidation. Une fois poussée dans ses derniers retranchements, il ne reste plus à la population qu’une volte-face pour défendre ses acquis.

Ce qui s’est passé au village Bagam dans les Bamboutos récemment en est une parfaite illustration. Nous l’avons relevé au Conseil Régional, cette Affaire nous rappelant celle que nous avons connu le 21 Décembre 2006 à la Chefferie Supérieure de Njinka à

Foumban, dont les conséquences restent désastreuses sur l’harmonie et la cohésion sociale. On peut en citer plusieurs cas.

Les Chefferies traditionnelles ne doivent pas devenir une ni des niches conflictogènes, ni des menaces pour la République.

La plus grande richesse du Cameroun étant sa diversité culturelle ; la Constitution du

Cameroun reconnaissant et protégeant les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques, aux droits de l’homme et à la Loi, il y a là une invitation à reformer pour l’adapter au contexte, le décret de 77 qui organise les chefferies traditionnelle et surtout à permettre que la Justice puisse statuer sur les contestation qui surviennent lors de la désignation des Chefs Traditionnels, ce qui actuellement est l’apanage des autorités administratives qui ne sauraient être juges et parties ;

SUR LE PLAN POLITIQUE,

Mesdames et Messieurs Chers Compatriotes, il y a lieu de noter que le dernier cycle électoral, de Mars 2018 à Décembre 2020, a mis en évidence les nombreuses imperfections de notre système électoral.

Pour ne parler que du Code électoral, une batterie de recommandations des observateurs électoraux nationaux et internationaux, ont fait état de l’urgence de la révision de ce texte électoral pour la tenue des élections plus équitables et apaisées.

De ce fait, comme vous le savez déjà, sept Partis Politiques au nombre desquels l’UDC, ont déposé auprès des Institutions de la République une mouture des différentes propositions recueillies tant au niveau des Organisations de la société civile que des

Citoyens ordinaires.

Nous espérons toujours que le Gouvernement en fera un Projet de loi qu’il soumettra au Parlement au mois de Mars 2024 pour la Révision du Code électoral.

Toutefois, si cela n’est pas fait, nous nous réservons le droit de prendre d’autres initiatives plus pressantes en vue de faire comprendre raison sur ce point crucial de la

vie politique nationale.

Parce qu’en 2025 ou avant, le Peuple sera appelé à élire un nouveau Président de la

République, il va de soi que ce moment unique de la vie politique doit se tenir dans des conditions les plus consensuelles possibles pour toutes les parties prenantes. Vous comprenez bien que ceci s’applique de même aux élections législatives, municipales, régionales et sénatoriales dans notre pays.

Par ailleurs, à l’UDC, nous estimons que l’Assemblée Nationale du Cameroun est un haut lieu où se joue la destinée du pays.

Aussi, tenons-nous à regretter l’ambiance délétère qui semble y prendre le dessus, au regard de son actualité de plus en plus marquée par une perte de son honorabilité et sa crédibilité par des errements de gestion et par sa subordination vis-à-vis de l’Exécutif, se caractérisant par le non-respect d’un Règlement Intérieur déjà lui-même dépassé. L’Indépendance des trois Pouvoirs Législatifs Exécutif et Judiciaire étant un

Principe Cardinal républicain.

Que restera-t-il des missions constitutionnelles du :

– Législatif ? A savoir, Légiférer er contrôler l’action du Gouvernement ?

– Du Judiciaire ? A savoir, rendre la Justice sur le territoire de la République rien qu’ au nom du Peuple Camerounais ?

Revenant sur le Parlement, la Maison du Peuple, tout doit être mis en œuvre pour faire la lumière sur les points d’ombre qui peuvent entacher sa réputation. Que ce soit en matière d’Audit lancé par le Président de la Chambre ou de la scène ubuesque de nomination et contre-nominations : toute la lumière est toujours attendue sur ce qui s’est réellement passé.

Revenant sur la Justice, Sans Elle, notre pays ne saurait s’en sortir : les procès à tête chercheuses, les Procès interminables nourrissant le lit de la corruption à son détriment est des plus destructeurs.

