AFAJP/ Sa Présidente Fondatrice soutient le projet d’une association d’étudiants de l’IRIC

Il s’agit d’un regroupement d’étudiants de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun engagés dans la lutte contre les violences en milieu scolaire. Pour leur Assemblée Générale tenue le 31 Janvier 2021, ils ont sollicité et obtenu le marrainage de l’Honorable Dr Me Fostine Fotso, Présidente Fondatrice d’AFAJP. Son intervention succincte :

« Présidente fondatrice de l’Association Flamme d’Amour, de Justice et de Paix(AFAJP),  j’interviens ici ce jour à ce titre. Sollicitée  il y a quelques jours par votre Président, Monsieur  Ngono Mvilongo Serge Wilfried, que j’ai rencontré lors de  mon passage comme panéliste  à l’IRIC lors des journées commémoratives « Coopération France-Cameroun »,  j’ai été sensible par votre projet touchant un sujet d’actualité et j’ai accepté de vous marrainer. Oui c’est une mission régalienne de l’Etat que d’encadrer les plus jeunes et l’Etat c’est toi et moi. Une fois de plus sincères félicitations pour cette noble initiative.

En effet, L’AFAJP est une association apolitique et à but non lucratif. Elle a pour but :

–      L’assistance des personnes vulnérables ;

–      La formation de ces personnes ;

–      La promotion des personnes démunis;

–      Le parrainage, le mentoring des jeunes ;

–      La sensibilisation des acteurs intervenants dans des secteurs susceptibles de nuire aux personnes démunis ;

–      La contribution aux efforts des pouvoirs publics en matière d’assistance, de formation, de promotion et de protection des personnes vulnérables. Je vous signale tout de suite que  pour être autonome et libre d’intervenir où je désire, je n’ai  sollicité aucun partenaire financier depuis la création. 

 Le thème ô combien précieux  «  JEUNESSE ET RECRUDESCENCE DE LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE » que vous abordez ce jour nous interpelle tous. 

Devant la complexité de la problématique des violences vécues en milieu scolaire, il devient important  d’envisager les interventions éducatives comme celles que vous organisez en ce moment. Bravo !

Le portrait  de la violence en milieu scolaire ici au Cameroun n’est plus à démontrer. 

Les facteurs de risques sont d’ordres géographiques, socio-économiques, culturels, familiaux, scolaires, personnels et interpersonnels.

Les phénomènes de harcèlement et de violences fréquentes concernent en moyenne au moins un élève sur douze en  ce moment au Cameroun.

Une explosion de la violence à l’école en tant que problème social s’accompagnant d’une multiplication des crimes à armes blanche.

Causes: 

Les manifestations des souffrances psychiques adolescentes à l’école prennent souvent la forme de violences verbales, la plupart banalisées par les jeunes et leurs parents, mais  décriées par les professionnels. 

La consommation de la drogue en milieu scolaire  en est la principale cause.

Conséquences:

  Les crimes étant sévèrement réprimandés par le code pénal camerounais, des vies se brisent après des lourdes condamnations, le plus souvent à perpétuité.

 Prévention:

Mesures préventives contre cette violence:

-L’auto censure par les élèves eux-mêmes, à travers un comité de Vigilance de 5 membres dans chaque classe, chargé entre autre des fouilles des sacs quand c’est  nécessaire, pour détecter et confisquer d’éventuelles armes blanches; signaler et prévenir tout comportement suspect susceptible de favoriser ou déboucher sur la violence physique ou verbale. Une telle mesure aurait pu éviter le meurtre du jeune professeur de mathématiques il y a quelques mois.

-Au niveau de la Direction du collège, un comité de veille et de suivi (composé des dirigeants, de professeurs et du président des élèves), pouvant se réunir urgemment et prononcer sans appel l’exclusion séance tenante de fauteurs avérés de troubles graves ou criminels.

– Installation de caméras de surveillance dans les coins sensibles, si l’établissement en a les moyens.

– Tolérance zéro pour les actes liés à la prise de stupéfiants ou autres produits hallucinogènes.

Vendredi prochain nous passerons probablement et ensemble  dans des établissements échantillons. Nous commencerons par le collège Montesquieu qui est populaire par sa position stratégique en ville et qui est en contact avec les fléaux que nous dénonçons.

 Nous continuerons avec le lycée bilingue d’Essos, suivra  l’école primaire notre dame des victoires de Mvog, quartier populaire pour  sensibiliser les plus petits, véritables fers de lance de la nation.

 Ensemble nous allons oser.

Vive le Cameroun 

Vive la jeunesse camerounaise »

 

 

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