Santé : COVID – 19. Comment rompre la chaîne de contamination avec tact et efficacité dans une population plus ou moins refractaire aux mesures de lutte et de riposte.

Qu’est ce qu’il faut vraiment faire pour enrayer la propagation de
la pandémie ?

Corona virus : dépistage massif de la population ou ciblage et segmentation de la population en fonction de l’indice de criticité de la propagation du virus d’une localité à l’autre.

Pour être efficace dans cette lutte, il faut pouvoir réaliser une évaluation des risques pour l’indice de criticité par localité qui déterminera les actions de prévention adéquates pour atteindre un objectif à très court terme : enrayer la progression de la pandémie.

L’indice de criticité à Douala, ne sera pas la même chose à Garoua cela à cause des spécificités de chaque localité. Il va de soit que les résultats de l’évaluation des risques seront différents d’une ville à l’autre. Il va donc falloir en tenir pour éviter la prise de décisions à même d’entraîner une mobilisation importante de ressources là où cela n’est pas nécessaire, et surtout au moment où ces ressources manquent cruellement.

Comment effectuer un dépistage massif qui s’apparente à recensement des cas confirmés (personnes contaminées faisant la maladie ou pas ) ?

Un dépistage massif se heurte à un problème majeur, la disponibilité des tests kits en quantité suffisante et la masse de population à dépister et l’étendue du territoire.

Cependant, ce problème peut être contourné par un ciblage des zones touchées et une segmentation des cas possibles de sujets à dépister pour ne pas gaspiller les tests kits déjà en nombre insuffisant.

Il faut confiner et cloisoner en îlots dans les villes confinées des masses de populations ou on suspecte des cas possibles ou des cas probables d’hôte du virus, sur lesquels on pourra effectuer des tests sans gaspiller le peu de test kits que nous avons.

Les cas possibles sont des personnes qui ont été dans les mêmes lieux qu’un porteur saint ou malade.

Les cas probables sont les personnes ayant été en contact avec un porteur saint ou malade.

Par ailleurs ce n’est pas possible, q’un individu testé négatif soit laissé en divagation vers les individus non testés parmis lesquels certainement, il y aurait des individus infectés sans symptômes !!!!! Même si on prends soin d’extirper de la population les individus testés positifs, les individus positfs non-testés et sans symptômes continueront à repandre le virus. Tout travail de traque d’un phénomène dynamique nécessite une organisation cloisonné et statique pour stopper le phénomène dynamique.

Le ciblage : l’épidémie a déjà été cartographiée. On connaît les zones à risque (Douala, Yaoundé, BAFOUSSAM, Limbé, Obole, bref là où des cas ont été confirmés).

Les cas possibles et les cas probables qui se cachent dans leurs familles et qui y propagent le virus de manière irresponsable d’une planque à l’autre doivent être systématiquement traqués. Ils proviennent en majorité des zones infestées et sont arrivés par vols au Cameroun. On peut aisément les traquer grace à leur téléphone portable (traçabilité et géolocalisation) puisque qu’ils ont remplis les formalités sur des fiches qu’on peut aisément retrouver.

Chaque fois qu’on dénichera leur planque, il faudra y appliquer un cloisement ou confinement de la zone et les 3 mesures (confinement, quarantaine, isolement).

Il faudra tracer les déplacements de tous les cas confirmés (porteurs saints ou malades) pour cibler et segmenter convenablement les cas possibles ou probables à tester qui ont pu être contaminés pendant leurs déplacements.

Stephane Nguemalieu

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