EN MATIÈRE DE SPORT,

Le Cameroun a brillé sur la scène en 2023 du mieux qu’elle pouvait. C’est le lieu ici pour moi de saluer tous nos sportifs qui ont hissé très haut le drapeau de notre pays dans diverses disciplines sportives à travers le continent et le monde.

Nos vœux les meilleurs aux Lions Indomptables à la Coupe d’Afrique des Nations en terre ivoirienne en janvier et février 2024. Nous espérons de tout cœur qu’ils ramèneront le trophée tant convoité au bercail.

Pour revenir Plus particulièrement dans le cadre de nos Communes et Conseils

Régionaux, qui sont les CTD,

Ce qu’il faut retenir est que c’est, le moment plus que jamais, de faire des Communes et Régions, des véritables greniers de l’ETAT, à travers l’effectivité de la

Décentralisation, qui passe par :

– La véritable autonomie administrative, financière, foncière, fiscalité et fonction publique locale ; l’exploitation des ressources au niveau local ;

– L’accompagnement et franche collaboration des toutes les autorités locales.

En effet, pour ceux qui l’avaient compris en consacrant la Décentralisation dans la

Constitution de 1996,

LE VÉRITABLE DÉVELOPPEMENT DURABLE EST LOCAL ET AVEC LES

POPULATIONS.

Avec nos Jeunes bien encadrés depuis la maison, bien formés dans nos Écoles, nos

Lycées, Nos Universités, nos Centres de formation et d’application…

Nos Jeunes qui constituent plus de la moitié de notre Pyramide des âges ;

Avec les Femmes qui sont plus de la moitié démographiquement de la populations du

Cameroun;

En respect des relations intergénérationnelles ;

La richesse doit venir de nos localités, du respect de notre Commune Humanité ; C’est tout cela qui constitue la Réserve Nationale dont le Cameroun en a besoin. Cela est possible et devient de plus en plus urgent, à condition de le croire profondément.

Nous y croyons depuis toujours,

C’est tout le sens de notre engagement.

Militants,

Militantes

Sympathisants de l’UDC

En 2023, aura été décisif avec :

 

– L’organisation d’une Retraite Politique, dont l’objectif était le Réarmement idéologique et Organisationnel des responsables en vue de l’animation de la vie de nos structures à la base ;

– Le renouvellement et le parachèvement de nos Organes et Structures à tous les niveaux,

Ce qui était attendu après notre dernière Convention la 7ème, celle de la Nouvelle Ère :

Ceci est la preuve que nous sommes prêts toutes échéances à venir.

– Au moment où 2024 est là, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne et heureuse année, à vos proches et à tous ceux qui vous sont chers. Les Artisans,

Les Motos Taximen, les Agriculteurs, Les Instituteurs, Les Infirmiers, les

Journalistes, les transporteurs, les commerçants, les Photographes, nos parents et arrières parents, Nos frères, et sœurs, nos enfants ;

Pour notre Nation, je formule également les vœux de Paix, de Bonheur Partagé, de

Solidarité d’Entente pour un avenir commun radieux entre nous tous ;

J’ai foi qu’en dépit de toutes les difficultés auxquelles nous faisons face, des

vicissitudes de la vie, chacun de nous, en citoyen responsable, saura tirer au plus profond de lui-même les ressources nécessaires pour défendre l’intérêt national au détriment de nos égoïsmes, de nos faiblesses.

En croyante, traduisant ma Foi dans les faits,

Dieu, le Suprême, le Très Haut, le Miséricordieux veillera sur nous, sur le Cameroun

en 2024.

Vive la République du Cameroun

Hon. TOMAINO NDAM NJOYA

 

 

2024 NEW YEAR WISHES AND MESSAGE FROM THE NATIONAL PRESIDENT

OF THE DEMOCRATIC UNION OF CAMEROON (UDC)

Fellow citizens of our beautiful country Cameroon,

My dear compatriots,

It is a privileged moment to address you, the Great People of Cameroon, in the first

minutes of 2024, to present to you my Best Wishes for 2024, a New Year knocking on

our doors.

