A travers un message adressé à la population de Bafoussam, le Maire Roger Tafam invite les jeunes au calme et au respect des valeurs de la République
Ils fusent de toutes parts, des appels et manifestations contre la marche programmée par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) et quelques uns de ses partenaires. Ces messages de riposte contre ce qu’ils qualifient d’acte insurrectionnel, viennent du RDPC et ses partis politiques alliés, aussi de certains partis politiques non alliés, d’une société civile, des autorités traditionnelles et de quelques personnalités. En effet, les organisateurs de ladite marche invitent le peuple à les suivre dans la rue le mardi 22 Septembre 2020 pour débarquer pacifiquement le Président de la République du pouvoir.
A travers un bref et profond message aux populations de la cité capitale de la région de l’Ouest, Roger Tafam, l’édile de Bafoussam se dit certain de l’échec de ce mot d’ordre. « Le message que j’adresse aux jeunes, aux femmes et aux hommes de Bafoussam, c’est de ne pas se laisser emporter par ces appels à l’insurrection. Je crois que la région de l’Ouest pendant les années d’indépendance a beaucoup souffert des climats d’insurrection et chaque fois qu’une insurrection commence, on peut savoir comment elle commence, mais on ne sait jamais comment elle se termine. Mon message aux jeunes, c’est de rester calmes et ne pas suivre ces appels aux désordres et au renversement des institutions de la République. Nous sommes une ville en plein développement, nous voyons tout ce qui est fait dans notre ville, nous faisons confiance au processus de décentralisation qui est en cours et nous pensons que, en allant jusqu’au bout de ce processus de décentralisation, nous allons prendre le destin de notre ville et de la région en main. J’ai confiance aux jeunes de cette ville. Nous nous rappelons de quelques incidents qui ont eu lieu ici et j’ai eu à leur parler, ils m’ont écouté et je leur demande une fois de plus de m’écouter et de ne pas suivre ces appels à l’insurrection et de pencher plutôt sur leur avenir »
© Alexis YANGOUA