A l’issue d’un entretien avec quelques cadres de l’UPC le 24 Novembre 2020, le MINAT s’est dit déterminé à mettre un terme au désordre qui mine l’âme immortelle.
« Qui aime bien châtie bien » ce dicton populaire peut expliquer l’acharnement qu’a subi l’Union des Populations du Cameroun (UPC) de la part du Ministre de l’Administration Territoriale. Entre deux précédentes élections, les factions Baleguel Nkot et Bapooh Lipot avaient vu et entendu des vertes et des pas mûres. Des coups de flagelle en abondance de Paul Atanga Nji, tel cet instituteur furieux au milieu d’une bande d’élèves turbulents, délinquants et insouciants . Au-delà des questions de trouble à l’ordre public et de l’intention de nuire à l’opposition au profit du parti au pouvoir, peut être fallait –il trouver dans l’acte du président de la section RDPC Mezam I, l’expression d’un faible pour le parti de Um Nyobe.
Programmé sous la houlette de la combattante Henriette Ekwe, par ailleurs présidente du Comité d’Organisation, la tenue du congrès de l’UPC à Loum avait été interdite par le sous préfet. Quelques Upcistes favorables à cette rencontre de l’unité des tendances, avaient aussitôt porté leur requête à l’attention de la hiérarchie et le 24 Novembre 2020, ils ont été reçus par le MINAT. Le ministre Paul Atanga Nji a non seulement accordé son onction à l’organisation dudit congrès, mais a également rassuré Eclador Pekoua et son camarade sur sa détermination à œuvrer pour une rencontre inclusive. Il a surtout martelé aux émissaires de la présidente du comité d’organisation qu’il n’y aura plus de congrès d’une UPC après celui de Loum. Avis donc à Dr Pierre Baleguel Nkot, au PCA Bapooh Lipot et aux autres. Les Upcistes absents de Loum ne pourront plus agir au nom de l’UPC. Il leur sera loisible de créer un parti politique ou de rallier les rangs d’autres formations légalisées.
© Alexis YANGOUA