What to remember from 2023?

As a Link in the human chain, Woman, Mother, Elected Official, Chief Executive of a

CTD, National President of the Democratic Union of Cameroon – UDC – Political Party

in the Service of National Construction for nearly Thirty-three 33 Years ?

In Cameroon, as at the international level with the backdrop of the War in Ukraine,

the Israel-Hamas War, with all their consequences, 2023 had started with a bang in

January, all sectors combined:

– Increase in fuel prices at the pump – surge in product prices on the market (both

consumer products and agricultural inputs, etc.);

The effects of the Import-Substitution Policy, including the strengthening of local

production to minimize imports, a solution announced since the 2020 Finance Act,

remain awaited.

For their part, Employees continue to look towards an increase in salaries, because the

situation seems to be getting worse, with stock shortages and the virtual

disappearance of fuel in our stations at the end of 2023.

– Heinous crimes and assassinations: from the most publicized cases -Martinez Zogoto

the villainous, silent ones, which take place in homes, in bedrooms: Madame Mefire

Chétou is a victim. Today, neither one from a year ago, nor the other from a few weeks

ago, are yet elucidated;

– Growing insecurity therefore a little more every day, generalized, outside the NWSW

and the North;

– Distrust of the Republican Institutions of certain Actors or Managers who have

become « untouchable », merging with the Institutions… All this leading to a climate of

distrust between the Actors of the political governance of the country, fueling Hate

Speech, Tribalism, and Abuses of all kinds in troubled waters: Corruption, Incivism,

Impunity…etc.

– Ambient poverty and misery, widening gap between the very rich and the very poor.

Without wanting to play the party trouble, we will have to be situated, in relation to

where we are, with regard to the SND30, the rudder of Cameroon for an emergence in

2035, from the moment when, the slightest disturbance which arises in a corner of the

planet is hitting us head on.

– Do we have any reservations? What are they?

– How long can Cameroon hold out if there is, for example, a global shortage?

For example, there are countries which announce that they are capable of supplying

their domestic market for three months!

At home, how many days, months can we last?

We import most of what we eat, most of our clothing, most of our medicines, most of

our goods and equipment…

In addition to the fact that the essential needs for Water, Energy, Sanitary Coverage

and Technical Platform in our Health Centers remain a quest:

Can we take stock of the solutions towards a circular solidarity economy; green,

renewable, photovoltaic energies…Cameroon sitting on the Water Tower of Central

Africa?

Are these just simple strategic planning questions and analyses?

This concern is all the more pressing with the all-out climate disruption that is hitting

the planet. The El Nino phenomenon and its disastrous consequences, the rise in ocean

levels, the change of seasons, heatwaves, torrential rains, flooding and many others,

are signals which indicate that the danger is now permanent, and that we must come

up with solutions adapted to this or that scenario.

The year 2023 has been declared the hottest the world has ever known! The destructive

effects on our Planet Earth speak volumes indeed.

– Natural disasters, and earthquakes, landslides:

In Foumban, In Bankomo, In Ngaoundéré; In Syria, in Turkey, in Morocco. This year

for example, the rains fell until the beginning of December! It is therefore already a

question of predicting that the current season could last until April. Which will

obviously have a negative impact on the agricultural sowing schedule. What can

therefore follow, if not famine in our country, is at least a drastic drop in production,

with the peasant world being disoriented by the disruption of the seasons. This is a

definite concern that we must address.

– Endless traffic accidents, costing the lives of our people: several causes criticized,

including the insufficiency of appropriate road infrastructure; approximate

governance

of the Transport Sector not controlled by Public and Private institutional actors;

Faced with all this less rosy picture,

In matters of Defense and Security,

If in the Far North of the country, our Army has effectively reduced the terrorist Boko

Haram to its simplest expression,

The situation is different with the armed conflict in the two North-West and South-

West Regions:

Since the month of November of this year which is ending, armed gangs have taken

over again with killings of civilian populations. On November 6, at two in the

morning, armed men burst into a neighborhood of Mamfé and massacred 20 people.

