Conformément au communiqué de la Présidente Nationale, l’honorable Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, la conférence communale Noun 1 a réuni ses membres à l’espace culturel Njimonkouop à Njinka.
« Les militants, militantes à tous les niveaux de responsabilités sont ils appelés à organiser chacune, chacun en ce qui le concerne et dans le cadre de leurs organes respectifs une activité et/ou événement pour marquer la symbolique de cette date ». Recommandation de la Présidente Nationale de l’UDC à travers un communiqué adressé à la base militante et sympathisante du parti. Pas de grands événements comme par le passé, du fait de la crise sanitaire. C’est fort de cette orientation que la conférence communale Noun 1 a rappelé quelques membres des bureaux de ses structures pour une commémoration sobre.
Malgré le caractère restreint de la manifestation dont la cour arrière de l’espace culturel Njimonkouop a servi de cadre, les articulations traditionnelles ont été respectées à savoir les prières musulmane et chrétienne, un vibrant hommage aux camarades disparus sur le trajet du combat et des témoignages. Tapon Mama, actuel 1er adjoint au maire de Foumban avait 32 ans à l’année de création du parti, reine – mère Njapdunke Ngoutane Mariama et bien d’autres anciens militants ont partagé avec les plus jeunes, quelques moments roses de l’UDC. Ils ont évoqué la participation du Dr Adamou Ndam Njoya à la tripartite de 1991 en qualité de porte parole de l’opposition. Une décision patriote qui apaisa la tension très vive à cette époque. Aussi quelques moments difficiles et même douloureux ont été racontés afin que la jeune génération retienne cette leçon de leur défunt leader « La politique est une course de fond avec quelques pointes de vitesse » n’avait de cesse de marteler le Dr Adamou Ndam Njoya d’auguste mémoire, quand il se trouvait dans l’obligation de s’adresser aux impatients. Des jeunes enfants et cadets, la vingtaine et la trentaine sonnée se sont délectés de ces souvenirs et y ont puisé pour leur réarmement moral.
L’honorable Clarisse Peyou en tournée parlementaire depuis quelques jours dans les arrondissements de Njimom et de Foumban, est venue avec un cadeau d’anniversaire qui sied au contexte : Des cartons de sucre pour le jeûne du mois de ramadan et des cache nez pour riposter contre le coronavirus. Comme à toutes les étapes de son périple, le parlementaire s’est attaché les services de la jeune Maïmouna Mounchili, camarade de parti et infirmière de formation pour intensifier la sensibilisation contre le covid -19. Elles en ont profité pour attirer l’attention des camarades sur la consommation excessive du sucre et du jus. Ces produits très raffolés dans le Noun ont de très mauvais rapports avec le diabète, maladie présentant une forte comorbidité. A ces parents, grands parents et aînés, l’infirmière leur a prescrit la consommation d’eau (minimum 2 litres par jour) et du sucre faiblement dosé.
© Alexis YANGOUA