On the 21st of the same month at dawn, this time in the Bamboutos department, in

Bamenyam precisely, an armed band raided this village, leaving 9 dead behind. These

two examples, in a single month, show the vulnerability of populations not only in the

two troubled regions but also in neighboring regions.

To the Democratic Union of Cameroon – UDC – as we keep saying, each Cameroonian

who falls into this conflict is one death too many. The settlement of this conflict by

arms has definitively expressed all its limits. This is why we reiterate, call for a frank

and sincere meeting between the different belligerents. In a conflict which, according

to consistent sources, has caused more than 6,000 deaths and more than a million

displaced people, what is the government waiting for to respond favorably to offers of

good auspices from certain friendly countries of Cameroon to put an end to the

tragedy?

Today, we are in a total blackout without the Authorities deigning to provide the

slightest clarification.

STILL IN THE MATTER OF SECURITY, it should be noted that today there are

internal belligerent factors which are multiplying on the National Territory.

We must note the equivocal behavior of some of our Authorities, those who, by virtue

of the responsibilities incumbent on them, are intended to serve the public interest and

who, conversely, most often, go against the grain of the interests of the populations

within decentralized territorial communities.

As a result, they are illustrated by postures of infantilization of local elected officials,

and this in a more open manner where the elected officials are from a different political

side from the one who takes pleasure in his majority, and is in power.

This is not a fantasy, but a daily reality which irritates the people more than the elected

officials that we are.

The danger that follows logically is that through the abuses, deviances, and deceptions

that result from these situations,

By pulling on a rope, the risk is the opening of other sources of conflict! Do we still

need it? NO

 

It is therefore the primary responsibility of the President of the Republic, guarantor of

national unity, to ensure the proper functioning of institutions, by redirecting all those

who are still pulling on the already dangerously tight rope.

That all those who, by their responsibilities are required to serve the public interest,

refrain from getting bogged down, when it comes to Cameroon by All of Us and For

All of Us, in political positions. partisan, because the national interest is superior and

beyond. True and Sustainable Peace is at stake in our country, without which no

development is possible.

Mr. President of the Republic, it is high time to ensure this, especially as the new

electoral cycle approaches.

The major ruptures between those in power and the populations arise from the

autism of the public authorities, the latter refusing to listen to or follow popular

recriminations, striving instead to stifle them with bullying and other artifices of

intimidation. Once pushed to its limits, all that remains for the population is an aboutface

to defend its gains.

What happened in the Bagam village in the Bamboutos recently is a perfect illustration

of this. We noted this at the Regional Council, this Affair reminding us of that which

we experienced on December 21, 2006 at the Superior Chiefdom of Njinka in Foumban,

the consequences of which remain disastrous on harmony and social cohesion. Several

cases can be cited.

Traditional Chiefdoms must not become either conflict-prone niches or threats to the

Republic.

The greatest wealth of Cameroon is its cultural diversity; the Constitution of

Cameroon recognizing and protecting traditional values consistent with democratic

principles, human rights and the Law, there is an invitation to reform to adapt it to the

context, the decree of 77 which organizes traditional chiefdoms and above all to allow

Justice to rule on the disputes which arise during the designation of Traditional Chiefs,

which is currently the right age of administrative authorities who cannot be judges

and parties;

ON THE POLITICAL PLAN,

Ladies and Gentlemen Dear Compatriots,

It should be noted that the last electoral cycle, from March 2018 to December 2020,

highlighted the many imperfections of our electoral system.

To speak only of the Electoral Code, a battery of recommendations from national and

international electoral observers noted the urgency of revising this electoral text for

the holding of more fair and peaceful elections.

As a result, as you already know, seven Political Parties, including the UDC, have

submitted to the Institutions of the Republic a version of the different proposals

collected both from civil society organizations and from ordinary citizens.

We still hope that the Government will make a Bill that it will submit to Parliament in

March 2024 for the Revision of the Electoral Code.

However, if this is not done, we reserve the right to take other more pressing initiatives

with a view to making reason understood on this crucial point of national political life.

Because in 2025 or before, the People will be called upon to elect a new President of

the Republic, it goes without saying that this unique moment in political life must be

held in the most consensual conditions possible for all stakeholders. You understand

that this also applies to legislative, municipal, regional and senatorial elections in our

country.

Furthermore, at the UDC, we believe that the National Assembly of Cameroon is a

high place where the destiny of the country is at stake.

Also, we would like to regret the deleterious atmosphere which seems to take over, in

view of its current situation which is increasingly marked by a loss of its honorability

and its credibility through management errors and by its subordination vis-à-vis visà-

vis the Executive, characterized by non-compliance with Internal Regulations which

are already themselves outdated. The Independence of the three Legislative, Executive

and Judicial Powers being a Cardinal Republican Principle.

What will remain of the constitutional missions of:

– Legislative? Namely, legislate and control government action?

– From the Judiciary? Namely, rendering Justice on the territory of the Republic just in

the name of the Cameroonian People?

Returning to Parliament, the House of the People, everything must be done to shed

light on the gray areas which can taint its reputation. Whether in terms of the Audit

launched by the President of the Chamber or the grotesque scene of nomination and

counter-nominations: all light is still awaited on what really happened.

Coming back to Justice, Without it, our country would not be able to get through it:

the head-hunting trials, the endless trials feeding the bed of corruption to its detriment

are most destructive.

IN MATTER OF SPORTS,

Cameroon shone on the stage in 2023 as best it could. This is the place for me to salute

all our athletes who have raised the flag of our country very high in various sporting

disciplines across the continent and the world.

Our best wishes to the Indomitable Lions at the Africa Cup of Nations on Ivorian soil

in January and February 2024. We wholeheartedly hope that they will bring the

coveted trophy home.

To return More particularly within the framework of our Municipalities and Regional

Councils, which are the CTDs,

What must be remembered is that now is the time, more than ever, to make Communes

and Regions real granaries of the STATE, through the effectiveness of

Decentralization, which involves:

– True administrative, financial, land, taxation and local civil service autonomy;

exploitation of resources at the local level;

– Support and frank collaboration from all local authorities.

Indeed, for those who understood this by enshrining Decentralization in the 1996

Constitution,

TRUE SUSTAINABLE DEVELOPMENT IS LOCAL AND WITH THE

POPULATIONS.

With our Young People well supervised from home, well trained in our Schools, our

High Schools, Our Universities, our Training and Application Centers…

Our Young People who constitute more than half of our Age Pyramid;

With women who demographically make up more than half of the population of

Cameroon;

In respect of intergenerational relations;

Wealth must come from our localities, from respect for our Common Humanity; All

of this constitutes the National Reserve that Cameroon needs. This is possible and

becomes more and more urgent, provided you believe it deeply.

We have always believed in it,

This is the whole meaning of our commitment.

Activists,

Activists

UDC supporters

In 2023, it will have been decisive with:

– The organization of a Political Retreat, whose objective was the ideological and

organizational rearmament of those responsible with a view to animating the life of

our grassroots structures;

– The renewal and completion of our Bodies and Structures at all levels,

What was expected after our last Convention the 7th, that of the New Era:

This is proof that we are ready for all upcoming deadlines.

– As 2024 is here, all that remains is for me to wish you, your loved ones and all those

who are dear to you, a happy new year. Artisans, Taximen Motorcycles, Farmers,

Teachers, Nurses, Journalists, Transporters, Traders, Photographers, our parents and

great parents, Our brothers and sisters, our children;

For our Nation, I also express the wishes of Peace, Shared Happiness, Solidarity and

Understanding for a radiant common future between us all;

I have faith that despite all the difficulties we face, the vicissitudes of life, each of us,

as responsible citizens, will be able to draw from deep within ourselves the necessary

resources to defend the national interest detriment of our selfishness, of our

weaknesses.

As a believer, translating my Faith into reality,

God, the Supreme, the Most High, the Merciful will watch over us, over Cameroon in

2024.

Long live the Republic of Cameroon

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
22 − 9 =